***Le secrétaire d'Etat aux Transports Dominique Bussereau, flanqué du président d'Ile-de-France Jean-Paul Huchon (PS) et d'un de ses deux rivaux UMP potentiels aux régionales, Roger Karoutchi, a fait une visite très médiatique lundi gare Saint-Lazare, à Paris, théâtre de grèves fréquentes.
Sans revenir sur les mouvements sociaux ni faire d'annonces, M. Bussereau a rappelé que le chef de l'Etat prendrait prochainement des décisions "sur la future géographie (ndr: de l'Ile-de-France) et ses conséquences en matière de transport".
"On a tellement développé le transport public en Ile-de-France que le système est malade de son succès", a-t-il estimé, plaidant pour des mesures immédiates sur le matériel (aiguillage...).
"J'ai un plan de 18 à 20 milliards d'euros pour les dix ans qui viennent, qui permet de renouveler le matériel SNCF. Je suis prêt à investir 12 milliards d'euros, nous l'avons voté. Il me reste à trouver cinq à six milliards auprès de l'Etat", a déclaré de son côté Jean-Paul Huchon.
"Vous ne pouvez pas avoir que des plans à quinze ans. On a besoin d'un plan d'urgence sur deux ans", a estimé M. Karoutchi, alors que sa rivale UMP aux primaires, Valérie Pécresse, a suspendu sa propre campagne pour cause de conflit avec les enseignants-chercheurs.
"Il fait campagne, c'est son droit", a commenté M. Huchon.
Pendant la visite, M. Bussereau a été interpellé par Christian Mahieux, secrétaire fédéral de Sud-Rail, ceinturé par un service de sécurité alors qu'il faisait signer une "Pétition nationale pour légaliser la grève de la gratuité".
"Je l'ai pas vu je suis désolé: ce sont des gens tellement sérieux et tellement compétents que j'aurais le plaisir à travailler avec eux", a ironisé le ministre, également accompagné du président de la SNCF Guillaume Pépy.
Nicolas Sarkozy a mis en cause Sud après la grève à la gare Saint-Lazare en janvier.
AFP
16/02/2009
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