Tuesday, September 30, 2008

***Ile-de-France : la performance énergétique évaluée***


***Une étude du service Diagnostic de Particulier à Particulier fait état de la performance énergétique des logements individuels et collectifs de la région Ile-de-France. Détails.

Mesurée par le diagnostic de performance énergétique, obligatoire depuis le 1er juillet 2007 pour les locations et les logements neufs, la performance énergétique peut aujourd’hui dresser un premier bilan en Ile-de-France. L’étude, initiée par le service Diagnostic de Particulier à Particulier, révèle 4 tendances principales.
Pour rappel, la classification par classe énergétique compte 7 catégories (A à G). En Ile-de-France, la tendance du parc immobilier se situe entre les classes D et F (59%). Les logements construits entre 1955 et 1974 composent la majeure partie de la classe G (12%), du fait qu’avant le choc pétrolier, les techniques de construction négligeaient les économies d’énergie. De plus, il coûte 195 € par an et par pièce principale pour chauffer un logement en Ile-de-France, contre une moyenne de 169 € en France.

L’habitat individuel mieux placé

Côté consommation d’énergie, tous les départements de la région ne sont pas logés à la même enseigne. Ainsi, dans l’Essonne (91), on y trouve les logements les plus économes de la région, avec 241kW/m2/an, soit une facture de 170 € par an et par pièce principale. En revanche, Paris, la Seine-Saint-Denis (93) et le Val-de-Marne (94) sont dans le rouge, avec un coût de 45 € de plus que dans l’Essonne, à 215 €. Enfin, la Seine-et-Marne (77), les Yvelines (78) et le Val d’Oise (95) présentent une situation intermédiaire avec une facture de 186 € pour une consommation de 265 kW/m2/an.

Côté type de logement, il apparaît que la maison individuelle bénéficie d’un classement plus favorable, avec une facture allégée en moyenne de 20 € par pièce principale comparée à l’habitat collectif. L’isolation, de meilleure facture et plus généralisée en maison individuelle, est l’une des raisons de ce gain d’économie. Le chauffage collectif est également mis en cause, les chaudières étant souvent surdimensionnées et désuètes en habitat collectif.

Enfin, l’étude montre que, depuis l’instauration du DPE, les biens proposés à la location sont en moyenne 10% plus consommateurs que ceux proposés à la vente. Ainsi, un locataire paiera 630 € en moyenne pour chauffer son 3 pièces, contre 573 € pour un propriétaire.



Batiactu
29/09/2009

***Capter l'énergie des vagues : Première plateforme d'essais en France pour 2010***


***Une plateforme en mer accueillant des systèmes de production d'énergie électrique à partir des vagues sera installée pour la première fois en France d'ici juillet 2010.Situé au large du Croisic (Loire-Atlantique), le projet SEM-REV (Site d'expérimentation en mer pour la récupération de l'énergie des vagues) propose de capter l'énergie houlomotrice, alors que la technologie en est encore à ses balbutiements, malgré des années d'essais.

Cette plateforme d'expérimentation devrait se situer à 15km au large du Croisic et coûter 5,5 millions d'euros, financés par l'État, le conseil régional des Pays de La Loire et le conseil général de Loire-Atlantique. Pouvant accueillir «cinq ou six engins différents», selon Alain Clément, responsable du projet à l'Ecole centrale de Nantes, elle doit permettre d'expérimenter les différentes solutions développées dans les laboratoires européens en grandeur réelle pendant des périodes allant de quelques mois à deux ans.

Une cinquantaine d'engins sont aujourd'hui développés rien qu'en Europe, selon l'Ecole centrale. «Nous avons besoin d'un site entièrement dédié à la mise au point de ces machines», a estimé jeudi Alain Clément. «Aujourd'hui, un seul site de ce type existe en Europe, dans le nord de l'Ecosse», a précisé le chercheur, «mais il est difficile d'accès et loin des infrastructures».

La plateforme comportera des moyens de mesure et de contrôle des paramètres tels que le vent ou la hauteur des vagues. Une ligne électrique reliera la plateforme au continent pour permettre de récupérer à terre l'énergie produite par la ou les machines prototypes. La première machine installée en 2010 sur la plateforme sera le SEAREV (Système électrique autonome de récupération de l'énergie des vagues), développée par le laboratoire de mécanique des fluides de l'Ecole centrale de Nantes.

Cette machine de 25 mètres de long pour 15m de large et 1000 tonnes doit produire de l'énergie en profitant du mouvement des vagues. Celles-ci vont actionner un pendule et ainsi entraîner un générateur d'électricité. L'énergie produite sera comprise «entre 500 kW et 1 MW», selon Alain Clément. Au-delà de l'expérimentation, des sites d'exploitation devraient être installés dans la zone maritime des Pays de la Loire dans les années à venir. Un projet pourrait ainsi voir le jour au large de l'île d'Yeu en Vendée.

Associated Press (AP)
Pierre-Baptiste Vanzini
26/09/2008

*Photo : Corbis

***Apporter son propre ordinateur au travail...***


***La compagnie Citrix Systems vient de lancer un projet pilote. Elle offre à ses employés qui le désirent un montant de 2100$ pour qu’ils achètent et fournissent leur propre ordinateur portatif, peu importe la marque, la configuration, la vitesse ou la grandeur de l’écran. Une seule condition cependant: le portable doit être protégé par des antivirus et par une assurance de trois ans, qui prévoit un service rapide et efficace en cas de bris.

Selon certains observateurs, Citrix serait la première grande société internationale à agir ouvertement de la sorte. Ce projet pilote peut s’expliquer de plusieurs façons. D’une part, la compagnie prétend économiser environ 500$ par individu, compte tenu de tous les coûts reliés à l’achat et à l’entretien général d’un portable.

Employés heureux

D’autre part, cela rend les gens heureux, comme le souligne Charles King, analyste à la firme Pund-IT: «Les gens s’attachent rapidement à leurs équipements et le fait de pouvoir choisir ce qu’ils veulent constitue un grand avantage. Vous savez, des employés heureux sont généralement des employés productifs.»

Citrix est une entreprise un peu spéciale. Elle offre une technologie qui permet aux entreprises d’utiliser tous les logiciels qui leur sont nécessaires à partir d’un centre d’information protégé.

Cette technologie permet donc à des individus d’utiliser, à distance, les logiciels et les bases de données de leur compagnie, mais les programmes et les données ne sont jamais transférés sur l’ordinateur des employés. Cette façon de faire évite donc de nombreux problèmes de confidentialité en cas de perte, de vol ou de piratage des portables.

Certains estiment qu’il s’agit là de la voie de l’avenir. D’autres, au contraire, sont beaucoup moins enthousiastes. C’est le cas de Tim Bajarin, de la firme Creative Strategies: «Cette façon de procéder convient bien à une entreprise comme Citrix, puisqu’elle contrôle parfaitement la technologie nécessaire, mais je doute qu’une entreprise non spécialisée puisse y voir une quelconque utilité.»

Du côté des employés qui participent à ce projet pilote, on souligne que l’expérience permet aux gens d’acheter de l’équipement plus adapté à leur travail. Un ingénieur dans une entreprise n’a sûrement pas les mêmes besoins informatiques qu’un représentant ou qu’un employé de bureau.

Certains pensent que les employés seront portés à effectuer du travail supplémentaire à la maison le soir. D’autres croient plutôt que certains vont transporter leur passe-temps au travail.

Canoë
Yvon Laporte
26/09/2008

*Photo : Corbis

Wednesday, September 24, 2008

*Résumé de la semaine du 15 au 21 septembre 2008 : MEDEF*

***Grand Dîner débat sur toutes les réformes engagées par le Président Nicolas Sarkozy : Roger KAROUTCHI***


Morgane BRAVO & Roger KAROUTCHI, Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et président du groupe Majorité Présidentielle au conseil régional d’lle-de-France.

***Le 23 Septembre 2008 a eu lieu à Paris,

un Grand Dîner débat, à la Brasserie Haussmann de l'Hôtel Millenium Opéra :

sur "toutes les réformes engagées par le Président Nicolas Sarkozy, pour faire changer et avancer la France"

Avec

Roger KAROUTCHI,
Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et président du groupe Majorité Présidentielle au conseil régional d’lle-de-France. Candidat à la candidature UMP aux élections régionales en Ile-de-France en 2010.

En présence de :

Pierre LELLOUCHE,
Député de la 4e circonscription ( 8e et 9e arrondissements )

&

Delphine BURKLI,
Conseiller de Paris



Roger KAROUTCHI, Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et président du groupe Majorité Présidentielle au conseil régional d’lle-de-France

Pierre LELLOUCHE
Député et Conseiller de Paris

Delphine BURKLI,
Conseiller de Paris









Florence et Roger PAGEZY & Otilia SARMIENTO







***Environ 150 personnes. Parmi les présents : François LEBEL, Maire du VIIIe, Christophe d'INDY, Conseiller du VIIIe Responsable développement économique.... Débat très intéressant & enrechissant!

*2 nouveaux soutiens de parlementaires pour Roger Karoutchi :

Pierre LELLOUCHE, député de Paris et Claire GIBAULT, députée européenne, élue du 9eme arrondissements de Paris, ont apporté à l’occasion du dîner –débat leur soutien à Roger KAROUTCHI dans le cadre de la primaire pour les élections régionales en Ile-de-France.

**Désormais, ce sont 70 parlementaires sur 85 qui soutiennent la candidature de Roger KAROUTCHI auxquels s’ajoutent 125 maires , 49 conseillers généraux, 30 conseillers de Paris et plus de 250 adjoints et conseillers municipaux d’Ile-de-France.


*M.Karoutchi demande une table ronde "pour sortir de la crise du RER B"*


Bien à vous,

Morgane BRAVO


*Photos : Morgane BRAVO

Monday, September 22, 2008

*La présidente de la délégation du sénat aux droits des femmes regrette la faible représentation des femmes*

***Mme Gisèle Gautier (UMP, Loire-Atlantique), présidente de la délégation du Sénat aux droits des femmes et à l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, avait déposé une question écrite en décembre 2007 afin d'interroger Mme Valérie Létard, secrétaire d'État chargée de la solidarité, sur la représentation des femmes au sein des cabinets ministériels.

À l'examen de la réponse à cette question écrite, publiée en juin dernier, elle regrette que la présence des femmes dans les cabinets ministériels reste faible.

En effet, selon cette réponse[1], la proportion de femmes aux fonctions de responsabilité est très réduite. En janvier 2008, parmi les directeurs de cabinet, on comptait 29 hommes et seulement 4 femmes, et parmi les directeurs adjoints de cabinet, 21 hommes et 6 femmes. De même, les femmes n'étaient que 7 à exercer les fonctions de chef de cabinet, contre 26 hommes. Beaucoup de cabinets ne comportent aucune femme dans ces fonctions de responsabilité.

De plus, Mme Gisèle Gautier s'étonne de constater que même les cabinets des femmes ministres sont généralement peu féminisés.

Cependant, certains cabinets ministériels pourraient mériter une distinction particulière en matière de parité : par exemple, Mme Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d'État chargée de l'écologie, ou M. Martin Hirsch, haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté, ont nommé des femmes directrices de cabinet.

SENAT
Communiqué du 18 septembre 2008

Tuesday, September 16, 2008

*Quelles langues pour quelle Europe? - Etats généraux du multilinguisme* A Paris


***Le 26 septembre, un millier de personnalités européennes réunies au grand amphithéâtre de la Sorbonne donneront un nouvel élan à la politique du multilinguisme en Europe.

La présidence française invite le 26 septembre, date de la Journée européenne des langues, près d'un millier de personnalités venues de l'ensemble des pays de l'Union européenne et de l'Espace économique européen à participer aux États généraux du multilinguisme, au cours desquels Leonard Orban, commissaire européen chargé du multilinguisme, présentera les mesures que l'Union européenne souhaite mettre en œuvre dans ce domaine.

Les États généraux du multilinguisme mettront en débat les politiques des États européens qui visent à renforcer les compétences linguistiques des citoyens, dans le cadre scolaire, mais aussi tout au long de la vie, dans le but de valoriser l'apport du multilinguisme au développement, au progrès et à la cohésion des sociétés en Europe. En effet, si l'objectif fixé en 2002 par l'Union d'enseigner dès le plus jeune âge deux langues étrangères demeure la clé de voûte d'une politique européenne du multilinguisme, celle-ci doit plus largement prendre en compte la contribution du multilinguisme à tous les domaines de la vie personnelle et sociale.

C'est dans cette perspective que les États généraux s'organiseront autour de trois tables rondes qui mettront successivement en évidence :

- la créativité et l'innovation dans l'enseignement des langues au regard de l'objectif fixé en 2002 par l'Union européenne ;

- la contribution du multilinguisme à la circulation des œuvres et des biens culturels et plus largement au dialogue interculturel ;

- l'apport du multilinguisme à la compétitivité des entreprises et à la cohésion sociale.

Chacune de ces tables rondes réunira sept ou huit spécialistes issus de pays différents et sera suivie d'un dialogue avec le public. Les technologies de la langue tout comme les politiques d'enrichissement de la langue (terminologie, néologie…) seront également abordées de manière à mettre en évidence leur caractère transversal.

En marge des États généraux, la capitale française, Paris, vivra le 26 septembre au rythme des langues de l'Europe. Une Fête des langues célébrera dans les rues, sur les monuments parisiens, dans les centres et instituts culturels présents à Paris la richesse et la vitalité de ce patrimoine. Découvrir, entendre, lire, apprendre les langues : de nombreuses ressources seront mobilisées pour associer le public à cette célébration.

*La Fête des langues : Lien ci-dessus!

Monday, September 15, 2008

***PRESIDENCE FRANÇAISE DU CONSEIL DE L’UNION EUROPEENNE : Bref Aperçu de la CONFERENCE "MOBILITES DES TRAVAILLEURS" à Paris***


TABLE RONDE 3. THEMATIQUE 1

***La Conférence "MOBILITES DES TRAVAILLEURS" dans le cadre de la PRESIDENCE FRANÇAISE DU CONSEIL DE L’UNION EUROPEENNE :

A eu lieu le 11 et 12 septembre 2008 au Centre des Conférences Internationales de Kléber,à Paris.

Dans le droit fil de la conférence sur la Flexicurité qui s’est tenue à Lisbonne les 13 et 14 septembre 2007, cette conférence sur la mobilité des travailleurs en Europe, organisée par la présidence française du Conseil de l’Union européenne et la Commission européenne, a présenté les différentes facettes de la mobilité professionnelle et a tenté de définir des pistes de travail communes aux Etats membres de l’Union européenne dans ce domaine.

A été animée par : Frédéric TURLAN
Rédacteur en chef à « Liaisons Sociales Europe »

SEANCE D’OUVERTURE PAR :

*Nadine MORANO, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille, auprès du ministre du Travail, des Relations Sociales, de la Famille et de la Solidarité. (Discours de Nadine Morano : http://www.ue2008.fr/webdav/site/PFUE/shared/import/0911_conference_mobilite_travailleurs/Discours%20de%20Nadine%20Morano%20FR.pdf )


En représentation de,

Xavier BERTRAND, Ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille et de la Solidarité

*Vladimir SPIDLA, Commissaire européen à l’Emploi, aux Affaires sociales et à l’Egalité des Chances

PROGRAMME :

*TABLE RONDE 1

LA MOBILITE DES TRAVAILLEURS, UNE REALITE EUROPEENNE
Quelles facettes ? Quels enjeux ? Quels obstacles et freins ?

Orateur : Hubert KRIEGER, directeur de recherche, Fondation de Dublin
Interventions de :
•Jan CREMERS, Parlement européen, Commission de l’Emploi et des Affaires sociales
•Marco FERRI, adjoint au chef de l’unité Services pour l’emploi, mobilité, DG Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances, Commission européenne
•Els VAN WINCKEL, Administrateur principal, de l’unité Services pour l’emploi, mobilité, DG Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances, Commission européenne

•Thomas JANSON, Comité économique et social européen

*TABLE RONDE 2

FACILITER L’ACCES A L’INFORMATION ET A L’INTERMEDIATION
Je suis mobile ou mes salariés sont mobiles : quelles sont les informations nécessaires ? Comment y accéder ?
La table ronde s’est attachée à mettre en lumière les mesures, dispositifs et systèmes d’intermédiation permettant aujourd’hui aux salariés d’évoluer sur le marché du travail européen et aux entreprises d’organiser, encourager et susciter les mobilités.

•Orateur : Yves CHASSARD, chef de département, Conseil d’analyse stratégique
Interventions de :
•Eva STROBEL, présidente de l’EURES-T Oberrhein, directrice de l’agence pour l’emploi du Bade-Wurtemberg
•Natale FORLANI, administrateur délégué d’ITALIA LAVORO
•Jack DROMEY, Secrétaire général adjoint de TRANSPORT GENERAL WORKERS’ UNION
•François ROUX, délégué général du PRISME, fédération des agences d’emploi
•Claes-Göran IVARSSON, manager régional TRR Trygghetsrådet, job security council (Suède)

*TABLE RONDE 3

LA GARANTIE ET LE MAINTIEN DES DROITS DANS LES PHASES DE TRANSITION PROFESSIONNELLE
Quels sont les éléments permettant de « sécuriser » les mobilités pour les encourager et les valoriser et faire d’elles un élément de tout parcours professionnel ?

Propos introductif – favoriser les mobilités et lisser les parcours
•Jean-Denis COMBREXELLE, directeur général du travail
•Pascale VIELLE, professeur à l’Université catholique de Louvain

THEMATIQUE 1 : Les droits individuels du travailleur sont-ils ou doivent-ils être attachés à la personne ou à l’entreprise ?
Interventions de :
•Tom VANDENBRANDE, directeur de recherche à l’Institut supérieur pour les études sur le travail – HIVA, Université de Louvain
•Expériences menées au sein de certains Etats membres :
*Belgique : André SIMON, conseiller général au Service public fédéral Travail, Emploi et Concertation sociale
*Finlande : Susanna SIITONEN, administratrice au ministère de l’emploi et de l’économie
*Autriche : Eva-Maria FEHRINGER, Adjointe au titre de l’unité droit du travail et politiques sociales européennes et internationales

THEMATIQUE 2 : L’organisation de la mobilité par l’entreprise

•Jean GAEREMYNCK, délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle, membre de l’EMCO

Intervention de :
•Directeurs ressources humaines et représentants d’organisations syndicales d’entreprises ayant conclu des accords sur le sujet :

•Thierry DENJEAN, DRH et directeur des affaires sociales France et méditerranée STmicroélectronics
Jean-Marc SOVIGNET, Délégué Syndical Central

•Jean PAUTROT, Directeur mobilité Groupe Services EDF
Dominique RAPHAEL, membre du comité d'entreprise européen

•Max MATTA, DRH Rhodia
Marcel NGO, membre du comité d'entreprise européen

•Jacques ADOUE, DRH ACCOR Hospitality France

*TABLE RONDE 4

LES MARGES DE PROGRES
Interventions de :
•Jan LAMBERT, Parlement européen, Commission de l’Emploi et des Affaires sociales
•Wallis GOELEN, chef de l’unité Services pour l’emploi, mobilité, DG Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances, Commission européenne
•Catelene PASSCHIER, secrétaire confédérale, Confédération européenne des syndicats
•Sverker RUDEBERG, Président du groupe de travail Immigration, Business Europe
•Andrea BENASSI, secrétaire général de l’UEAPME

SEANCE DE CLOTURE PAR :

*Jean-Denis COMBREXELLE, Directeur Général du travail.

En représentation de,

Laurent WAUQUIEZ, Secrétaire d’Etat à l’Emploi au Ministère de l’Economie, de l’Industrie et de l’Emploi (France)

*Petr NECAS, Ministre du Travail et des Affaires sociales (République tchèque)

*Xavier Prats MONNE, Directeur de l’Emploi, Stratégie de Lisbonne et Affaires Internationales, Commission européenne (Belgique)


***CONFRENCE TRES IMPORTANTE & INTERESSANTE! : Elle a rassemblé environ 200 participants issus de tous horizons (institutionnels, partenaires sociaux, entreprises, chercheurs…) et a permis de présenter les différentes facettes de la mobilité et d'aborder, de la façon la plus pragmatique possible, à travers des exemples concrets, les enjeux que soulève leur mise en œuvre pratique dans les États membres. Notamment évoquées: les questions de l'accès à l'information, du management de la mobilité, ou encore de l'aménagement des transitions professionnelles...


TABLE RONDE 4.


Wallis GOELEN, chef de l’unité Services pour l’emploi, mobilité, DG Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances, Commission européenne


Sverker RUDEBERG, Président du groupe de travail Immigration, Business Europe (Suède)


Finlande : Susanna SIITONEN, Conseillère juridique principale au ministère de l’emploi et de l’économie


(France)Alix BOUGUERBA, Métacompétences & Elisabeth Elisabeth Bergé-Suet, Directeur des Affaires Sociales-Conseil Supérieur de l'Ordre des Experts-Comptables


Belgique : Pascale VIELLE, Professeur à l’Université catholique de Louvain


Petr NECAS, Ministre du Travail et des Affaires sociales (République tchèque)









*COCKTAIL DINATOIRE :

Soirée offerte par le ministre du travail au Musée Guimet (visites organisées).

Katja LACK, Ministère du Travail et des Affaires sociales (Allemagne), Morgane BRAVO, BRAVO & Associates Worldwide(France) & Eva STROBEL, Présidente de l’EURES-T Oberrhein, Directrice de l’Agence pour l’Emploi du Bade-Wurtemberg


Els VAN WINCKEL, Administrateur principal, de l’unité Services pour l’emploi, mobilité, DG Emploi, Affaires sociales et Egalité des Chances, Commission européenne (en rouge)


Christoph SCHUMACHER-HILDEBRAND, Directeur "Union Européenne" Ministère du Travail et des Affaires sociales (Allemagne)







Bien à vous,

Morgane BRAVO


*Photos : Morgane BRAVO

***LA FRANCOPHONIE...***


Site internet TV5 Monde

***Dans son acception la plus large, elle englobe l'ensemble des actions de promotion du français et des valeurs qu'il véhicule. Au sens institutionnel - on l'écrit alors avec un F majuscule -, elle qualifie l'organisation internationale de la Francophonie qui rassemble 55 États et gouvernements membres et 13 observateurs.

www.francophonie.org (Lien ci-dessus))

Qui sont les francophones ?
Plus de 200 millions de personnes parlent français dans le monde.
Le français compte parmi les grandes langues de communication de la planète. S'il est moins parlé que le chinois ou le hindi, il est, avec l'anglais, la seule langue présente sur tous les continents.
Le français est l'une des deux langues de travail à l'ONU, l'une des deux langues officielles du Comité international olympique et la langue principale de l'Union africaine.

Qui enseigne le français à l'étranger ?
Les opérateurs de la Francophonie, en étroite concertation avec la France et les 850 000 professeurs de français dans le monde, évaluent la demande et élargissent l'enseignement à de nouveaux publics.
Les lycées français et les établissements homologués à l'étranger contribuent amplement à la diffusion du français. Ce réseau unique de plus de 440 établissements, implanté dans 135 pays, accueille plus de 250 000 élèves français et étrangers.

TV5 Monde apporte aussi son soutien aux professeurs de français avec son programme "Enseigner le français avec TV5 Monde" et "Apprendre le français avec TV5 Monde".

TV5 Monde la télévision internationale en langue française
Avec plus de 176 millions de foyers recevant TV5 Monde sur les cinq continents et 59 liaisons satellitaires, TV5 Monde, deuxième chaîne au palmarès des télévisions internationales, offre 24 heures sur 24, des regards croisés sur le monde.

www.tv5.org (FR)

France 24
Lancée en décembre 2006, France 24 est la première chaîne française d'information internationale en continu. Elle est diffusée en français, anglais, arabe et bientôt en espagnol.
France 24 est distribuée en Europe, au Proche et Moyen Orient, en Afrique et dans les villes de New York et Washington D.C. Elle étendra ensuite sa couverture au monde entier.

www.france24.com (FR)

Radio France internationale (RFI)
Première radio internationale de langue française, RFI œuvre au service de la promotion et de l'apprentissage du français. Le site "la langue française" de RFI propose deux espaces avec des activités pour apprendre et des ressources pour enseigner.

www.rfi.fr (FR)


Source : Ministère des affaires étrangères et européennes

Wednesday, September 10, 2008

*L'OCDE critique les rythmes scolaires français*


***Le rapport annuel pose à nouveau la question de rythmes des élèves français, à l'heure où le passage à la semaine de quatre jours continue de faire débat.

Encore un effort ! Tel est le constat de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) dans Regards sur l'éducation sur les réformes du primaire. Si la suppression du samedi matin a permis aux écoliers français de se retrouver dans la moyenne de l'OCDE en terme de temps d'en­seignement, l'organisation pointe un rythme encore trop lourd au regard des pays les plus performants. Pour les élèves de 9 à 11 ans, la moyenne de l'OCDE se situe à 810 heures, tandis que les écoliers français absorbent 887 heures de cours. L'Irlande, l'Italie ou les Pays-Bas, champions avec 1 000 heures d'enseignement pour cette classe d'âge, dépassent la France. En baissant de 70 heures ce nombre d'heures, la France revient ainsi dans la moyenne. Mais au-delà des petits Finlandais, qui affichent 640 heures par an. Même différence au collège et au lycée, ce qui conduit à placer les Français dans le peloton de tête des élèves les plus surchargés.

Reste le rythme des élèves, un point sur lequel l'OCDE est critique. Car là où les jeunes Français ont un temps de travail concentré sur 35 semaines, la moyenne de l'OCDE se situe à 38 semaines. Plus : la semaine de quatre jours, qui est devenue la norme dans plus de 80 % des écoles françaises depuis la réforme de cette rentrée, est une spécificité française. Alors que les pays nordiques, qui affichent de bonnes performances, sont adeptes d'une journée allégée qui va de pair avec des vacances plus courtes. Les Pays-Bas, notamment, ont dans le primaire un emploi du temps réparti sur 40 semaines à raison de 5 jours par semaine.

Le modèle finlandais

Champions toute catégorie, avec les Mexicains, les petits Da­ nois travaillent sur 42 semaines avec un temps scolaire pour les 9-11 ans de 783 heures. Selon le chronobiologiste et spécialiste des rythmes de l'enfant François Testu, «l'enfant a besoin de régularité dans son rythme. Ce n'est pas la semaine qu'il faut alléger, mais la journée…».

Autre élément, soulevé par les experts de l'organisation, la question du volume horaire est directement liée aux différentes formes d'enseignement. «Les en­seignants finlandais, notamment, alternent beaucoup plus dans le primaire les cours didactiques, les activités en petits groupes et les ateliers, explique Bernard Hugonnier, directeur adjoint à la direction de l'éducation de l'OCDE. C'est une piste qui pourrait être explorée.»

De son côté, Éric Charbonnier, expert en éducation à l' OCDE, note qu' «avec des horaires trop chargés, les enfants sont plus vulnérables au décrochage scolaire. D'autant qu'ils ont moins la possibilité de rattraper leur retard le soir». Quant au travail scolaire pendant les vacances, il est inégalement pratiqué par les élèves.

Selon l'OCDE, toutefois, les volumes horaires et leur répartition n'expliquent pas, loin de là, l'efficacité d'une politique éducative. Car la France, qui dépense quelque 6 % de son produit intérieur brut à l'éducation, soit plus que la Finlande particulièrement, se situe à la 21e place de l'évaluation 2006 PISA de la performance des élèves de 15 ans en culture scientifique.

«En France, les salaires des enseignants et les effectifs des classes sont dans la moyenne de l'OCDE. Si la dépense d'éducation est élevée, c'est qu'elle est consacrée à un rythme scolaire lourd», estime Éric Charbonnier. D'autres éléments diffèrent entre ces deux pays. «Le secret de la Finlande, souvent considérée comme un modèle, repose notamment sur la sélection des enseignants, leur intégration dans la société et la considération dont ils bénéficient, ce qui n'est pas le cas en France», poursuit-il .

Aude Sérès
Le Figaro
09/09/2008

Tuesday, September 9, 2008

***Le tunnel de La Défense interdit au plus de 3,5 t***


***Le tunnel de la Défense sera interdit aux poids lourds de plus de 3,5 t à compter du 19 août 2008, dans les deux sens. Cette mesure d’interdiction a été prise dans le cadre de l’opération de rénovation du tunnel de la Défense. En effet, celui-ci nécessite d’importants travaux de mise aux nouvelles normes de ses équipements de sécurité. C’est pourquoi, durant la période des travaux de quatre ans, pour des raisons de sécurité, il a été décidé de reporter la circulation des poids lourds sur le réseau de surface. Ils consisteront en la création d’un système centralisé et opérationnel permettant de surveiller et d’agir encore plus rapidement en cas d’accident.
Dans ce but plusieurs aménagements sont prévus par la DIR Île-de-France :
- La détection automatique d’incidents par l’installation de caméras supplémentaires,
- La mise en place de dispositifs de fermetures des accès commandés à distance,
- Une gestion technique centralisée pour la fluidité du trafic,
- L’amélioration de la radiocommunication,
- La création de nouvelles issues de secours et réaménagement de certaines d’entre elles,
- Des dispositifs innovants seront mis en place pour assurer une meilleure auto-évacuation des usagers en cas d’incident grave (meilleures signalisations des issues, signalisations sonores…)
- La tenue au feu du tunnel sera renforcée pour améliorer la capacité de résistance au feu,
- Les systèmes de ventilation et de désenfumage seront améliorés.
La mise aux normes du tunnel de la Défense s’inscrit dans un vaste programme de rénovation des 22 tunnels des voies rapides du réseau routier national d’Île-de-France. Bien que la mesure d’interdiction prévoie un transfert du trafic vers la RD 914 et le boulevard circulaire, il est vivement conseillé aux conducteurs de poids lourds d’éviter la zone. Des panneaux d’information sur l’ensemble du réseau routier francilien vous informeront de cette interdiction en vous incitant à emprunter d’autres itinéraires pour éviter les risques d’engorgement du quartier de la Défense. Les travaux du tunnel de la Défense seront réalisés en plusieurs phases. Ils dureront au total 4 ans. L’interdiction sera effective pendant toute cette période.

Défense 92

*Plus d'infos : Lien ci-dessus!

Monday, September 8, 2008

***Conférence sur les nouveaux services...à Paris : Pour de nombreux invités le dîner & la conférence sont restés virtuels...!***


***A propos de la Conférence sur les nouveaux services et les nouveaux réseaux de la société de l'information, de l'internet et des médias à Paris :

"La présidence française organise une conférence " i2010 " qui s'inscrit dans la stratégie européenne visant à promouvoir l'économie numérique et la société de l'information en Europe."

***Pour de nombreux invités le dîner et la conférence sont restés virtuels! Très mauvaise organisation!!!

Voilà: de nombreux invités ont reçu cette invitation par mail:



Sur place, au "CLUB MED WORLD", après une longue queue, pas de badge, leur nom n'étant prétendûment pas sur une liste de personnes "accreditées"...

Une autre queue (aussi longue!) pour vérifier pourquoi...

***Réponses données : vous n'est pas accrédité et l'endroit est trop petit... nous faisons entrer notre délégation en priorité... Même réponse pour des personnes ne parlant pas français...

*On a vérifié qu'on laissait par ailleurs entrer des connaissances non inscrites!!!

***Pour conclure,

quelle honte : ORGANISATION DESASTREUSE : quelle image de la Présidence française au vu de cette conférence!!!

Je vous laisse juger...!

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Friday, September 5, 2008

***Conférence-Débat : Usages du Web 2.0 dans les entreprises...: CCIP***


François BRIANDET, ORACLE. François LAURENT, Vice-président de l'ADETEM & Martin DUVAL, CEO & Founder Bluenove

***La conférence a eu lieu le Jeudi 4 septembre de 16h30 à 19h00. A l'Echangeur PME de la CCIP :

Usages du Web 2.0 dans les entreprises : Blogs, Wiki, réseaux sociaux, vidéo, veille…

Le Web 2.0 et tous ses services basés sur la communication et les échanges entre utilisateurs est aujourd'hui de plus en plus utilisés dans les entreprises.
Nombreux sont désormais les outils disponibles, aussi bien pour produire de l'information (blog, Wiki), la partager (documents, audio, photos, vidéos), la stocker, et l'échanger au sein de communautés comme les réseaux sociaux.

Programme :

*Animation : Frédéric DESCLOS délégué Echangeur PME

Table ronde
Présentation des différents outils et services web 2.0 utilisés dans les entreprises
Par François BRIANDET, ORACLE

Zoom sur le marketing 2.0
Par François LAURENT, Vice-président de l'ADETEM

Zoom sur le mobile 2.0
Par Martin DUVAL, CEO & Founder Bluenove

Partages de documents et videos :
Par Audrey HARRIS Webparnership manager Dailymotion

Par Loic LEMEUR , Seesmic (en visio depuis les USA)

Création de contenu et Widgets
Par Stefan Lechère , VP Business netVibes

Veille et information :
Par Adrien PLAT, Responsable Marketing Wikio
Par Christophe Lauer, Web & Live Microsoft France

Réseau Sociaux :
Par Olivier Fécherolle DGA Viadeo

Témoignages d'entreprises
Questions réponses


*Visionnez la conférence d'un simple clic : Lien ci-dessus!


***FELICITATIONS A Frédéric DESCLOS Délégué Echangeur PME :
CONFERENCE TRES UTILE, INTERESSANTE & CONVIVIALE!!!***


***L'ECHANGEUR PME-Le 16 Octobre de 9h00 à 12h30 : ATELIER RESEAUX SOCIAUX.
Présentation par André DAN, Pdg de Challengy***0820 012 112


Cordialement,

Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com

*Photo : Morgane BRAVO

Monday, September 1, 2008

*Un paradoxe français...*


***Voici donc venu le temps des gommes neuves et des crayons taillés. Des protège-cahiers et des résolutions de rentrée. La France au travail, après deux mois d'été. La France et ses espoirs de boulot : l'an passé, 2,9 millions de personnes étaient sans emploi, mais exprimaient le souhait de travailler, nous dit l'Insee (enquête "Emploi 2007, Insee première, août 2008"). Et sur les 25,6 millions ayant un travail, 1,4 million occupés à temps partiel souhaitaient travailler davantage et 1,6 million d'autres déclaraient vouloir en changer : le souhait de progresser vers un Graal plus intéressant ou mieux payé, la crainte, aussi, de perdre son travail. Mieux vaut rester maître de son destin, anticiper.

C'est important, le travail. Très important même pour les Français. Avant l'été, le Centre d'études de l'emploi (CEE) relevait qu'ils sont, en Europe, parmi ceux qui lui accorderaient le plus d'importance. Si les Britanniques et les Danois sont 40 % à déclarer le travail "très important", les Français sont 70 %, caracolant en tête de l'ancienne Europe des Quinze.

Et pourquoi donc ? Par souci du devoir à accomplir (un sentiment partagé par plus de la moitié des Européens) ? Pas franchement. Par crainte du chômage (la corrélation est souvent vérifiée, ouvriers, employés et chômeurs associant davantage et plus directement que les cadres bonheur et travail) ? Pas seulement. Mais parce qu'ils auraient (nous aurions), plus que les autres, "la volonté de s'épanouir au travail".

Fouillant diverses enquêtes internationales, Dominique Méda et Lucie Davoine, auteurs de l'étude, font observer que les Français affichent les attentes les plus fortes à l'égard de l'intérêt du travail, qu'ils attendent plus intensément de lui qu'il soit un lieu de "réalisation" de soi, d' "accomplissement", de développement de ses capacités. Un lieu qui donne du sens. Un moyen, aussi, de nouer des liens privilégiés au sein d'un groupe. Ces attentes, sur un mode très affectif, ne seraient pas fonction du niveau de richesse. Et les jeunes accentueraient la tendance. OK pour investir de l'énergie au boulot à condition d'avoir du plaisir, vite, ici et maintenant, et que celui-ci revête de la valeur à leurs yeux.

Le paradoxe, relèvent les analystes, réside dans le fait que, dans le même temps, si les Français sont les plus nombreux à déclarer le travail " important", ils sont également les plus nombreux à souhaiter le voir occuper... moins de place dans leur vie (la moitié des Britanniques, Belges, Suédois, sont ainsi, comme les deux tiers des Français).

Et pourquoi donc ? D'abord, suggèrent Mmes Méda et Davoine, parce que la sphère du travail, à l'usage, se révèle incapable de combler les attentes en question ; parce que celle-ci est vécue, apparemment plus qu'ailleurs, comme "une activité génératrice de mal-être et de stress" - aucune gratification (revenu, sécurité de l'emploi) ne parvenant à dissiper le malaise. C'est en France que les relations hiérarchiques sont les moins bien vécues (loin derrière l'Allemagne et l'Irlande), les Français se sentant moins l'objet de la confiance et de l'attention de leurs supérieurs quant à leurs capacités, moins autonomes dans leurs tâches, insuffisamment payés, et moins consultés qu'ailleurs en cas de réorganisation du travail.

La spécificité française s'expliquerait aussi parce qu'à l'instar des autres pays, et plus encore qu'eux, le travail, même jugé important, doit dorénavant permettre d'assurer et de concilier d'autres investissements dans d'autres lieux de "réalisation", consommateurs de temps : à commencer par la famille. Cela se retrouve dans les kiosques. "Travail, comment ne plus le subir ?" titre ce mois-ci le magazine Psychologies...

Jean-Michel Dumay
31.08.08.
LE MONDE