Tuesday, April 29, 2008

***Le nationalisme chinois à l'épreuve***

***La virulence et l'ampleur des critiques internationales contre la Chine depuis le début des troubles au Tibet ont laissé Pékin interdit. La réaction des autorités, malgré l'utilisation des techniques modernes d'information à des fins de propagande, est dans la nature de ce régime aux réflexes datés : incompréhension, repli, intolérance. L'annonce, vendredi 25 avril, par les autorités chinoises qu'elles sont prêtes à renouer le dialogue avec le dalaï-lama indique une ouverture même si, à ce stade, on ne peut que spéculer sur sa portée réelle. Il pourrait s'agir d'un geste sans lendemain, destiné à apaiser les Occidentaux, et garantir le succès des Jeux olympiques.

Le caractère obsolète de ce régime n'empêche certes pas la Chine d'avoir changé : les actuels dirigeants ont pris la mesure des défis écologiques, sociaux et économiques à relever pour arrimer une prospérité toute relative parmi l'ensemble du milliard 300 millions de Chinois. On parle d'"ouverture", de "démocratisation", on insiste sur le soin mis à enrayer la catastrophe écologique annoncée, on assure être conscient du fossé entre riches et pauvres.

Le régime de Pékin accepte de jouer le jeu de la mondialisation quand cela lui sied, pour des raisons essentiellement économiques. Mais il n'est pas question pour lui de reconnaître que son appartenance à un monde globalisé suppose un certain nombre de devoirs et d'obligations : si, depuis l'étranger, certains osent reprocher au pouvoir son bilan globalement calamiteux en matière de droits de l'homme, la Chine-bernard-l'hermite rentre dans sa coquille. Au nom d'une exception politique et culturelle qui interdirait au reste du monde toute "ingérence" dans ses affaires intérieures... Pékin estime toujours ne pas avoir à rendre de comptes. La propagande s'offusque de la couverture médiatique des derniers événements au Tibet par les médias occidentaux et les autorités bouclent ce territoire redevenu pays interdit.

Comparé récemment par les services de propagande à un "loup avec un visage humain et un coeur de bête", le dalaï-lama fait les frais du retour à une sémantique qui fleure bon les métaphores les plus grotesques de la révolution culturelle... Dans un tel climat, on se demande à quoi vont bien pouvoir aboutir les discussions entre le "loup" et les représentants chinois...

Alors que Pékin ne cessait de mettre en exergue l'exercice de son soft power diplomatique qui consiste, notamment, en une participation accrue de ses forces armées à des opérations de maintien de paix, en une volonté affichée de s'associer aux efforts internationaux pour enrayer le génocide au Darfour ou résoudre les questions nucléaires en Iran ou en Corée du Nord, la Chine, blessée, s'est soudain figée.

Ressort alors le souvenir des vieilles humiliations, quand les troupes franco-britanniques détruisirent le Palais d'été de Pékin (1860) et lorsque les Occidentaux imposèrent à l'empereur une série de "traités inégaux".

Il est toujours savoureux de voir ces vieilleries remâchées dans la bouche d'officiels ou des jeunes radicaux antifrançais qui ont récemment défilé aux cris de "Boycottons Carrefour !" : le régime n'a jamais eu ni le courage ni la volonté de faire face aux récents errements d'un système totalitaire dont il est l'héritier. Mao n'était-il pas "positif" à 70 %, comme l'a énoncé le pouvoir depuis la fin de son règne ?

Fouiller dans les désordres du passé risquerait de saper les fondements de l'Etat-parti. Mieux vaut, en ce début de XXIe siècle, rappeler les excès des puissances coloniales : cela permet à la Chine de se poser en victime de ces "diables d'étrangers", donneurs de leçons.

En termes d'image, le bilan de ces dernières semaines est désastreux pour les caciques de la cité impériale post-communiste. Les Jeux devaient marquer le retour en fanfare de la Chine dans la cour des grands des pays respectables.

Certes, "le socialisme à caractéristique chinoise" - qui n'est ni socialiste et ni caractéristique de la Chine - a réussi en un quart de siècle à tirer des centaines de millions de personnes de la pauvreté, favorisé l'émergence d'une classe moyenne et l'embryon d'une société civile, permettant aux citoyens de disposer d'une plus grande latitude pour défendre certains de leurs droits. Mais après s'être efforcée de polir sa réputation afin de prouver qu'elle était devenue fréquentable, la Chine semble soudain renvoyée à son image de régime autoritaire, infantilisant ses citoyens et dédaigneux des aspirations de certaines de ses minorités. Si l'on devait assister au retour d'une démonisation sans nuance de la Chine par une partie de l'opinion publique mondiale, le régime en serait le premier responsable.

Le système n'est heureusement pas aussi monolithique qu'il y paraît. La muraille est fendillée, les audacieux glissent des messages dans les pierres. Le rédacteur en chef adjoint du grand hebdomadaire publié à Canton, le Nanfangzhoumo, a écrit récemment un article où il reconnaît implicitement l'importance du dalaï-lama pour les Tibétains en tant qu'autorité spirituelle et recommande à mots couverts l'établissement d'un dialogue entre le chef de l'église bouddhiste tibétaine et la Chine... Aurait-il été écouté ? Y a-t-il, au sein de l'appareil, des forces modérées à l'oeuvre ? Il est vraisemblable que certains clans en concurrence ou en désaccord s'opposent sur les décisions à prendre.

Car le gouvernement fait face au défi le plus embarrassant qu'il lui ait été donné de relever depuis fort longtemps : le climat est maussade. Certains clignotants se sont allumés. Inflation en hausse, flambée des prix des denrées alimentaires de base, instabilité des campagnes, stagnation des exportations. Les hiérarques pékinois ne peuvent se permettre de perdre la face en cas d'échec des Jeux olympiques. La fête est-elle déjà gâchée ? C'est à Pékin de prendre les décisions qui s'imposent pour que le rendez-vous avec la reconnaissance internationale de la Chine attendue avec fébrilité par le peuple chinois ne soit pas terni. Les caciques chinois ont cependant des alliés : la plupart des pays occidentaux, qui, depuis belle lurette, évitent de fâcher la Chine en la critiquant autrement que de manière formelle sur les droits de l'homme et le Tibet, pourraient bien se satisfaire d'un geste habile de Pékin. Et tant pis si la reprise du dialogue avec le dalaï-lama reste sans lendemain et ne règle rien sur le fond.

Bruno Philip
LE MONDE
29.04.08.


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courriel :

philip@lemonde.fr

Correspondant à Pékin

Tuesday, April 22, 2008

***Quatre ans pour réhabiliter le Sentier...***

***Le conseil de Paris a voté hier le lancement d'une grande opération de réhabilitation du Sentier. Les propriétaires recevront des aides importantes:

INSTALLATIONS électriques obsolètes, problèmes d'évacuation des eaux usées, appartements sans confort et suroccupés... le Sentier, quartier des grossistes du centre de Paris, va mal. Il y a encore à peine deux semaines, le spectaculaire incendie d'un atelier de textile a failli se propager aux immeubles alentours, vétustes donc très vulnérables aux flammes.

C'est pour éviter un drame et réhabiliter ce secteur du II e arrondissement que le Conseil de Paris a voté hier soir le lancement d'une grande opération d'amélioration de l'habitat (Opah). Une opération déjà menée dans de nombreux arrondissements comme les III e , X e ou XVIII e , qui consiste à aider les propriétaires à réaliser des travaux. « Le but est de remettre aux normes tout le quartier, résume Jean-Yves Mano, l'adjoint au maire de Paris chargé du logement. De le rendre vivable et sûr pour ses habitants. Et de préserver le patrimoine architectural. »

Pourquoi s'atteler maintenant au II e ? « Tout le monde savait qu'il y avait des problèmes ici, explique Jacques Boutault, le maire vert de l'arrondissement. Mais l'étude réalisée récemment par un cabinet d'urbanisme pour les recenser a été édifiante. Vétusté, dégradation du bâti, problèmes d'humidité et de peinture au plomb... » Objectifs de cette opération programmée sur quatre ans : traiter au moins 20 des 30 immeubles répertoriés comme vétustes, réhabiliter 120 logements, en remettre 25 sur le marché et empêcher la flambée des loyers dans une centaine d'autres.

« Dès les prochaines semaines, un appel d'offres va être lancé pour choisir le cabinet d'urbanisme chargé de piloter l'opération, précise Jean-Yves Mano. Et celui-ci devrait commencer à travailler dans six mois. » Avec des moyens très importants : grâce aux 3 M€ débloqués par la Ville de Paris et l'Etat, les propriétaires d'immeubles dégradés pourront bénéficier d'aides pouvant atteindre 70 % du montant des travaux.

« Mais selon des conditions de ressources et des normes strictes, ajoute Jacques Boutault. Ils auront également des aides pour financer des travaux écolos comme l'isolation de leurs logements. » Et pourront recevoir gratuitement des conseils d'architectes, de conseillers techniques et de financiers. Cette opération ne durera que jusqu'en 2012. Ensuite, les propriétaires qui n'auraient pas fait les travaux obligatoires pourraient être sanctionnés...

Violette Lazard
Le Parisien
22 avril 2008

Monday, April 21, 2008

***Forum « Paris Ile-de-France »***

***Forum « Paris Ile-de-France » qui s’est déroulé le 31 mars dernier au MEDEF.

*Ci-dessus le compte-rendu!

Sunday, April 20, 2008

***Les architectes dévoilent leur Grand Paris...***


***Dix équipes désignées par concours esquisseront des propositions pour la métropole parisienne dont rêve Nicolas Sarkozy. Premières idées avec Jean Nouvel, Dominique Perrault, Richard Rogers…

«Un nouveau projet d'aménagement global du Grand Paris». Nicolas Sarkozy l'appelle de ses vœux. Lors de sa conférence de presse du 8 janvier, il a affirmé qu'il ne laisserait pas cette ambition «s'enliser», provoquant une contre-attaque du maire de Paris, Bertrand Delanoë. Désormais, architectes et urbanistes vont s'emparer du sujet. Pour faire suite à la volonté présidentielle, le ministère de la Culture a lancé fin décembre une compétition internationale afin de choisir dix ­équipes, qui rassembleront architectes, sociologues, historiens, ­poli­tologues… «Il s'agit d'une consultation en recherche et développement, précise-t-on au ministère. Les dix groupes réfléchiront ensemble à ce qu'est une grande métropole au XXIe siècle et devront aussi faire des propositions d'orientations pour le Grand Paris.» Les participants, qui devraient être désignés fin février, travailleront pendant six mois. Le fruit de leur réflexion sera publié et exposé en novembre à la Cité de l'architecture et du patrimoine.

Les propositions devraient aussi être épluchées à l'Élysée, où d'autres initiatives sur la question du Grand Paris pourraient être lancées dans les mois à venir. Pas étonnant alors que les professionnels se montrent motivés. Pour l'architecte Dominique Perrault, ils ne peuvent être absents du débat «sinon cela veut dire qu'on n'est pas engagé». Sans attendre, architectes et urbanistes livrent déjà quelques pistes, à commencer par celle d'une ville «polycentrique».

Créer une unité de l'agglomération

Pour beaucoup, l'agglomération parisienne ne peut en effet continuer à s'enrouler comme un escargot autour d'un cœur historique, mais doit créer de nouveaux centres, constitués autour d'activités économiques fortes ou d'institutions emblématiques. «On peut trouver dix lieux magiques, bien desservis, où l'on imaginerait des projets fantastiques», pense l'urbaniste Bruno Fortier. François Ascher, également urbaniste et sociologue, dit même qu'il «faut probablement créer de nouvelles “villes nouvelles”, même si l'on peut discuter de l'appellation, qui répondront au besoin massif de logements». L'architecte Jean Nouvel défend aussi l'idée de dix sites d'intervention mais les imagine plutôt sur des «zones sensibles, ghettoïsées, où l'on mènerait des opérations e xpérimentales en accélérant actions et budgets». Toutefois, pour l'architecte, tout ne passera pas par de grands chantiers : «La ville ne se change pas d'un coup de baguette. Il y a des choses de l'ordre du sensible : où densifier ? Comment équilibrer le minéral et le naturel ? Il faut créer les conditions d'une évolution urbaine et le faire en terme de plaisir de vivre.»

Une autre question sera le périmètre de ce Grand Paris : doit-il absorber la seule petite couronne ou s'étendre jusqu'à Roissy ou Marne-la-Vallée ? Et cette ligne de frontière doit-elle être étanche, comme le pense l'architecte Claude Vasconi ? Selon lui, «Paris doit être puissamment délimitée. Il faut en effet que la ville cesse de faire tâche d'huile et consomme sans arrêt du territoire». Pour le ­Britannique Richard Rogers, conseiller du maire de Londres, on doit «créer une ceinture verte autour de la ville. À Londres, nous avons décidé qu'il n'y aurait pas d'expansions futures et qu'on ne bâtirait que sur les zones déjà construites».

Un Grand Paris permettra également de faire fi des actuelles strictes limites administratives. «On va pouvoir établir une ­nouvelle cartographie où les territoires seront plutôt liés à des réalités géographiques», estime Dominique Perrault. Ainsi des quartiers situés en bordure de Seine ou autour d'un grand parc seraient traités de manière cohérente et non plus différemment à chaque fois que l'on change de commune.

Pour Laurent-Marc Fischer, de l'agence Architecture-Studio, il sera également crucial de créer une unité de l'agglomération. Il faudra notamment réfléchir à lui donner une identité de «capitale dans le monde, en la dotant d'équipements d'échelle internationale». Il faudra débattre d'éventuels grands chantiers et, à n'en pas douter, la question de la construction de tours sera au cœur des discussions. «Mais l'unité passera aussi par le détail, et par la création d'éléments ponctuels récurrents», ajoute Laurent-Marc Fischer. Le Grand Paris devra aussi soigner sa signalétique et ses bordures de trottoirs.

Marie-Douce Albert
17/01/2008
Le Figaro








*Photos : Morgane BRAVO

Thursday, April 17, 2008

******De l’intérêt des réformes...!******


***Jean Chrétien, ancien Premier Ministre du Canada, était l’invité de « Réforme Hebdo », animé par Jérôme Chartier le vendredi 11 avril. Il est venu parler de son expérience de la réforme et des procédés qu’il a engagés pour désendetter son pays qui, à son arrivée au pouvoir, souffrait d’un déficit budgétaire de 42 milliards de dollars :

*Le 11 avril, Jean Chrétien, ancien Premier Ministre du Canada était l’invité de « Réforme Hebdo », rendez vous hebdomadaire consacré à la réforme animé par Jérôme Chartier.

Jean Chrétien, qui a dirigé le Parti Libéral Canadien pendant 13 ans, a débuté sa carrière politique en 1963 en étant élu député. Ministre des Finances entre 1977 et 1979, Ministre de la Justice entre 1980 et 1982, Jean Chrétien devient Premier Ministre du Canada en 1993 et le restera jusqu’en 2003.
Expert en économie, Jean Chrétien a endigué le déficit public du Canada qui s’élevait à 42 milliards de dollars.

Les chiffres de la semaine

111,92 milliards de dollars : c’est le prix du baril de pétrole à la date du 9 avril

2% du PIB : c’est l’objectif de déficit pour 2009

3,7% du PIB : c’est l’objectif de croissance mondiale, la France prévoit entre 1,7% et 1,9% de croissance.

8% : c’est le taux de syndicalisation en France en 2005, la moyenne européenne est de 25%.

945 milliards de dollars : c’est le montant estimé de la crise bancaire selon le FMI.

6,1% : c’est l’augmentation du nombre d’embauches en 2008 par rapport à 2007.

166 : c’est le nombre de mesures économiques annoncées devant le Conseil de Modernisation des Politiques Publiques.


* * *

Parlons réformes

Une période difficile à court terme pour de grands bénéfices à long terme

Lorsque Jean Chrétien est devenu Premier Ministre du Canada, le pays souffrait d’un déficit public de 42 milliards de dollars et représentait 16,2% du PIB.
L’objectif du Gouvernement de Jean Chrétien était de réduire ce déficit à hauteur de 3% et de réformer l’Etat à long terme.

Pour tenir ses engagements, Jean Chrétien a misé sur un programme réaliste et réalisable. Le budget de l’Etat de 121 milliards de dollars est passé à 101 milliards de dollars et des coupes budgétaires ont donc été opérées. Tous les ministères ont été touchés.

L’augmentation du nombre de percepteurs d’impôts a permis de remplir les caisses de l’Etat. De plus, des primes de départ en retraite ont été proposées aux travailleurs les plus âgés.

Lorsqu’avec l’aide de la croissance économique, l’Etat canadien est arrivé à produire un excédent budgétaire, la redistribution de ce surplus s’est organisée en trois mouvements. 50% de ce surplus a permis d’investir dans les programmes sociaux, les universités et la recherche. 25% ont permis la réduction d’impôts et les 25% restants étaient dédiés au remboursement de la dette.

Les réformes entreprises par Jean Chrétien ont été bien accueillies par ses concitoyens ayant compris assez facilement qu’il s’agissait « d’une période difficile à court terme pour obtenir de grands bénéfices à long terme ».

* * *

La parole aux internautes

Après la présentation de son action au gouvernement Canadien, Jean Chrétien a répondu à des questions posées à la fois par les internautes et relayées par Thierry Solère, président de la fédération numérique de l’UMP, et par quelques adhérents invités à assister à l’enregistrement de l’émission :

Question des internautes

Les réformes sont incontournables et urgentes, comment les rendre stables même si le Gouvernement change ?
Jean Chrétien, a donné sa vision des choses, pour lui, les déficits ne doivent pas être davantage creusés. Il convient même de diminuer certaines dépenses pour garder un niveau de déficit qui puisse être résorbé.

Comment gouverne t on 10 années avec 3 majorités consécutives ? A-t-il été simple pour vous de créer des groupes unis et solidaires ?
Le système politique Canadien prévoit beaucoup de rencontres et réunions entre le gouvernement et ses parlementaires. Ainsi, l’exercice d’expression du Premier Ministre devant la chambre des communes était une performance habituelle et fréquente qui permettait d’entretenir le lien nécessaire au bon exercice du pouvoir.

Questions des adhérents

Christophe : De quelle façon avez-vous réussi à créer de la croissance génératrice d’emplois ?Avez vous usé de mesures spécifiques ?
Le Canada a beaucoup investi dans les universités et a ainsi crée 2000 chairs d’excellence permettant de passer « de la perte des cerveaux au gain des cerveaux ». pour Jean Chrétien, « la compétition de demain est dans les cerveaux » et dans la capacité à les créer et à leur donner des outils capables de développer de la compétitivité. Le fondateur du groupe « Blackberry » est par exemple canadien et a effectué son cursus dans une université canadienne.

Robert : Les réformes structurelles se sont apparemment faites de manière plus naturelle au Canada qu’en France. Pensez vous que ce soit du au faible taux de syndicalisation de la France ?
Il est vrai qu’il y a davantage de syndicalisation au Canada qu’en France. La France a aussi de particulier que la majorité des décisions sont prises à Paris alors qu’au Canada, il existe des gouvernements territoriaux.

Philippe : Que pensez vous du déficit de système de santé agrégé dans le budget de l’Etat ?
Il s’agit d’un domaine ou l’équilibre budgétaire est forcément très fragile du fait du vieillissement de la population. Le système de santé canadien est public et est entièrement financé par les taxes. Le système français est bon mais devra être réformé pour résorber son déficit.

Ihajeb : Pendant votre mandat, le Canada essayait d’occuper le devant de la scène internationale, qu’en pensez vous aujourd’hui ?
Le Canada a refusé de s’engager aux côtés des Etats-Unis et de la Grande Bretagne en Irak. C’était la première fois dans l’histoire que le Canada ne s’engageait pas avec les Etats-Unis. En revanche, le Canada est très engagé dans la lutte contre les Talibans en Afghanistan et a envoyé un contingent de quelques 2500 hommes sur ce territoire sous l’égide des Nations Unies.

UMP

Wednesday, April 16, 2008

***INSTITUT DU MENTORAT ENTREPRENEURIAL : LA PROMOTION 2008 PREND SES MARQUES!***

M. Régis LABEAUME,
Maire de la Ville de Québec.


***Importé du Québec, le mentorat entrepreneurial prend ses marques avec la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris.


*Objectif : Aider les jeunes PME performantes à bien négocier le cap de la croissance.


Des mentors pour faire grandir les gazelles!


Le 15 Avril 2008.

Photos : Morgane BRAVO


























































M. Frank VIDAL,
Directeur Advancia Negocia.
















M. Pierre SIMON,
Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris,
Président de l'Institut du Mentorat, Entrepreneurial.

M. Dominique RESTINO,
Vice-Président de la CCIP-Paris,
Président Délégué de l'Institut du Mentorat, Entrepreneurial.


***Félicitations & Bonne Chance!!!***

Bien à vous,
Morgane BRAVO

Tuesday, April 15, 2008

***Fusion des départements de la petite couronne : Avis de Roger Karoutchi***


***Roger KAROUTCHI, Secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement et Président du groupe Majorité Présidentielle au Conseil régional d’Ile-de-France salue la qualité des réflexions de son ami le sénateur Philippe Dallier sur le « Grand Paris » mais rejette la proposition de fusion des départements de Paris et de la petite couronne.

Cette proposition est sans doute intellectuellement intéressante mais elle présente trois inconvénients majeurs :

elle est politiquement irréaliste car aucun des quatre départements concernés ne s’est déclaré favorable à cette solution, elle focalise le débat sur le choix de la structure et non sur les projets et les compétences qui pourraient être traités dans le cadre du Grand Paris, elle exclut la possibilité d’une participation de l’Etat et de la région à la future entité, ce qui conduirait à écarter deux acteurs essentiels pour le développement de la région capitale.

C’est pourquoi, Roger Karoutchi souhaite l’élaboration d’une structure spécifique à la région parisienne créée par la loi et qui rassemblerait l’Etat, la région, les départements et les communes.

**Cette structure pourrait avoir comme compétences :

* La gestion des grands gestes architecturaux et urbanistiques (création d’éco-quartiers, d’un grand campus universitaire…),

*L’attractivité économique (développement d’un grand centre d’affaires à l’Est,…)

*La gestion des grands projets fédérateurs (Métrophérique, l’aménagement des portes de Paris …).

Monday, April 14, 2008

******Intervention de Laurence Parisot : Promotion 2008 de "Nos Quartiers ont des Talents"***

***Intervention de Laurence Parisot au lancement de la promotion 2008 de "Nos Quartiers ont des Talents" :

Le 27 mars 2008 Espace Grande Arche de la Défense.

***Les vins de pays d'Oc : Cocktail à Paris...leur nouvelle gamme***


***Les vins de pays d'Oc :

ont invité à découvrir leur nouvelle gamme "Style".

*Dans un des temples de la mode parisienne..."Brasserie Printemps" (Bd. Haussmann),

Cocktail dînatoire, le 9 avril 2008 à partir de 20h00...

*Pays d'Oc Style rouges
*Pays d'Oc Style blancs
*Pays d'Oc Style rosés

*Cocktail salé
*Cocktail sucré



Morgane BRAVO









***Félicitations...Très bons!***





*Photos : Morgane BRAVO

Wednesday, April 9, 2008

***La flamme olympique vacille en Europe...***


***Dimanche 6 à Londres et lundi 7 avril à Paris, le passage de la flamme olympique a été fortement perturbé par des manifestants défendant le respect des droits de l'homme en Chine. A quatre mois des Jeux olympiques de Pékin, la presse européenne s'interroge sur l'impact de ces protestations.

Süddeutsche Zeitung (Allemagne)
"Les critiques de la Chine ont réussi le premier acte de leur mise en scène qui ne s'arrêtera pas avant le début des Jeux olympiques. Ils ont profité du parcours mondial de la flamme, une farce marketing, et agissent pour le décrédibiliser", relève Stefan Kornelius. "Pour l'instant, les protestations ciblent le gouvernement chinois. Pékin ne contrôle pas les images. L'entêtement de la Chine à ignorer les protestations témoigne d'une ignorance totale des règles d'une société ouverte. (...) L'extinction de la flamme à Paris était-elle utile ? Pas nécessairement, car, jusqu'à présent, les protestations sont plutôt un signe flagrant d'impuissance. De même, pour les manifestants, tout est question de symbole. Derrière le spectacle, il n'y a pas beaucoup de substance politique. Chaque protestation, chaque symbole, chaque indignation est naturellement légitime. Mais, au final, une question doit subsister : l'objectif est-il atteint, quelque chose a-t-il changé ?"

Gazeta Wyborcza (Pologne)
Seweryn Blumsztajn ne cache pas son contentement à la vue de l'interruption forcée du passage de la flamme olympique à Paris. "Nous, citoyens du monde, avons éteint le feu de la puissance chinoise. Tous les jours, nous sommes désarmés face à l'horreur de la politique mondiale. Et soudain, vient le moment où notre appel sur Internet ou une banderole accrochée à une fenêtre devient un nouvel élément du pouvoir mondial aux mains de gens convenables. J'ai ressenti une certaine émotion lorsque la flamme olympique a été éteinte. Cet événement me rappelle le 14 décembre 1981. (...) [En exil à Paris], nous avions manifesté, avec les leaders syndicaux, contre la proclamation de la loi martiale en Pologne. Derrière nous défilaient cent mille Parisiens. Cette mobilisation n'a été aussi forte nulle part ailleurs. A l'époque, j'étais fier de cette ville et aujourd'hui, je le suis de nouveau."

The Times (Royaume-Uni)
"Qui a dit que le passage de la flamme dimanche à Londres était un gâchis ? Qui a dit que la police avait été 'humiliée' ? J'appellerai plutôt ça un triomphe. Quel est le sens des Jeux olympiques si ce n'est pas une question de persistance, de courage et de bonne volonté envers les étrangers (dans ce cas-là, les Tibétains) ?" demande la chroniqueuse Libby Purves. "Les démocraties occidentales n'avaient pas besoin de cautionner ce relais. Le parcours international de la flamme n'est pas honoré par l'histoire. Hitler l'a inventé en 1936 avec la torche venant de Grèce à l'Allemagne comme un geste pan-aryen. Cela a été abandonné pendant 64 ans, jusqu'à ce que Sydney organise une tournée autour du Pacifique, de nouveau pour des raisons politiques. (...) Partager le triomphalisme chinois n'est pas nécessaire. Pas maintenant, pas avec la souffrance et l'injustice en cours au Tibet. La procession de la torche est clairement politique et n'aurait pas dû être encouragée par nos dirigeants (...). Heureusement, quand la flamme honteuse a atteint Londres, il y a eu suffisamment de protestataires bien avisés pour sauver notre honneur national."

Sur (Espagne)
Le quotidien estime que les incidents qui ont eu lieu à Londres et Paris "choquent frontalement avec les valeurs que devraient incarner les Jeux olympiques et donnent une idée des actes de protestation qui pourraient avoir lieu lors de la compétition, à l'intérieur ou à l'extérieur de l'enceinte olympique. (...) La Chine a commis une énorme erreur en sous-estimant la coïncidence des sociétés démocratiques avec les objectifs fondamentaux de la Charte olympique - 'promouvoir une société pacifique, soucieuse de préserver la dignité humaine' - et en pensant que le succès de cet événement serait garanti par les spectaculaires investissements financiers. (...) [La répression des émeutes au Tibet] a reveillé l'opinion publique mondiale et suscité un courant de sympathie envers la population tibétaine, en rappelant que la Chine possède trop de lacunes en matière de démocratie pour que la compétition sportive puisse être épargnée."

L'Equipe (France)
A Londres le 6 avril, puis à Paris hier, "un même message populaire s'est élevé au passage d'une torche devenue, par l'impéritie du Comité international olympique (CIO) autant que par l'attitude figée de Pékin, un spectaculaire symbole des droits de l'homme", affirme le quotidien sportif. "L'exigence qui a couru de Londres à Paris bien plus vite que les relayeurs de la flamme - devenus paradoxalement cibles des manifestants -, c'est le sursaut que l'on est en droit d'attendre du CIO. Nous espérons de son président et de ses instances, terriblement oublieux de leur mission depuis qu'ils ont fait le choix de Pékin en 2001, qu'ils l'assument en reprenant l'initiative auprès des dirigeants chinois pour leur rappeler les engagements de la charte olympique. Ce sont les Jeux olympiques avant d'être les Jeux de Pékin."

Eurotopics

Tuesday, April 8, 2008

***Revenus des entrepreneurs individuels...***

***Depuis 2000, le revenu moyen de l'entrepreneur individuel n'a pas connu d'augmentation !

Insee, Première n° 1175, février 2008, « Les revenus des entrepreneurs individuels en 2005 »

Exercer son activité en tant qu'entrepreneur individuel n'est pas chose aisée comme chacun le sait et comme le montrent les dernières données connues à ce jour. Ainsi, selon une étude de l'Insee publiée en février dernier, le nombre d'entreprises individuelles de moins de 20 salariés n'a pas cessé de baisser depuis 15 ans. Quant au revenu moyen de l'entrepreneur individuel, qui s'élève à 25 900 euros en 2005, il n'aurait pas augmenté depuis 5 ans !

Ce qui ne signifie pour autant que certaines entreprises ne tirent pas leur épingle du jeu. Le revenu de l'entrepreneur individuel diffère en effet de manière assez importante d'une activité à l'autre, mais aussi en fonction de la taille et de l'ancienneté de l'entreprise, ainsi que du sexe du dirigeant. Illustrations.

• Par exemple, dans le secteur des services, le revenu d'un entrepreneur dont l'activité est de fournir des prestations intellectuelles impliquant des personnels diplômés (juristes, comptables, informaticiens...) peut s'élever à 44 500 euros annuels, alors que celui d'un artisan taxi ou d'un coiffeur n'est que de 14 000 euros !
• Malgré une légère hausse du revenu des entreprises sans salarié, on observe que plus l'entreprise a de salariés, plus son activité est rémunératrice. De même, plus elle est ancienne, plus son chiffre d'affaires est important.
• Enfin, la différence de rémunération liée au sexe existe aussi chez les entrepreneurs individuels ! Ainsi, le revenu des femmes chefs d'entreprise est en moyenne inférieur de 25 % à celui de leurs homologues masculins. Mais cette différence s'explique en partie par le fait que les femmes emploient en moyenne moins de salariés (voire pas du tout) que les hommes et qu'elles dirigent des entreprises plus récentes.

En conclusion, le statut de l'entreprise individuelle semble de moins en moins attractif comparé à celui des sociétés. Un constat qui pourrait néanmoins évoluer avec la création prochaine d'un statut simplifié de l'entrepreneur individuel, envisagée dans le cadre du projet de loi de modernisation de l'économie actuellement en préparation.

par Laurence Le Goff
TPE-PME
04/04/2008

Saturday, April 5, 2008

***Conférence "quel avenir pour la planète" le 12 avril : CIUP***

***La Cité Internationale Universitaire de Paris (CIUP) et l'association PariCité présentent , dans le cadre de l'Année de la Terre :

Conférence
"Quel avenir pour la planète ?"
Samedi 12 avril à partir de 13h30

13h30 : Ouverture
La politique environnementale de la CIUP

14h00-17h00 : Quels défis environnementaux et sociaux pour l'avenir ?

Partager l'eau, les enjeux pour demain
par Alexandre Taithe, FRS (Fondation pour la Recherche Stratégique)
Agriculture : comment nourrir la planète ?
par Trish Kammili, INRA (Institut National de Recherche Agronomique)
Quel avenir énergétique face au changement climatique ?
par Raphaël Claustre, CLER (Comité de Liaison pour les Energies Renouvelables)

Et les présentations des travaux d'étudiants-chercheurs sur l'eau, l'éducation à l'environnement, l'organisation territoriale des services énergétiques...
F.Botta, J.P Malavielle, G.Joly et L. Martinez-Andrade

Suivie d'un cocktail bio autour d'œuvres artistiques et écologiques par Kasia Ozga

Entrée libre dans la limite des places disponibles

Lieu :

A la Cité Internationale Universitaire de Paris, Maison Internationale, salon David Weill (1er étage)
Boulevard Jourdan, Paris 14ème

Info : pari.citeu@gmail.com

Accès :

RER B, arrêt Cité universitaire,

Tramway T3, station Cité universitaire,

Métro ligne 4, station Porte d'Orléans,

bus 21, 67 et 88

*Lien ci-dessus!

Thursday, April 3, 2008

******SALON PRODURABLE***

***Le SALON PRODURABLE, a eu lieu le 2 et 3 avril, à l’Espace Grande Arche, à Paris-La-Défense :

*Conférence Plénière : débats d'idées, questions d'actualité, challenges à relever
*Conférence Sectorielle : approche par secteur d'activité : innovations, retours d'expériences et meilleures pratiques à partager.
*Conférence « Métiers » : les métiers revisités, ou les nouveaux métiers, à la loupe
*Tables rondes : Spéciales Diversité, PME, Bénévolat de Compétences
*Ateliers Experts : Présentation de nouveaux services
*Ateliers Bâtiment : focus sur des problèmatiques spécifiques au bâtiment


**Clôture : Développement durable et Responsabilité Sociétale des Entreprises : De nouvelles Responsabilités pour de nouvelles fonctions ?

Quelle place le Développement Durable et la RSE dans leurs entreprises (action, engagements, moyens) ?
Quelle place est réservée à la nouvelle fonction du Directeur Développement Durable ou RSE
Quelles interactions avec les autres fonctions de l’entreprise, quel avenir ? Bilan d’une fonction récente.

De grands acteurs s’expriment

Animé par :
Teddy Follenfant, Journaliste et Auteur du Livre "Développement Durable : La Métamorphose".

Intervenants :

Fabrice Bonnifet, directeur du développement durable, Groupe Bouygues
Béatrice Marneffe, Directeur EMEA du développement durable pour Lexmark,
Stéphane Quéré, directeur développement durable, Suez,
Geneviève Férone, Directrice du Développement Durable et de la notation Extra-Financière, Véolia Environnement
Stéphane Baller, Avocat, Associé, Ernst & Young société d’avocats



Teddy Follenfant, Journaliste et Auteur du Livre "Développement Durable : La Métamorphose".

Geneviève Férone, Directrice du Développement Durable et de la notation Extra-Financière, Véolia Environnement.
*Geneviève Férone vient de sortir un livre intitulé "2030, le krach écologique".




*Salon très intéressant!




*Photos : Morgane BRAVO

Wednesday, April 2, 2008

***Paris Ile-de-France : crise de croissance ou croissance en crise ? MEDEF***

***Forum Paris Ile-de-France, organisé par le MEDEF, le lundi 31 mars‏ :

Paris Ile-de-France : crise de croissance ou croissance en crise ?
Comment répondre aux nouveaux défis économiques ?


*Ouverture par Véronique Morali, présidente de la commission dialogue
économique du MEDEF

*Paris Ile-de-France : comment se porte la capitale économique ?

Le bilan : check-up des principaux indicateurs d’attractivité et de compétitivité :
croissance, chômage, création d’entreprises, emploi, qualité de vie…
Y-a-t-il un diagnostic partagé entre élus et entreprises ? Entre élus de
différents bords politiques ?

*Christian Lefèvre, professeur à l’université de Paris VIII
*Thierry Jacquillat, président de Paris Ile-de-France Capitale Economique
*Fernando Merry del Val, conseiller économique, Présidence de la
Communauté de Madrid


Tension sur les transports : quels remèdes ?

Le bilan : comment qualifier la situation des transports de personnes et de
biens en Ile-de-France ?
Quels sont les enjeux du point de vue des entreprises ?
Les projets sont-ils à la hauteur des attentes de la population et des besoins
des entreprises ?
Quelles sont les principales réussites des cinq dernières années ?
Les dossiers épineux ?

*Pierre Mongin, président-directeur général de la RATP
*Alain Chaillé, vice président Europe du Sud, FedEx
*Claude Pernès, maire de Rosny-sous-bois, président de l’association des
maires d’Ile-de-France
*Charles Sévegrand, président du MEDEF Seine-Saint-Denis et
du MEDEF Val-de-Marne

MEDEF – Commission Dialogue économique

Crise du logement : comment en sortir ?

Le bilan : comment analyser l’offre et la demande de logements aujourd’hui
en Ile-de-France? Dans quelle mesure peut-on parler de pénurie ?
Les programmes de construction en cours ou en projet sont-ils adaptés ?
Qu’en est-il du logement « social » ? de l’offre privée ?
Loger les salariés : les entreprises ont-elles des propositions ?
Comment s’en tirent les autres grandes métropoles européennes ?

*Jean-Luc Vidon, administrateur de l’AORIF, directeur général de l’ICF La
Sablière, bailleur social de la SNCF
*Dominique Giry, directeur général de Resideo, président de l’ADIL du Val-de-Marne
*Alain Dinin, président-directeur général de Nexity
*Claude Pernès, maire de Rosny-sous-bois, président de l’association des
maires d’Ile-de-France


Gouvernance : faut-il rénover le cadre institutionnel ? et si oui, comment ?
Le bilan : une gouvernance grippée ?

*Christian Lefèvre, professeur à l’université de Paris VIII
Le débat sur le Grand Paris :

*Roger Karoutchi, secrétaire d’Etat chargé des relations avec le Parlement
*Pierre Mansat, adjoint au Maire de Paris, en charge de «Paris Métropole» et des
relations avec les collectivités territoriales
*Mireille Ferri, vice présidente chargée de l’Aménagement du Territoire, Interrégional, de l’Egalité Territoriale et des Contrats Régionaux et Ruraux du Conseil Régional d’Ile de France
*Pierre Simon, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Paris
*Marie-Christine Oghly, présidente du MEDEF Ile-de-France


Clôture du Forum par,

*Rémy Robinet-Duffo, président du MEDEF Paris et
Jérôme Frantz, président du MEDEF Hauts-de-Seine


******Féliciations! : Forum très intéressant & utile!******

&

***Bravo! : Cocktail, 100% "Naturel" & "original"***






M. Denis GUYOT-SIONNEST
Communauté d'Agglomération des Hauts-de-Bièvre
&
M. André ROUQUIE
CNRS, Partenariats













*Photos : Morgane BRAVO

***UNESCO : FORUM DE PARIS 2008***


***Le vendredi 28 mars, le Forum de Paris à l'UNESCO, a ouvert ses portes pour trois jours d'échanges autour d'acteurs sociaux, économiques et politiques du projet d'Union pour la Méditerranée.

*Une Union pour la Méditerranée
Pourquoi faire et comment ?

Mare nostrum, « berceau de la civilisation », « espace de paix et de coopération » : le discours sur la Méditerranée est le plus souvent lyrique et convenu. La réalité est plus terne que les proclamations de foi. Le bassin méditerranéen est divisé entre une rive stable, prospère et démocratique, et une rive qui n’est rien de tout cela. Il est parcouru par des courants migratoires massifs et anarchiques, rendus inévitables par un différentiel économique énorme et un formidable déséquilibre démographique. Et il est travaillé par un intégrisme religieux agressif, qui s’alimente aux sources du despotisme, de systèmes éducatifs déficients et de la misère.

Or, tout le monde comprend, et depuis longtemps, que ces disparités sont grosses de malheurs. La solidarité entre les deux mondes méditerranéens n’est pas seulement un commandement moral ; c’est la condition d’un avenir acceptable pour tous. Pour ne prendre qu’un exemple, mais combien significatif : l’Europe a désespérément besoin de main d’œuvre, les pays du Sud sont incapables de donner du travail à une jeunesse pléthorique et désœuvrée, que la frustration rend perméable aux mots d’ordre des fanatiques.

Mais comment maîtriser le nécessaire flux migratoire sans un minimum de formation, sur place, que seule une coopération internationale serait en mesure d’assurer ?

Bref, la géographie et l’histoire ont créé l’écrin d’une civilisation commune ; les impératifs de la mondialisation imposent les cadres d’un développement partagé.

C’est bien ce constat de bon sens qui avait conduit naguère à la mise en place du Processus de Barcelone. Comme on sait, cela n’a pas été un franc succès. Avec le recul, on voit bien pourquoi.

Amorcé en pleine euphorie du processus d’Oslo, alors que l’on croyait gagnée la bataille de la paix au Proche-Orient, il lui a fallu se déployer dans une atmosphère de conflit exacerbé par la deuxième Intifada. Trop ambitieux dans ses objectifs, visant à embrasser la totalité des aspects d’une relation infiniment complexe, il s’est perdu dans le gouffre des inégalités entre Nord et Sud, les deux s’enfermant dans une relation déséquilibrée qui interdisait tout véritable partenariat. Enfin, trop large dans son extension géographique, il a cherché à impliquer d’emblée l’ensemble des pays de l’Union européenne, riverains de la Méditerranée comme États éloignés du théâtre méditerranéen et naturellement tournés vers une Europe orientale qui s’impatientait déjà aux portes de l’Union.

Il faut donc changer de méthode, en tirant les leçons de l’échec (relatif) de Barcelone et en prenant appui sur ses acquis. Il faudra sans doute mieux délimiter les aires géographiques d’action ; mettre en place des partenariats véritables, en tenant compte des intérêts et traditions des partenaires, et impliquer davantage les sociétés civiles ; définir avec plus de rigueur des objectifs précis, à court terme, avec obligation de résultats.

Pourquoi ne prendrait-on pas pour modèle la « méthode communautaire » qui a si bien réussi à l’Europe aux premiers pas de son propre processus d’unification ?

Ainsi, intelligemment conçue et mise en chantier avec l’audace et la prudence nécessaires, l’Union de la Méditerranée, dont l’idée a été lancée par le Président de la République dans son discours du 6 mai 2007, est le grand chantier dont l’espace méditerranéen a besoin.

Le Forum de Paris est le cadre naturel d’une large réflexion sur ce projet, les conditions de sa réussite, ses contours et ses contenus. Travaillant depuis une décennie sur les relations Nord-Sud et ayant acquis une expertise reconnue dans l’organisation d’événements impliquant les acteurs sociaux du dialogue méditerranéen – décideurs politiques, chefs d’entreprise, syndicalistes, intellectuels, journalistes -, le Forum veut mettre son savoir-faire, fruit d’une expérience déjà ancienne, ainsi qu’un remarquable réseau d’amis, au service d’une idée qui constitue depuis sa naissance sa propre raison d’être.


*12 sessions pour 12 grands thèmes
Une soixantaine d'intervenants prestigieux
Un événement exceptionnel.


Conférence inaugurale "La Méditerranée ou l'ultime utopie"
par Jacques ATTALI


** Samedi de 11h30-13h00,

« Pour une vision partagée de la circulation
des hommes en Méditerranée »

animée par Eric Revel (LCI), autour des intervenants suivants :

*Charles Milhaud, Président de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, Président de Séance
*Brice Hortefeux, Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité Nationale et du Codéveloppement
*Missoum Sbih, Ambassadeur d’Algérie en France
*Fathallah Sijilmassi, Ambassadeur du Royaume du Maroc en France
*Benjamin Stora, Professeur d’histoire du Maghreb à l’INALCO
*Xavier Thierry, Démographe
*Patrick Weil, Directeur de Recherche au CNRS



**Samedi à 14h00,
"L'Europe et les Citoyens"
par Alain Lamassoure,
Député européen

Morgane BRAVO




M. Fathallah Sijilmassi,
Ambassadeur du Royaume du Maroc en France
&
Jean-Pierre Chevènement,
Ancien Ministre, Président de la Fondation RES PUBLICA


***Très intéressant! A suivre...!***

Bien à vous,

Morgane bravo


*Photos : Morgane BRAVO