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Saturday, October 17, 2009
***IMPLIC’ACTION : UN RESEAU SOCIAL COMMUNAUTAIRE...Journée inaugurale!***
***C’est avec professionnalisme que les membres fondateurs d’Implic’action ont présenté l’association-réseau de reconversion du personnel de la Défense lors de la journée inaugurale du jeudi 8 octobre 2009 à Paris.
D’emblée, ils ont voulu témoigner du sérieux avec lequel ils concevaient l’entraide qu’ils proposent désormais à leurs pairs en voie de retour vers la vie civile. Ils avaient choisi le grand amphithéâtre Foch de l’Ecole Militaire pour inviter autorités militaires et civiles ainsi que le public à se déplacer pour les écouter.
IMPLIC’ACTION : UN RESEAU SOCIAL COMMUNAUTAIRE
Au total, plus de deux cents personnalités étaient présentes, au premier rang desquelles, encore en activité, le général Dary, Gouverneur Militaire de Paris, représentant le Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre, le Général Martial commandant l’Agence Reconversion Défense et ses principaux adjoints, mais aussi de nombreux présidents d’association ainsi que des représentants d’organisations patronales ou syndicales et des chefs d’entreprise dont plus de la moitié des dirigeants sont d’anciens militaires. Nous notons tout particulièrement les sociétés ACTIS, BL CONSEIL, KWICUBE, M&r Conseil, NOVIAL comme premiers sponsors de l’association.
Paul Perrin, le président, par ailleurs très impliqué dans les causes humanitaires avec la création d’ECI (association pour la démobilisation/désarmement/réintégra tion des anciens belligérants et des enfants-soldats) ouvre le débat en premier pour saluer les autorités et dire l’importance d’un tel « réseau social communautaire naissant dans un contexte socio-économique en crise profonde ». Il remercie également Jean-Michel Lebec qui a permis de fédérer ses camarades de manière cohérente.
TENDRE LA MAIN A CEUX QUI VONT QUITTER LA DEFENSE…
Ensuite, Thierry Lefebvre, le directeur de la communication, énumère les raisons qui ont mobilisé ces anciens militaires-civils, et actuels chefs d’entreprise ou consultants, à se regrouper. Au-delà d’une démarche de citoyens concernés par la Loi de Programmation militaire envers laquelle ils ne voulaient pas rester insensibles, ils ont souhaité, en effet, « mettre en commun leurs multiples compétences au profit de ceux qui dans les quelque 4 à 5 années à venir, suite aux déflations d’effectifs, vont devoir quitter le Ministère. Nous avons à leur tendre la main. »
Au préalable, de manière individuelle, chacun d’entre eux s’activaient dans sa région pour venir en aide à ceux qui souhaitaient les conseils d’un « ancien » passé par les arcanes de la reconversion, ayant réussi son insertion dans le privé. Seulement, si ces actions restaient ponctuelles et isolées, leurs interventions devenaient de plus en plus fréquentes. Face à l’afflux des demandes, devant la montée des frustrations, beaucoup élaborèrent des projets qui furent autant de prémices à cette association C’est en fait grâce au hub de reconversion des militaires sur Viadeo (en place depuis 2007) que ces internautes actifs se sont connus. Très vite, début 2009, ils décidèrent de fonder Implic’action. Leur opiniâtreté a fait le reste. Aujourd’hui, l’esprit de cohésion continue de les animer indéfectiblement.
Leur objectif est clair ; il a été répété : « S’inscrire en toute indépendance dans les dispositifs existants d’aide facilitant l’accès à l’emploi. Cette aide vise tout ressortissant de la Défense quel que soit le statut ou la catégorie, civil et militaire, qu’importe l’ancienneté et l’armée ou le service » précise Jean-Luc Didio, le « commissaire » de la troupe.
S’APPUYER SUR UN RESEAU NATIONAL D’ANCIENS DE LA DEFENSE…
La force de cette association originale est de s’appuyer sur un réseau national d’ex du Ministère désireux de partager leur savoir. « C’est aussi clair que cela même si ce n’est pas si simple. » prolonge Antoine Akielholz ; le trésorier, attestant par cette formulation à la fois la conscience du défi à relever et l’humilité de leur engagement.
DES IMPLIC’ACTIFS ET DES IMPLIC’ACTEURS…
Visiblement leur ambition est pragmatique, lucide, « écrite dans le marbre, ancrée dans le dur » : se positionner comme une alternative complémentaire aux autres parcours de reconversion et comme une opportunité supplémentaire pour la Défense de conduire sa politique R.H. « Nous représentons un sas, terme à prendre au sens de compartiment de décompression entre le monde vert-armé et le monde entrepreneurial et comme acronyme de « S’impliquer-Agir-S’entraider, ce qui est à la lettre notre philosophie » appuie Richard Lazarowicz, plus particulièrement chargé de veiller à la réglementation intérieure.
Pour mieux se désigner « presque entre frères d’armes », comme aime à le rappeler Thibaut de Féligonde, un des vice-présidents, ces membres utilisent dès à présent un vocabulaire spécifique. Ils distinguent les « implic’acteurs », ceux qui abordent la phase de reconversion et qui ont besoin d’être accompagnés, des « implic’actifs », ceux qui ont franchi le cap et qui sont en mesure de venir au secours des premiers afin de les guider à réussir à leur tour leur repositionnement. « Mais ce qui importe, c’est que eux et nous, nous savons de quoi nous parlons et nous parlons le même langage, voilà pourquoi nous pouvons en parler et avons des choses à nous dire » ponctue Thierry Lefebvre
TEMOIGNAGES DE RECONVERSIONS REUSSIES…
Puis, temps attendu de cette présentation, trois récents reconvertis apportent avec sincérité et émotion leur témoignage.
Le premier Daniel Prak, l’un des dix cofondateurs de l’association, décrit comment après avoir servi dans les mécanisés, puis dans le renseignement par l’imagerie, notamment spatiale, il dut accepter de faire un détour, « une descente aux enfers » par une entreprise de nettoyage urbain avant de pouvoir occuper le poste de chef de bureau des moyens généraux de l’IHEDN. « Ne pas subir » est le conseil qu’il lègue dans un silence.
Eric Loridon, commente quant à lui son trajet d’officier dans l’ALAT au poste actuel de DRH du Groupe Faber. Il tient à mettre en exergue que la démarche d’une reconversion doit s’accompagner d’une profonde réflexion sur la définition du projet professionnel afin de minimiser les risques d’échec. « De plus, il convient de faire preuve d’une grande motivation pour être en mesure de réussir les enjeux générés par cette démarche, poursuit-il. Celle-ci ne peut aboutir sans la capacité à s’accaparer une nouvelle culture, celle de la sphère civile avec ses usages propres et ses règles internes. » Il clos son propos en martelant la nécessité de se créer un réseau de contacts professionnels, à même de pouvoir proposer des opportunités d’emploi ou de solliciter par leur intermédiaire les organismes compétents.
Le troisième, Christophe Cheneau insiste davantage, avec un réel sens de l’humour, sur la meilleure façon d’aborder le privé. En appelant lui aussi à la modestie, il établit un parallèle avec le type d’approche utilisée lors de toute mutation dans un nouveau régiment : « On commence par observer, puis on cherche à comprendre le fonctionnement, la finalité, les rôles de chacun, enfin on intervient en proposant. » Il met en garde contre la perte de repères, « ce qui peut être vécu comme un véritable choc au lieu d’un nouveau challenge ; en regard, seule l’adaptabilité (indécrochable de tout bon militaire) doit l’emporter. » Il ajoute que s’il devait refaire sa reconversion, il constituerait en tout cas un réseau d’anciens ayant traversé cette épreuve. « Il serait un atout de première importance pour vérifier la cohérence de mon projet professionnel que je n’hésiterai pas à confronter à la réalité du terrain. ». Au passage, il en profite pour louer « l’esprit de corps cultivé à travers nos différentes affectations » et dont il décèle « une trace vivace dans l’esprit des membres d’Implic’action ». Et puisqu’il a eu l’heureuse idée d’être accompagné de son chef d’entreprise, le patron de Locafrais, l’occasion est donnée de lui poser une question sous forme de boutade : « N’avez-vous pas eu une idée saugrenue en embauchant un ancien sous-officier parachutiste ? » Eric Levet ne se démonte, en qualité d’ancien aspirant, il précise dûment qu’il connait les valeurs foncières des militaires, qu’elles sont précisément des « atouts précieux pour un employeur. ». Il ajoute qu’il est loin d’être déçu par ce recrutement… « même si son employé-modèle restait encore par trop obéissant ». Reproche qui, bien sûr, ne serait en être un…
Reprenant la parole pour définir les trois missions fondamentales d’Implic’action (Accompagner la mobilité professionnelle, briser l’isolement dès la sortie du quartier, permettre aux entreprises de disposer d’un vivier de femmes et d’hommes aux compétences transférables), Thierry Lefebvre cède le micro à Jean-Michel Lebec. Il s’agit de traiter de la 4ème mission majeure, sinon la plus essentielle de toutes, puisque cette dynamique constitue la plus-value d’Implic’action.
L’IMPORTANCE DU RESEAU POUR ATTEINDRE LE MARCHE CACHE DE L’EMPLOI…
Jean-Michel Lebec est bien connu du Web, il affiche environ 16000 contacts sur Viadeo, il est à ce titre « l’homme-reso » de l’association. Pour lui, il n’y a point de salut vers l’emploi hors la mise en contact direct d’homme à homme. Selon lui, cette mise en relation peut seule favoriser valablement l’accès au marche caché de l’emploi, ce no man’s land « où le centre est partout et où la périphérie n’est nulle part », lieu aussi secret qu’est magique le mot réseau, et où se concentrent tous les postes à pourvoir qui ne passent pas par les annonces. Il énonce l’impérieuse tâche de transformer chacun en acteur de sa propre reconversion. Enfin, spécialiste du domaine, il prodigue de précieux conseils sur l’art d’entretenir son propre réseau personnel et professionnel « travailler sa communication, savoir obtenir des entretiens ciblés, être visibles et probants… » Surtout, il importe que le réseau soit compris comme de « fréquents échanges de communication active » où les uns et les autres, en confiance, posent tout sur la table pour apprendre à se connaître et mesurer ce qu’ils peuvent s’apporter mutuellement, afin de « se recommander leurs contacts réciproques » In fine, pour attester du fonctionnement du réseau d’Implic’action, il fixe les rendez-vous prochains mettant en pratique la dynamique réseau à l’échelle de l’Implic’action « selon une organisation régionale, mais aussi par métiers. »
ADHERER A L’ASSOCIATION…
Sur la tribune, monte maintenant le secrétaire de l’association, Henry-Pierre Marquis, qui déroule le « parcours balisé » de l’implic’acteur. Après avoir brossé les modes d’information possibles (du bouche à oreille aux institutionnels en passant par les présentations collectives) et les modes d’inscription en place, il aborde l’abonnement qui permet à l’implic’acteur de disposer immédiatement et concrètement de services, tel que « participer au réseau, déposer des CV ou récupérer des offres d’emploi, de bénéficier d’aides de formation (en kit ou à la carte) voire d’accompagnement personnalisé ». A ce jour, les étapes du parcours de reconversion sont programmées ainsi : à l’issue d’une première rencontre avec un implic’actif (a priori, futur référent), l’implic’acteur est conduit soit vers un bilan de potentialités qui débouche sur un diagnostic d’employabilité, soit vers des conseils pour le guider, par exemple, à créer une société ou à reprendre une activité, ou aller vers un emploi salarié. « L’accès à l’emploi demeure l’objectif terminal et unique du parcours d’Implic’action ».
IMPLIC’ACTION EN LIGNE…
Eric Alfonsi termine cet exposé général en déployant les fonctionnalités du site internet : www.implicaction.fr. Cet expert Web2.0, concepteur de multiples sites, dont notamment celui de la Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion Etrangère, Legio patria nostra par laquelle il est lui-même passé, prouve la simplicité volontaire du dispositif adopté qui permet à tout internaute même débutant de rechercher toute information en un minimum de clic. De surcroît, le back-office autorise les membres à échanger de manière plus approfondie « entre eux, de manière libre et franche ». Dans cet espace d’expression, les informations abondent et les témoignages aussi bien que les conseils affluent.
En une heure trente, cette présentation officielle d’Implic’action a démontré combien cette association est opérationnelle, combien sa conception a été mûrie par « des gens de terrain qui sont passés de l’autre côté du mili » pour servir à tout personnel de la défense, a été spécialement travaillée pour être utile dans des conditions sociétales peu propices à trouver du travail.
Alors, certes elle est nouvelle, mais elle a tout d’une grande. En fait, Implic’action n’est pas une association de plus (quand bien même, ce serait une chance…), elle se veut être à juste raison un « réseau social communautaire de la Défense. » A nous, à vous de le faire vivre. La première pierre d’Implicaction a été posée en ce 8 octobre 2009, les fondations sont solides. Les implic’acteurs et les implic’actifs sont incités à rejoindre Implic’action pour que le maillage réseau soit le plus profitable
et ouvert possible.
Thierry LEFEBVRE
http://implicaction.fr
***FELICITATIONS & BONNE CHANCE! A SUIVRE...!***
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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