***Le secrétaire d'Etat au développement de la région-capitale Christian Blanc a évoqué "une quarantaine de gares" pour le futur métro automatique autour de Paris, vendredi devant le bureau du syndicat de collectivités franciliennes Paris Métropole, a-t-on appris lundi auprès d'un participant.
C'est autour de ces gares que M. Blanc compte mettre en place des territoires stratégiques censés augmenter la croissance de la région et contribuer à la création d'au moins 800.000 emplois.
Dans le projet de loi qui a été soumis aux principaux élus franciliens, il est prévu pour ces territoires un "droit de préemption et d'expropriation en extrême urgence".
Devant les élus, M. Blanc a de nouveau insisté sur les contrats qui seront passés avec les maires pour définir notamment les outils, contenus et périmètres de ces territoires, qui pourraient atteindre 500 hectares en moyenne par gare.
Il a estimé que le syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif), dont il a réfuté la recentralisation, n'était pas en mesure de mener à bien les opérations d'aménagement ni de recevoir les plus-values issues de la valorisation foncière qu'entraînera le nouveau réseau de transport.
C'est la future Société du Grand Paris, un établissement public national à caractère industriel et commercial (EPIC), qui récupérerait au moins en partie cette valorisation.
Le conseil de surveillance de cet EPIC pourrait finalement être ouvert à l'ensemble des conseils généraux ainsi qu'à la région, sans conditions liées à leurs contributions financières, a-t-il dit.
M. Blanc n'a pas donné d'éléments sur la contribution de l'Etat au financement du métro automatique, "double boucle" autour de Paris pouvant transporter à 60 km/h de moyenne plus de 3 millions de passagers par jour.
Selon lui, les propositions du rapporteur du budget à l'Assemblée nationale Gilles Carrez (UMP), qui a proposé deux phases, la première à horizon 2025, risquent de dénaturer ou de mettre en péril sa réalisation.
Le Point
21/09/2009
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