Wednesday, June 9, 2010

*Quand bien même les masques tombent : François Celier...*


***Le combat continu

Dimanche tranquille à Paris. 6 juin 2012 (15h-17h)
© François Celier, Journaliste.


Selon les informations d’internet, à 15heures tapantes, formant un petit groupe d’une dizaine de personnes, nous étions en place. Las, pour défaut de déclaration préalable à la Préfecture de Police, nous sommes poliment priés de ne pas nous tenir devant l’entrée de la rue Rabelais conduisant à l’Ambassade d’Israël à Paris.

Or, des hommes de foi, des patriotes, des sionistes franco-israéliens doivent de se tenir prêts, en dépit de la défection de leaders juifs (no comment), ou d’autorisation hypothétique.

Que faire ? Bien que désappointés, alors que nous allions renoncer, voilà qu’un groupe d’une trentaine de jeunes juifs courageux, drapeaux israéliens en mains, armés d’un modeste porte-voix, se rassemblaient sous les arbres de l’Avenue Matignon, en bordure de l’Avenue des Champs-Elysées.

La commissaire de police avec qui, en tant que non-juif, je m’entretenais, me signala qu’elle venait d’obtenir à l’instant l’agrément de ce que notre présence pacifique soit acceptée « sous les arbres », sans autorisation de défiler sur un trottoir des Champs-Elysées et sans tolérer le moindre désordre. Je rejoignis vivement ces jeunes sionistes.

Me connaissant pour avoir lu mes articles, un des responsables de l’opération me demanda de prendre la parole, dès que le speech, militant et bien structuré d’un meneur de cette jeunesse hardie (juché sur un banc) serait terminée.

Entre temps, la petite quarantaine de personnes que nous formions alors, composée de jeunes militants juifs, fut rejointe par une centaine de personnes, juives pour la plupart, mais aussi de quelques non-juifs et chrétiens.

Je fis un discours qui partait du cœur et de ma longue marche aux côtés d’Israël, exhortant à la fierté d’être juifs et patriotes et de tout ce représentait Israël, irrationnellement honni par l’ensemble des nations...

Durant une heure que dura notre manifestation pacifique (néanmoins symbolique), il n’y eu qu’une brève tentative de « jeunes », hurlant leurs slogans mahométans, mystiques et idéologiques usuels.

La réaction des jeunes juifs qui m’entouraient m’étonna par leur rapidité à fondre sur ces intrus cherchant la provocation avec violence, avec un sang-froid qui leur fit honneur. Les agresseurs dare-dare.
La dispersion s’effectua dans l’ordre, avec une rumeur, de ci- delà : « On devrait faire ça chaque jour, en divers lieux, pacifiquement, jusqu’à ce que les médias tendent l‘oreille et reprennent un peu de bons sens ».

François Celier.



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