Sunday, November 23, 2008

*Philippe GOUJON brigue un nouveau mandat à la tête de la Fédération de Paris de l’UMP*


***« C’est à l’UMP de convaincre de l’alternative qu’elle représente pour faire de Paris une ville mieux gérée », explique Philippe Goujon.

*L'Interview accordée par le député et maire du XVe arrondissement au Figaro :

LE FIGARO. - Avez-vous pris la décision de vous représenter pour présider la Fédération UMP à Paris ?

Philippe GOUJON. - Oui, je suis officiellement candidat. Un appel en ce sens lancé par tous les élus des arrondissements de la reconquête (détenus aujourd’hui par le PS, NDLR) a largement contribué à cette décision. Leur confiance me touche, elle m’est indispensable. J’ai toujours été convaincu que le développement de notre mouvement politique est vital dans ces arrondissements afin de reconquérir Paris. C’est là, qu’avec eux, je compte faire porter les efforts. Je sais aussi pouvoir compter sur la confiance de toutes les sensibilités de l’UMP à Paris, exprimée par les élus, les maires et les parlementaires ; sans compter sur la confiance des responsables nationaux : Patrick Devedjian, Xavier Bertrand, Jean-François Copé...

Vous aviez pourtant promis aux électeurs du XVe que vous alliez vous consacrer exclusivement à votre arrondissement...

Nous sommes face à une situation d’exception. Au moment où la France traverse une crise financière sans précédent, la droite parisienne doit plus que jamais préserver son unité. Le président de la République la considère comme une priorité pour notre reconstruction. Et dans mon action politique, j’ai toujours considéré essentiel d’être garant de l’unité. En 2001, ce n’est pas Delanoë qui a gagné. C’est nous qui avons perdu du fait de nos divisions.

Vous avez déjà fait savoir que vous ne seriez pas candidat à la mairie en 2014. Le nom de François Fillon est évoqué. Qu’en pensez-vous ?

Selon moi, Paris ne pourra être reconquise que par une personnalité de dimension nationale. Je pense qu’il est capable d’assurer le leadership et l’unité de la droite à Paris. Sa valeur politique est reconnue et appréciée, très largement. Mais l’élection n’a lieu qu’en 2014. Nous avons le temps de choisir notre candidat. Aujourd’hui, le temps est à la reconstruction.

Pensez-vous qu’il lui faille entrer dans la capitale par le biais des régionales de 2010 ?

Dans la tempête qu’elle traverse, la France a besoin de lui au poste qu’il occupe actuellement, à la tête du gouvernement.

Comment voyez-vous l’éventuelle désignation de Bertrand Delanoë à la tête du PS ?

Les Parisiens vont s’apercevoir que le maire de Paris les a trompés en n’étant pas le maire à plein temps qu’il avait promis d’être. Sa candidature l’amène aussi à prendre des positions idéologiques dans la gestion de Paris. Exemple : sa valse-hésitation sur le service minimum d’accueil qu’il refuse pour se dégager de son image libérale ou sa décision de remunicipaliser l’eau. Pire encore, le matraquage fiscal inadmissible qu’il vient d’imposer aux Parisiens.

Un boulevard pour l’UMP ?

Sa candidature au PS le pousse à radicaliser ses positions. À l’UMP de convaincre les Parisiens de l’alternative qu’elle représente pour faire de Paris une ville mieux gérée et plus propre, une ville où on circule mieux, favorable au développement économique. Une ville où on se préoccupe des classes moyennes et des familles.

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