Curriculum vitae en main, projet d’immigration en tête, des centaines de Français se sont pressés, du 16 au 18 novembre, pour rencontrer les recruteurs québécois présents au Forum emploi Destination Canada qui se tenait à Paris.
Plus de 400 postes étaient offerts dans des secteurs en forte demande au Québec comme l’informatique, l’ingénierie, la restauration, l’hôtellerie et la santé. Parmi la quinzaine de recruteurs québécois visant à combler des postes vacants figuraient CGI, Dessau, DMR Fujitsu, Mouvement Desjardins et Recrutement Santé-Québec.
La firme d’ingénierie Dessau cherchait en France « des ingénieurs possédant des expertises rares en Amérique du Nord, comme par exemple dans le secteur ferroviaire qui est beaucoup plus développé en Europe », a expliqué la conseillère en ressources humaines, Aurélie Gallo. L’entreprise convoitait aussi des géologues et géotechniciens prêts à s’installer dans les régions québécoises.
Partenaire incontournable de l’événement, le Bureau d’immigration du Québec a fourni, comme il le fait au quotidien dans ses bureaux parisiens, toute l’information nécessaire aux recrues potentielles en ce qui a trait aux démarches administratives à entreprendre. L’équipe aidait ainsi les candidats à l’expatriation à trouver, selon leur âge, projet et besoins, la formule la plus adaptée entre les permis de travail temporaires et la résidence permanente.
Dans la foule, nous avons rencontré un jeune couple qui prévoit s’expatrier au Québec en juin. Lui est ingénieur informatique réseau et système, elle, kinésiologue. Leur expérience au Forum a été quelque peu différente. Lui a déjà pu avoir des entretiens d’embauche avec deux firmes œuvrant dans les technologies de l’information. « Le Québec a besoin d’informaticiens spécialisés dans tous les secteurs de son industrie et la France en forme beaucoup », a souligné Jalil Erik Sadiki, directeur de Pôle emploi international, partenaire de l’événement.
Pour la jeune femme, la route vers l’emploi s’annonce un peu plus longue. Au kiosque de Recrutement Santé-Québec, on l’a en effet prévenue que sa profession était régie par un ordre professionnel au Québec. Des démarches de demande d’équivalences devront donc être entreprises avant même que la kinésiologue puisse commencer sa recherche d’emploi. Cette profession n’a pas signé d’arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) dans le cadre de l’Entente Québec-France de reconnaissance des qualifications professionnelles, conclue en 2008. Celle-ci vise à alléger les démarches nécessaires à la reconnaissance des qualifications pour les travailleurs d’une soixantaine de métiers et professions réglementés.
Plus de 400 postes étaient offerts dans des secteurs en forte demande au Québec comme l’informatique, l’ingénierie, la restauration, l’hôtellerie et la santé. Parmi la quinzaine de recruteurs québécois visant à combler des postes vacants figuraient CGI, Dessau, DMR Fujitsu, Mouvement Desjardins et Recrutement Santé-Québec.
La firme d’ingénierie Dessau cherchait en France « des ingénieurs possédant des expertises rares en Amérique du Nord, comme par exemple dans le secteur ferroviaire qui est beaucoup plus développé en Europe », a expliqué la conseillère en ressources humaines, Aurélie Gallo. L’entreprise convoitait aussi des géologues et géotechniciens prêts à s’installer dans les régions québécoises.
Partenaire incontournable de l’événement, le Bureau d’immigration du Québec a fourni, comme il le fait au quotidien dans ses bureaux parisiens, toute l’information nécessaire aux recrues potentielles en ce qui a trait aux démarches administratives à entreprendre. L’équipe aidait ainsi les candidats à l’expatriation à trouver, selon leur âge, projet et besoins, la formule la plus adaptée entre les permis de travail temporaires et la résidence permanente.
Dans la foule, nous avons rencontré un jeune couple qui prévoit s’expatrier au Québec en juin. Lui est ingénieur informatique réseau et système, elle, kinésiologue. Leur expérience au Forum a été quelque peu différente. Lui a déjà pu avoir des entretiens d’embauche avec deux firmes œuvrant dans les technologies de l’information. « Le Québec a besoin d’informaticiens spécialisés dans tous les secteurs de son industrie et la France en forme beaucoup », a souligné Jalil Erik Sadiki, directeur de Pôle emploi international, partenaire de l’événement.
Pour la jeune femme, la route vers l’emploi s’annonce un peu plus longue. Au kiosque de Recrutement Santé-Québec, on l’a en effet prévenue que sa profession était régie par un ordre professionnel au Québec. Des démarches de demande d’équivalences devront donc être entreprises avant même que la kinésiologue puisse commencer sa recherche d’emploi. Cette profession n’a pas signé d’arrangement de reconnaissance mutuelle (ARM) dans le cadre de l’Entente Québec-France de reconnaissance des qualifications professionnelles, conclue en 2008. Celle-ci vise à alléger les démarches nécessaires à la reconnaissance des qualifications pour les travailleurs d’une soixantaine de métiers et professions réglementés.
Gouvernement du Québec, 2010
Bien à vous,
Morgane BRAVO
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