Tuesday, October 26, 2010

*Bastien Duclaux, TWENGA (promo 3), Lauréat du Prix de l'Entrepreneur de l’année 2010*

C'est avec un immense plaisir que j'adresse mes plus sincères félicitations à :

Bastien DUCLAUX, PDG de Twenga, 

Lauréat du Prix de l'Entrepeneur de l'année 2010 - catégorie "Entreprise d'avenir" !


En effet, Twenga a remporté hier soir le Prix de l'Entrepreneur de l'année 2010, organisé par Ernst & Young, dans la catégorie  "Entreprises d'avenir" !

Ce prix récompense la très forte croissance de l'entreprise, non seulement en France mais aussi à l'international, ainsi que sa capacité à innover en permanence.

Un grand Bravo à Bastien Duclaux et Cédric Anès, dont le Mentor est Alain de Mendonça, Karavel-Promovacances - Promotion "Génération Entreprise" !

Très cordialement,

Dominique Restino
Président délégué de l'Institut du mentorat entrepreneurial



Bien à vous,
Morgane BRAVO

Thursday, October 21, 2010

*Les résultats des élections internes de l'UMP Neuilly-Puteaux* France

Jean Sarkozy est réélu comme délégué de circonscription de l'UMP Neuilly et Puteaux avec 85,62% des voix. 897 personnes ont participé à ce vote, soit trois fois plus que lors de la dernière élection il y a deux ans.


Les résultats des candidats :

- Denis Bernier : 1,81%
- Rémy Galas : 6,57%
- Guy Mansuy : 4,30%
- Jean Sarkozy : 85,62%
- Minnie Tannanbaum : 0,91%

Très rapidement, vous pourez consulter sur cette même page les noms des nouveaux conseillers nationaux et membres du comité de circonscription :
http://www.ump92-neuillyputeaux.com/ump-neuilly-puteaux/elections-internes-21octobre2010/

Bien à vous,
Morgane BRAVO


*Les nouvelles technologies éducatives : mythes et réalité*


L’Internet va-t-il révolutionner l’éducation ? On le dit, on l’espère ou on le craint… Des changements, certes, mais reste à analyser leur nature et, surtout, à évaluer leurs conséquences.


Voilà "un fait" qu’on devrait prendre comme indubitable : l’Internet va révolutionner l’enseignement. On avait entendu exactement les mêmes prévisions à l’époque du surgissement de l’audiovisuel. Comme aujourd’hui en ce qui concerne les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) en éducation, il fut paré de toutes les vertus : élimination des professeurs engoncés dans leur archaïsme, individualisation des approches pédagogiques, créativité, et, bien entendu, un pas de géant vers la démocratie. On sait que l’effet fut minime. Cependant, dans la même période, se sont produites des révolutions effectives, mais plus silencieuses, clairement liées à des outils précis. Par exemple, la démocratisation de l’accès aux calculatrices de poche est en train de bouleverser la nature de certaines activités mathématiques scolaires. Dans ce genre de débats, concernant de plus ici une révolution technologique de l’ampleur de celle qui est en cours, il convient de se garder de deux écueils : le scepticisme distant ("rien de nouveau sous le soleil") et la croyance béate dans les déclarations des thuriféraires. Entre autres doit être examinée avec attention l’hypothèse de changements réels à venir, mais qui auraient comme conséquence une réduction, et non pas une extension, des droits démocratiques à l’éducation. La marchandisation de l’éducation. La doctrine libérale "classique" en matière d’éducation consiste à traiter les savoirs comme des marchandises, vendues à la demande (solvable). Comme le dit Adam Smith : "S’il n’y avait pas d’institutions publiques pour l’éducation, alors il ne s’enseignerait aucune science, aucun système ou cours d’instruction dont il n’y eût pas quelque demande, c’est-à-dire aucun que les circonstances du temps ne rendissent nécessaire, ou avantageux, ou convenable d’apprendre". En pratique, cela signifie aujourd’hui que le bloc constitué par la maîtrise étatique de l’offre d’éducation, le monopole de la certification par des institutions publiques et le statut des professeurs constitue partout (et singulièrement eu Europe) un obstacle à renverser pour que ce programme puisse se mettre en uvre. Dans ce domaine comme en d’autres, la possibilité que donne le réseau de traverser les frontières et les institutions fournit un atout fantastique à ce projet. Si bien qu’effectivement un des aspects majeurs de la marchandisation de l’enseignement est lié à la prolifération des NTIC. Comme par une convergence maléfique, la technologie nouvelle fournit un support à un programme politique dont les bases ont pourtant été jetées à la fin de Deuxième guerre mondiale. La Conférence de Vancouver du mois de mai 2000 a été la première consacrée, à l’échelle internationale, à l’aspect directement marchand des NTIC éducatives. Le marché est d’importance, puisqu’on le prévoit à hauteur de 90 milliards de dollars en 2002. Philippe Quéau, directeur de la division de l’information et de l’informatique à l’Unesco annonce (Libération, 22 mai 2000) : "Le marché de l’enseignement devrait être à terme le plus important d’Internet, devant le commerce électronique. Il couvre déjà l’enseignement universitaire et la formation continue, et il s’étend au primaire et au secondaire". L’objectif de la conférence : favoriser les échanges commerciaux dans ce domaine, et on se souvient que la libéralisation des produits marchands éducatifs était au programme de la conférence avortée de l’OMC à Seattle, et qu’elle continue à être dans l’agenda de l’Organisation. La France tente de suivre la locomotive lancée à toute vitesse, avec la création par Claude Allègre d’Edufrance (qui doit "coordonner l’offre française d’ingénierie éducative"). Le Monde du 2-3 juillet 2000 nous informe que, selon John Chambers, le président de Cisco "la prochaine killer application (application qui tue, c’est-à-dire à succès), pour Internet sera l’éducation". Et que "Merill Lynch prédit que dans les cinq prochaines années se développeront des universités virtuelles rassemblant des millions d’étudiants. Qu’ils soient de Bombay, Caracas, Paris ou San-Francisco, ces nouveaux étudiants auront accès aux mêmes salles de cours virtuelles, aux mêmes professeurs, aux mêmes bibliothèques et obtiendront les mêmes diplômes". Enfin, on nous assure que "selon l’analyste, en migrant sur Internet, le contenu éducatif traditionnel va s’enrichir sous l’effet des réseaux". On peut douter fortement de cette dernière affirmation, dont la contradiction avec celle qui la précède immédiatement devrait sauter aux yeux. Au lieu de "migrer" et de "s’enrichir", les "mêmes professeurs" et "les mêmes diplômes" conduiront bien plutôt à une uniformisation fantastique. Le chemin ici est le même que celui suivi par la télévision, le cinéma, les uvres culturelles et le coca-cola. Les institutions dominantes les plus prestigieuses et les plus rentables auront vite fait d’imposer leurs standards, et donc leurs contenus et leurs problématiques. Libération (27 mai 2000) nous donne les conditions de réussite de ce nouveau marché :
- Mort du diplôme national, modularisation, accréditation par des systèmes qui valident les unités délivrées par les institutions membres.
- On ne se perd plus dans l’Internet : divers projets concurrents permettent de se retrouver dans la jungle (Mais qui donc sera maître de proposer les chemins adéquats ?).
- Seule solution pour exister au niveau international : faire connaître sa marque. Dans ces conditions, on comprend le dépit de François Balmont, directeur d’Edufrance : "Le débat franco-français sur secteur public et privé est dépassé. L’enjeu est de faire monter en modernisme et en qualité le service public et de labelliser ce qui se fait de bien dans le privé. Les ennemis d’Edufrance, ce sont les profs qui estiment que l’enseignement doit être 100 % public." (Le Monde, 26 mai 2000) Qui dit privé ne dit-il pas aussi payant ? Et donc discriminant ? Qui pourrait en douter ? Daniel Purlich, (Le Monde, 26 mai 2000) directeur marketing et de l’international de Studi.com l’affirme sans détours : "Ce service (il s’agit du soutien scolaire) sera réservé à ceux qui pourront payer." Certes, par grandeur d’âme, il dit aussi : "Il faut faire attention à ce que la formation sur Internet n’engendre pas le même processus d’hégémonie américaine que celui constaté dans la télévision et le cinéma". Comment faire ? Philippe Quéau (Libération, 22 mai 2000) a son idée : "Il faudrait qu’un Jules Ferry mondial promeuve l’idée d’un portail éducatif gratuit qui serait constitué de savoirs offerts par des institutions publiques du monde entier". Une belle idée, mais qui a autant de chances de se réaliser que le communisme démocratique de s’installer dans les mois qui viennent. Le changement apporté par la globalisation éducative peut s’apparenter à un bouleversement, et en ce sens l’avenir des institutions universitaires se joue peut-être dans la décennie qui vient. Mais que cela s’accompagne d’une démocratisation est une fable de mauvais goût. On peut malheureusement s’attendre au contraire à ce que la ligne de force suivie soit exactement semblable à celle des autres secteurs globalisés : explosion de la concurrence, centralisation accrue au profit des plus forts, élimination des plus faibles. Par exemple, les tentatives de créer un développement universitaire propre pour les pays en retard seront tuées dans l’uf. Qui hésiterait entre un diplôme mal calibré obtenu localement, et un diplôme prestigieux cautionné par Harvard ou La Sorbonne ? Avec à la clé une coupure sociale supplémentaire : seules les élites des pays en question pourront se payer les formations correspondantes, alors que, bientôt, les universités locales seront à l’agonie, peut-être purement et simplement fermées. Une amélioration pédagogique ? D’après Philippe Carré, quatre séries de raisons expliquent la vogue actuelle de l’éducation sur les réseaux : "Recherche de gains de productivité dans la formation, mutations sociotechniques et technologiques, évolution de la pensée pédagogique et culture de l’autonomie sont donc les quatre vecteurs qui sous-tendent l’éclosion à grande échelle des pratiques et des théories de l’autoformation des adultes aujourd’hui". Les raisons se présentent ainsi la plus importante est d’ordre "économique" (l’éducation comme dépense à optimiser) évolution du processus du travail : autonomie, responsabilisation, initiative, sens de la communication remise en cause du modèle pédagogique traditionnel véritable "culture de l’autonomie". Dans l’immédiat, tout ceci concerne surtout le secteur de la formation d’adultes, dont celui des remises à niveau et des formations dans les entreprises. Un immense enjeu numérique et financier. Le marché de la formation continue concerne 10 millions d’individus par an en France. Seuls 700000 entreprennent une formation à titre personnel, c’est donc d’abord les formations d’entreprises qui sont concernées. On conçoit que ces dernières cherchent à baisser leurs coûts dans ce domaine aussi. Cet enjeu économique est le plus facilement compréhensible. Mais il ne pourrait s’imposer si on ne convainquait pas l’opinion des bienfaits pédagogiques de l’opération. Libération du 22 mai 2000 nous explique ainsi la mutation du Centre National d’Education à Distance. Le vénérable CNED va abandonner ses cours-papiers dans l’enthousiasme : "Les cours sont plus illustrés, plus dynamiques, plus interactifs." On refonde l’acte même de formation. Avant, l’apprentissage se faisait de manière verticale, entre le prof et l’élève. Aujourd’hui, avec l’Internet, on apprend en zigzag, avec des allers et retours permanents entre les profs et les élèves. "En proposant des cours en ligne, une communication facilitée avec les profs par le e-mail, en créant des classes virtuelles et des forums où les élèves peuvent se regrouper et partager leur expérience, le CNED veut dépasser la simple mise en ligne des cours." L’autonomie, et la liberté d’apprendre dans la joie. Comment ne pas accéder à cette demande ? Mais que disent les premiers bilans à ce propos ? Une chercheuse du CNED est moins optimiste. "Les résultats confirment la difficulté d’utiliser Internet pour y trouver une information pertinente, en particulier à cause de la nécessité des mots-clés dans les moteurs de recherche tels qu’ils existent actuellement. Les enfants au primaire tout comme les jeunes en difficultés n’ont pas la possibilité de s’autonomiser. Par contre, la navigation est relativement facile et à portée d’enfants dès la maternelle quand elle est convenablement balisée. Il reste à offrir sur Internet des contenus correspondant à tous les niveaux de langue et d’abstraction. Si l’approche cédérom peut être satisfaisante à cet égard, il reste à l’implémenter sur le support des pages HTML. L’approche pédagogique des NTIC pour être la plus efficace passe par le travail en groupe, encadré par les enseignants." Surtout, les espoirs que les NTIC seraient plus favorables aux élèves en difficulté sont le plus souvent déçus. Comme l’indique Bernard Bier, "les nouvelles technologies ne peuvent prendre en compte le développement cognitif du jeune, analyser ses besoins, suivre sa progression. Elles demeurent un outil au service d’un choix pédagogique. Ce qui importe, c’est le sens donné aux apprentissages, le passage de la mobilisation des outils à la mobilisation des savoirs. Des enquêtes réalisées au Québec où l’offre de l’institution est la même pour tous montrent que ce qui fait la différence, ce sont les usages familiaux. La recherche individuelle profite à ceux qui ont déjà des compétences en amont. Il faut un capital culturel. Le discriminant social reste donc bien réel". Voici ci-dessous quelques études américaines qui tranchent avec l’optimisme ambiant :
- College Board ("The Virtual Universities and Educational Opportunity") : affirme que le web fait voler en éclat des contraintes géographiques qui s’opposent à l’accès de tous aux structures d’enseignement, mais estime par ailleurs que d’autres barrières sont créées pour ceux qui ne bénéficient pas déjà des structures d’enseignement ou qui n’ont qu’un rapport distant avec les technologies. En un mot, le risque est grand que les technologies profitent plus aux nantis de l’éducation qu’aux autres.
- Institute for Higher Education Policy : la valeur des travaux de recherche est très contestable, et on ne sait pas apprécier aujourd’hui l’efficacité de la formation à distance.
- Ministère américain de l’économie (US Commerce Department : "Falling trough the net 2 : new data on digital divide", 1999). Si l’équipement et l’utilisation des technologies de l’information et de la communication se sont accrus dans des proportions impressionnantes au cours des années quatre-vingt-dix, il existe des écarts gigantesques entre groupes raciaux ou ethniques. Les populations noires et hispanophones sont plus en retard par rapport aux autres qu’elles ne l’étaient dans la première moitié des années quatre-vingt-dix.
- Higher Education Research Institute (université de Californie), novembre 1999. Les enseignants se servent surtout d’Internet pour eux (e-mail et traitement de textes) plus que pour leur pédagogie.
- Alliance for Childhood, décembre 1999. Les usages courants de l’ordinateur à l’école sont dénués d’intérêt éducatif pour les plus jeunes : les apprentissages sont orientés vers la maîtrise des machines et voués à être rapidement caducs, et l’exagération des aspects ludiques du multimédia est monnaie courante. D’ailleurs, les bilans sur les effets de l’auto-formation sur machine (les "didacticiels") convergent vers un début de forte déception. Seules sont vraiment jugées positives les formations en ligne (ou sur CD-Rom) qui concernent des domaines de type procédural : procédure de délivrance de billets à la SNCF, formation aux applications informatiques elles-mêmes, familiarisation avec des modes d’emploi. Dès que des aspects plus conceptuels sont en jeu, l’auto-formation est pour l’instant décevante, en tout cas bien en deçà de ce que l’on peut produire à l’aide d’un enseignant humain présent sur place. Une étude récente analyse avec précision les effets d’apprentissage de situations variées : présence-absence du formateur et présence-absence du réseau. Sans surprise, un net avantage est donné aux situations où sont présentes les deux médiations, technique et humaine. Autrement dit, le plus en la matière est loin d’être l’ennemi du bien. Une modification de la "forme scolaire" ? Une question de portée plus générale se pose alors. Dans quelle mesure les NTIC produiront-elles une modification qualitative des fondements mêmes de la forme scolaire, qui s’est imposée universellement depuis en gros trois à quatre siècles ? Les modifications qu’elles introduisent portent-elles sur l’extension quantitative de fonctions déjà repérables, ou alors produiront-elles un changement de leur hiérarchie respective, ou encore un bouleversement ? Pour reprendre une comparaison courante, auront-elles un effet comparable à la généralisation de l’imprimerie ? Cette question est délicate. L’histoire nous montre combien les formes pédagogiques peuvent être dépendantes de dispositifs matériels. Contrairement à une solide et increvable tradition de pensée, l’éducation en dépend au moins autant que des grands choix philosophiques. Ainsi, l’institution du "Tableau Noir" (il y a environ deux siècles qu’elle s’est généralisée) conditionne absolument la possibilité d’un "cours dialogué" où les techniques sont montrées "en train de se faire" à toute une classe, et adaptées aux réactions de celles-ci (ce que les NTIC sont incapables pour l’instant de réaliser). Plus tard, la création des ardoises effaçables (remplacées depuis par des cahiers personnels avec l’augmentation du niveau de vie) conditionne la possibilité que les élève s’engagent "pour leur compte" dans une activité "créative" (résoudre un problème, rédiger un texte, etc). Les maîtres d’école ont lutté pendant dix bonnes années contre la substitution des stylos à bille aux plumes à encre. Ils y voyaient une décadence de la civilisation, craignant que cela rende largement caduc l’enseignement de la calligraphie. Pour cette discipline, c’est effectivement ce qui est arrivé. Cependant non seulement le monde n’en est pas mort, mais la facilitation de l’accès à la mécanique de l’écriture a joué un rôle indéniable dans la démocratisation de l’enseignement. La même question va peut-être se poser concernant l’orthographe. Ce que nulle réforme n’a pu imposer (changer des règles arbitraires fixées politiquement d’abord par François 1er, puis par la République), l’effet des échanges mi-oraux, mi-écrits par l’e-mail pourrait le réaliser. Inversement, et concurremment, les correcteurs automatiques de texte peuvent avoir un effet de fixation de la norme, tout en introduisant un processus comparable à la disparition de la calligraphie. Autrement dit, la nature des techniques peut avoir une influence sérieuse à la fois sur celle des savoirs constitués en enjeux de l’enseignement et sur la manière dont l’enseignement est dispensé. En ce qui concerne la première question (le changement des savoirs), cela rejoint le grand processus par lequel "le savoir mort" prend le pas sur "le savoir vivant", incorporé. Un navigateur phénicien avant Jésus-Christ naviguait aux étoiles, sans carte ni boussole. C’était un rapport direct aux savoirs vivants, incorporés en lui, et en ce sens, il était bien plus "intelligent", sur le plan personnel, que bien des navigateurs d’aujourd’hui. Mais bien plus "faible" dans ses capacités de navigation, puisque le seul fait de quitter les côtes de vue le mettait dans un péril mortel. Avec une carte et une boussole, beaucoup plus de monde peut faire beaucoup plus que ce navigateur, avec infiniment moins de connaissances. La maîtrise du principe (physique) de la boussole ou du GPS, des procédés de projection d’une sphère sur un plan (par exemple celle de Mercator) n’est pas incorporée dans les utilisateurs, elle l’est dans l’objet, c’est un savoir mort. Mais ces savoirs sont remplacés par d’autres et les techniques liées aux tâches à accomplir deviennent disponibles pour le plus grand nombre. Certes, cela produit une dépossession, puisque les principes de notre environnement nous échappe, d’où la crainte si répandue devant ce processus, et la volonté désespérée d’y faire face soit par une accumulation de savoirs, soit par la recherche de savoirs à portée "universelle", deux recherches évidemment mythiques. C’est cette conception qui exigeait de rester en contact avec les savoirs inclus dans les machines qui fut à la base des intentions de "faire programmer" les élèves au début de l’informatique. Projet vain, et évidemment abandonné depuis, ce que l’on appelle "formation à l’informatique" étant désormais en fait une formation aux produits et non aux principes de fonctionnement : la navigation aux boussoles remplace celles aux étoiles. Pris d’une manière plus générale, cela signifie que l’essentiel du savoir humain est extérieur aux hommes, et que ce processus s’accélère. Il est incorporé dans les médiations (les "outils" pour ce qui concerne les rapports à la nature, les "langages" pour les rapports humains). Qu’en conséquence, le contenu des savoirs à faire partager au plus grand nombre sous forme d’appropriation directe ne peut couvrir qu’une infime partie de l’ensemble, mais que, solidairement, le choix sur ceux-ci (la "culture commune") a une portée politique insoupçonnée en général. Que ces savoirs communs soient évolutifs du fait de l’évolution des techniques qui leur servent de support est une chose, et en ce sens nul ne peut prévoir à l’avance les effets à long terme des NTIC. Une autre chose est que les sociétés soient dépossédées du choix collectif, politique, de l’espace de savoirs à partager en commun. Or - c’est là que le problème rejoint l’ensemble du processus de libéralisation marchande globalisée - c’est bien ce qui est en cours, en tout cas dans le domaine du possible à moyen terme. Mais si l’on en revient à la question posée - dans quelle mesure s’agit-il d’un changement qualitatif ? - le problème doit être repris sur un plan plus général. Car le processus de remplacement du savoir vivant par du savoir mort ne date pas d’hier, et, toujours, les écoles n’ont traité qu’une infime partie du savoir humain. Un autre mythe increvable est bien qu’il fut une époque où un Erasme pouvait en dominer à lui tout seul la totalité. Fadaises ! Il fallut le travail des Encyclopédistes pour montrer l’immense somme de savoirs à l’uvre dans une société (faire des mathématiques, de la théologie, mais aussi du pain, de la forge, du papier). Le choix (implicite ou non) des savoirs à traiter est donc consubstantiel aux écoles, comme l’est la nécessaire évolution de ce choix. Mais cela touche-t-il à la fonction la plus profonde de la forme scolaire ? Et d’abord, quelles sont donc ces fonctions ? Je reprends ici un passage d’un de mes livres : "Pour cela, peut-être conviendrait-il de partir de ce qui fait la spécificité de l’école. On pourrait présenter les choses de la manière suivante : l’école organise l’entrée dans certains domaines de la culture avec les valeurs (variables, idéologiquement marquées, et qu’on peut bien sûr discuter) qui leur sont liées. Elle permet l’étude systématique de savoirs. Elle s’y attache avec une forme particulière (dont la systématicité est le point central), et, point décisif ici, pour le grand nombre, voire pour tout le monde dans le cas de l’école obligatoire. Elle dispose les jalons principaux, elle "élémente" les parcours, elle transmet des techniques (singulièrement celles liées aux pratiques écrites). Rompant avec la culture de l’immédiateté, elle aide à "mettre de l’ordre" dans son environnement naturel et social ; elle permet de disposer du moyen terme, de l’exercice, de l’entraînement, de la prise de distance. Si cela est réussi, (ce qui, contrairement à l’opinion répandue, arrive finalement le plus souvent), on peut espérer obtenir à la fois une maîtrise du champ soumis à l’étude, et un dégagement de ce champ, l’appropriation personnelle de ces cultures et les fondements de "l’autonomie"." Si l’on atténue fortement (et encore plus, si on supprime) ces fonctions, on peut alors parler d’une modification qualitative. Il faudrait pour cela que la systématicité disparaisse, que l’élémentation ne soit plus en uvre, que la "prise de distance" soit éliminée. Est-ce le cas ? Dans certaines déclarations ou positionnements théoriques, incontestablement. Comme dans toutes ces orientations, fort influentes au demeurant, qui ramènent les procédures de l’étude à la simple prise d’informations, et l’enseignement à de la communication (elle-même considérée comme un simple passage dans une tuyauterie). L’opinion croit ainsi souvent que le savoir posé quelque part devient par là même accessible, avec en plus, pour les NTIC, la liberté de naviguer de par le monde, et la facilité d’y accéder par un simple clic de la souris. En fait, prise d’une manière brute, cette "liberté" est un formidable retour en arrière, vers l’autodidaxie, laquelle place sous la responsabilité de l’élève le choix des savoirs à apprendre. Or, les limites de l’autodidaxie sont amplement répertoriées. La première est le retard par rapport à la connaissance collective. De plus, on ne dispose alors d’aucune hiérarchie des savoirs, d’aucune échelle de valeur (certes elle-même historiquement établie, donc contestable). Max Weber soulignait déjà les deux figures possibles de l’autodidacte (ce qui n’exclut pas le génie isolé) : le bricoleur qui s’est acquis lui-même un certain savoir livresque sans savoir s’en servir, ou, s’il sait s’en servir, sans bien en saisir l’impact ou l’utilité ; le polygraphe, avec une boulimie d’écriture et son irrésistible désir de vulgarisation, qui nous met en présence d’un problème particulier de l’autodidacte : celui de l’organisation des connaissances. Cela signifie que si les NTIC éliminent la fonction guide de l’étude, on pourrait parler de modification qualitative (pas forcément positive donc). Mais il est clair pour moi que c’est le chemin inverse qui sera pris. Il y aura une tendance (inhérente au capitalisme libéral) non à la diversité, mais à des guides en nombre plus restreint. Plus grave, les compétences nécessaires à l’accès au réseau sont elles-mêmes un blocage supplémentaire. Certes, on ne sort pas ici du domaine de ce que l’anthropologue Jack Goody appelle "la raison graphique", dont l’écrit langagier fait partie, mais aussi les tableaux, les listes, les graphes, les schémas, les images fonctionnelles. C’est un autre argument, plus fondamental encore, qui me conduit à dire qu’avec l’Internet on ne sort pas vraiment du rapport "à l’écrit", posé depuis quelques siècles à une échelle de masse, et qui sous-tend l’universalisation de la forme scolaire. Mais les logiques à l’uvre dans les nouveaux médias sont d’un degré plus élevé de difficulté (que l’on songe à la logique très particulière des menus déroulants, où l’information recherchée est pour ainsi dire "cachée" dans l’arbre à déployer). C’est ce qui explique la forte déception qui gagne les chercheurs quant à la facilitation que l’Internet est censé donner pour les "publics en difficulté". De plus, cette fonction de guide de l’étude se décline aussi dans l’élémentation des savoirs (on propose un "programme d’études" pour aborder l’uvre mathématique, ou littéraire, etc.). Mais celle-ci ne se limite pas aux grandes transpositions didactiques bâties historiquement et qui prennent la forme des contenus des manuels. Un processus d’adaptation se produit aussi dans l’interaction directe entre les professeurs et ses élèves. Cette fonction, inévitablement, sera diminuée (sauf pour certains publics qui pourront avoir accès aux deux entrées, machine et humaine). On comprend alors mieux pourquoi c’est dans des fonctions répétitives que les auto-formations sont les plus efficaces. On saisit aussi que la mise sur pied "d’exerciseurs" de qualité (ce qui est encore loin d’être le cas) puisse s’imaginer, et changer une grande part de l’activité enseignante, laquelle consiste souvent en fait à contrôler cet aspect répétitif. Mais sans pour autant modifier qualitativement la forme scolaire. Il faudra suivre plutôt avec attention comment les NTIC pourraient magnifier (ou réduire) et diversifier (ou regrouper) des fonctions déjà présentes dans la forme scolaire. Ainsi, certaines contraintes matérielles qui empêchaient un fonctionnement "normal" de la relation scolaire (éloignement des populations, handicap invalidant, etc.) pourraient voir leurs effets atténués. Plus généralement, il faudra analyser comment, dans le détail du fonctionnement des classes, le contenu et la forme des activités pourront éventuellement changer (ce que je n’ai pas traité ici ; on a pu en avoir un aperçu rapide avec l’exemple des calculettes). Comme aussi les effets possibles produits par une place plus grande donnée au détour par l’écrit, et/ou à des relations plus individualisées (échange direct écrit entre un élève et son professeur). On peut y ajouter des effets inattendus. La généralisation des échanges entre professeurs par exemple peut se révéler un élément majeur de la fin de la conception "isolationniste" du métier. Mais rien là qui ressemble à la "fin de l’école" ou à l’heure de gloire de la liberté et de "l’autonomie".Finalement, la question posée initialement (l’Internet produira-t-il une révolution éducative) peut recevoir une réponse diversifiée, selon les plans de l’analyse. Comme toute modification technologique (parfois apparemment minime) les NTIC auront des effets pédagogiques, difficiles à décrire aujourd’hui. Mais elles n’annoncent pas une ère nouvelle, comparable à celle liée à la forme scolaire de masse. De plus, dans ce cadre, idéologie mise à part, c’est au contraire une forte inquiétude qui domine dans les milieux de gauche. Inexorablement (?) la main mise du marché fait son uvre, sous des formes spécifiques, et s’oppose à la conquête de la liberté humaine effective. Cela n’empêche pas d’imaginer une autre orientation de la technologie, débarrassée de la marchandisation, et à visée démocratique. Rien là qui soit vraiment nouveau dans la généralité de la problématique révolutionnaire, nette dans son principe, mais qui dépend étroitement des rapports de force, comme nous le savons tous.

http://www.preavis.net/breche-numerique/article3.html?lang=fr

Bien à vous,
Morgane BRAVO

Monday, October 11, 2010

*François Fillon répond à la gauche : sur les retraites*



François Fillon rappelle que c'est l'honneur du Président de la République et du Gouvernement que de proposer de sauver notre régime de retraites en passant à 62 ans.

Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les sénateurs,
Madame la sénatrice,
Vous m’interrogez sur le respect des engagements. En 1993, le gouvernement d’Edouard Balladur a choisi d’allonger à 40 annuités la durée de cotisation pour une retraite à taux plein. Vous avez combattu cette réforme, vous vous êtes engagés à l’abroger.
 En 1997, vous êtes arrivés au pouvoir : en cinq ans, vous n’avez pas trouvé une journée pour le faire.
En 2003, vous avez combattu la réforme des retraites que cette majorité a portée et qu’avec Jean-Pierre Raffarin, j’ai eu l’honneur de défendre. Vous l’avez combattue avec beaucoup de vigueur, comme aujourd’hui d’ailleurs, et vous avez répété maintes et maintes fois : le jour où nous serons au pouvoir, nous abrogerons cette retraite et nous reviendrons aux 37 annuités et demie. Aujourd’hui, lorsque l’on lit les propositions du Parti socialiste, on constate avec intérêt que l’allongement de la durée de cotisation est intégré désormais dans ce que doit être une bonne réforme des retraites.
En 2007, vous avez combattu avec beaucoup d’énergie la réforme des régimes spéciaux. Cherchons dans les documents que vous produisez, une seule fois la mention à la réforme des régimes spéciaux et au retour en arrière que vous feriez, si demain vous étiez au pouvoir.

Vous nous dites que le système est injuste. Vous avez, à chaque élection, depuis le milieu des années 80, promis de régler la question des longues carrières, ceux qui commencent à travailler à 14, à 15 et à 16 ans, jamais vous ne l’avez fait ! C’est cette majorité, avec la CFDT, qui l’a réalisé.

Vous nous dites aujourd’hui que pour financer la réforme des retraites, il faudrait taxer un peu plus le capital, les stock-options. Mais que ne l’avez-vous fait lorsque vous étiez au pouvoir ! Non seulement les stock-options n’étaient pas taxées, mais en 2000, vous avez pris, sous l’autorité de Laurent Fabius, une décision qui aboutissait à réduire le poids de la fiscalité sur les stock-options. Alors, ne venez pas nous parler du respect des engagements. La vérité c’est que sur les retraites, vous avez toujours promis ce que vous n’avez jamais fait.
Et c’est l’honneur du Président de la République et du Gouvernement que de proposer aujourd’hui de sauver notre régime de retraites en passant à 62 ans, parce que c’est la seule manière d’assurer le paiement des pensions de nos concitoyens à l’avenir.

Thursday, October 7, 2010

*Devenir le maître des réseaux sociaux : Québec...*

***Si les réseaux sociaux ont changé le visage de la Toile, ils ont aussi créé de nouvelles professions qui n’existaient pas il y a seulement 10 ans.


Aujourd’hui, de nombreuses entreprises, petites ou grandes, recrutent des community managers (ou gestionnaires de communauté, d’après un nom tout récemment francisé) afin d’être à l’écoute des bruits qui circulent à leur sujet sur le web.

Comme Kim Auclair, gestionnaire et fondatrice de plusieurs communautés, dont MacQuébec et Mapple Pro, ces nouveaux professionnels du web sont partout : ils accueillent et conseillent les nouveaux membres, font suivre des renseignements, rédigent des lettres d’information, créent des concours, twittent sur les réseaux sociaux… 

L’un de secrets du gestionnaire de communauté est justement de savoir choisir les outils qui lui seront les plus utiles pour servir sa marque. En plus de bien connaître les objectifs de son entreprise, il doit faire vivre sa communauté en postant régulièrement de nouvelles informations. 

Au service d’une passion
Les gestionnaires de communauté ont le choix de travailler à leur compte ou d’être employés au sein d’une entreprise. Toujours en état de veille sur les réseaux sociaux, ils n’ont pas vraiment d’horaire fixe : «On travaille souvent pour une communauté qui se situe dans un domaine qui nous passionne. On ne voit pas le temps passer», résume Mme Auclair. 

Pour un peu que l’on possède des compétences convexes en gestion de projet web, création de site internet ou même dépannage informatique, le travail ne manque pas. «Le nombre 
d’offres d’emploi est certainement aussi élevé que le nombre de personnes qui veulent travailler dans ce domaine», estime Kim Au clair. 

Pour autant, aucune offre de formation spécifique n’a encore vu le jour. La plupart des recruteurs demandent un bac en marketing, en relations publiques, en communication, en gestion ainsi que des qualités telles qu’un bon sens de l’organisation, des aptitudes relationnelles, une bonne connaissance du web.

Pour Kim Auclair, détentrice d’un DEC en infographie, l’essentiel reste de développer au plus vite sa propre expérience. « Il faut se faire la main en créant des blogues et en bâtissant une communauté autour de ses passions, et regarder ce que les autres font», estime-t-elle.


***Pour faire connaître cette profession, Kim Auclair a pris les devants en publiant un ebook (livre électronique) intitulé Démystifier le gestionnaire de communauté au Québec, dans lequel elle mène notamment une série d’entrevues avec des professionnels du secteur.


http://www.journalmetro.com/carrieres/article/655660--devenir-le-maitre-des-reseaux-sociaux

Bien à vous,
Morgane BRAVO

*L'adhésion groupée de 200 Tamouls à Europe Ecologie : déclenche une polémique interne*

Les adhésions collectives à Europe Ecologie initiées en Seine-Saint-Denis continuent à faire des remous.
Jeudi 30 septembre, à la veille de la clôture des inscriptions pour participer au processus de fusion des Verts et d'Europe Ecologie, quelque 400 adhésions (dont 200 émanant de la communauté tamoule de Sevran) étaient arrivées au siège, de manière groupées avec un chèque collectif ou du liquide.


Les dirigeants écolos avaient immédiatement suspecté une adhésion "clientéliste" pour faire plaisir à Stéphane Gatignon, maire de Sevran et ardent défenseurs de la communauté tamoule. L'élu, ex-communiste, qui est arrivé voici un an à Europe Ecologie a pris sa plume pour justifier sa démarche.
Dans une lettre ouverte à Cécile Duflot, numéro un des Verts, datée du 5 octobre, il s'indigne tout d'abord du "discrédit" jeté sur l'engagement de ses amis tamouls "qui sont une composante à part entière de notre société" et"libres de s'engager ou non dans Europe Ecologie ».

EXASPÉRATION 
"Je peux garantir que toutes [les adhésions]ont été le fait d'un engagement individuel dûment acté par la signature du bulletin d'adhésion", écrit M. Gatignon. Il dément que ces adhésions soient "louches" et contre-attaque en accusant ceux qui les ont mises en doute de racisme latent.
"On ne bâtira pas un mouvement solide, dynamique et ancré dans la réalité sans celles et ceux qui font la banlieue, celles et ceux qui font le cosmopolitisme et la vitalité de notre société", précise-t-il. La missive risque de ne pas calmer les choses. "Ce faux procès me révolte,réagit Pascal Durand, délégué général d'Europe Ecologie. On n'a aucun problème à discuter avec des associations communautaires qui veulent rejoindre notre mouvement. Mais elles n'ont pas vocation à intégrer en masse et à une semaine d'un vote important."
D'autres ne cachent pas leur exaspération face à ce qui ressemble à leurs yeux à une "leçon de cosmopolitisme malvenue"précisant que les adhésions déposées n'ont pas été bloquées. "Les principes ont été rappelés", explique Jean-Paul Besset, possible président du futur mouvement.
Les adhérents sont maintenant appelés à se prononcer sur les textes fondateurs et les statuts lors d'assemblée régionales le 9 octobre. Quant aux 400 nouveaux adhérents de Sevran, ils pourront voter comme les autres. Mais si d'aventure leur poids s'avérait déterminant dans le vote de l'assemblée régionale d'Ile-de-France, leur réalité se verrait examinée de plus près par le "comité de transparence" mis en place dès que cette histoire fut connue.


Sylvia Zappi
Le Monde

*Retraites : le FMI soutient la réforme française...*

Dans un rapport publié ce mercredi, le Fonds monétaire international estime qu'économiquement, le recul de l'âge légal de départ à la retraite est plus efficace qu'une baisse des pensions.



Alors que l'examen du projet de loi sur la réforme des retraites se tient cette semaine au Sénat, le Fonds monétaire international a appelé les pays de la zone euro, dans son un rapport, à réformer leurs systèmes de retraites, notamment en augmentant l'âge légal de départ à la retraite.
Cette mesure, d'après le rapport, est économiquement préférable à une baisse des pensions. «Une hausse de deux ans de l'âge légal de la retraite suffirait à stabiliser la part des dépenses pour les retraites dans le PIB à son niveau 2010 sur les deux prochaines décennies», a indiqué le département des Affaires budgétaires du FMI.
Toujours selon le Fonds, cette hausse «est à peu près l'équivalent d'une réduction des prestations de 15% et produits des effets budgétairs semblables à un relèvement de deux points de pourcentage dans les cotisations».
Le FMI a, par ailleurs, affirmé son soutien à de nombreuses réformes des retraites qui prévoyaient cette mesure. Le Fonds, qui avait déjà appelé la France, mi-2009, à reculer l'âge de la retraite, a salué la réforme proposée par le gouvernement français pour relever cet âge, «actuellement parmi les plus bas» du monde.

Lefigaro.fr
07/10/2010

Wednesday, October 6, 2010

*GREVE : Karoutchi pour un service minimun...*

L'ancien secrétaire d'Etat Roger Karoutchi, président UMP de la commission des finances au conseil régional d'Ile-de-France, a demandé aujourd'hui la mise en place d'un "véritable service minimum" dans les transports, "par secteurs et non par réseaux globalisés".

Dans un communiqué, M. Karoutchi "s'inquiète des conséquences, lourdes pour l'économie et l'emploi dans la région, des grèves à répétition dans les transports publics".

Il estime que "l'annonce d'une grève reconductible à la RATP à compter du 12 octobre et la possibilité que ce type d'action gagne la SNCF est un mauvais coup pour une économie francilienne dont le redressement est encore fragile".

Selon lui, "ces annonces impliquent encore un effort supplémentaire pour les deux entreprises de transports tant pour l'information des voyageurs que pour la mise en place d'un véritable service minimum par secteurs et non par réseaux globalisés".

M. Karoutchi rappelle que "tous les jours, 5 millions d'usagers utilisent les transports publics en Ile-de-France, dont 80% d'entre eux pour se rendre au travail ou en cours".


Bien à vous,
Morgane BRAVO