Thursday, December 31, 2009

***EXCELLENTE ANNEE 2010! HAPPY NEW YEAR, FELIZ AÑO NUEVO, GUTES JAHR, BUON ANNO, BOM ANO, DOBRY ROK...***


***MORGANE BRAVO et BRAVO & ASSOCIATES WORLDWIDE vous souhaitent une très bonne année 2010 pour vous et tous vos proches!

SANTE, AMOUR, BONHEUR...ARGENT...PROSPERITE... Il faut "POSITIVER"!

***"Nous devons être le changement que nous voulons voir dans le monde " Gandhi ***


Bien à vous,

Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com

****EXCLUSIF - L'Élysée :Meilleurs vœux 2010****


*L'Élysée - Meilleurs vœux 2010*

Lien ci-dessus!

***Ce soir : JT 20h00...!

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Une petite pensée pour les personnes qui fêteront le réveillon seules...*


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***31 DECEMBRE 2009 : Une petite pensée pour les personnes qui fêteront le réveillon seules...(malades, guerres, pauvres...Solitude...)!

Où que tu sois dans le Monde, quoi que tu fasses actuellement, rappelle-toi juste que la vie est un cadeau- alors, ne la laisse pas passer!!!

***Il faut aller jusqu'au bout de ses rêves!***

*Tant qu'il y a la VIE il y a l'ESPOIR...!!!!!!*

AU REVOIR, GOODBYE, ADIOS... 2009!

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Wednesday, December 30, 2009

*Grand Paris : les villes de petite couronne sont-elles prêtes ?...*


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***"Mutualisation", "cohérence", "développement"... Les discours des défenseurs du Grand Paris baignent dans une "positive attitude" depuis quelques mois. Les forces économiques, politiques (même si les divergences fusent) et citoyennes saluent cette idée de "ville-monde" à la Française qui fera de Paris et de sa banlieue une seule et même entité.

Mais les villes de petite couronne sont-elles déjà dans cette dynamique de coopération active avec les collectivités voisines ? Pierre Viénot, conseiller municipal vert de Fontenay-sous-Bois (94) (en charge de l'économie solidaire) en doute.



29/12/2009
Paris Dépêches

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Élections régionales Paris/ Île-de-France : Europe Ecologie...*

***Europe Ecologie présente sa liste en Île-de-France, tendant à une parité entre les Verts et les autres composantes d’Europe Ecologie :

Tête de liste régionale : Cécile Duflot

À Paris : 1. Robert Lion, 2. Emmanuelle Cosse, 3. Augustin Legrand, 4. Laure Lechatellier, 5. Jean-Marc Pasquet, 6. Corinne Rufet, 7. Bastien François, 8. Janine Maurice-Bellay, 9. Jean Lafont, 10. Mireille Ferri, 11. Gérard Feldzer, 12. Claire Monod, 13. Dan Lert, 14. Agnès Gaubert, 15. Bertrand Jullien, 16. Monique Dental.

En Seine-et-Marne : 1. Liliane Pays, 2. Jean-Marc Brulé, 3. Fatna Lazreg, 4. Thibaud Guillemet, 5. Julie Nouvion, 6. Pascal Marotte, 7. Natalie Tortrat, 8. Jean-Jacques Vilto.

Dans les Yvelines : 1. Anny Poursinoff, 2. Michel Bock, 3. Sophie Renard, 4. Jean Mallet, 5. Nabila Keramane, 6. Mounir Satouri, 7. Ghislaine Sénée, 8. Olivier Varnizy.

Dans l’Essonne : 1. Jean-Vincent Placé, 2. Laurence Bonzani, 3. Jean Luc Touly, 4. Ghislaine Degrave, 5. Serge Guerin, 6. Leïla Aïchi, 7. Jacques Picard, 8. Hasnaa Erraiss.

Dans les Hauts-de-Seine : 1. Pierre Larrouturou, 2. Hélène Gassin, 3. Marc Lipinski, 4. Francine Bavay, 5. Franck Parmentier, 6. Françoise Diehlmann, 7. David Mbanza, 8. Hélia Cacerés.

En Seine-Saint-Denis : 1. Stéphane Gatignon, 2. Nadia Azoug, 3. Alain Amedro, 4. Séverine Tessier, 5. Ali Meziane, 6. Sylvie Duffrene, 7. Alexei Prokopiev, 8. Kirushanti Sakhitasan.

En Val-de-Marne : 1. Cécile Duflot, 2. Jacques Perreux, 3. Laurence Abeille, 4. Pierre Serne, 5. Caroline Mécary, 6. Amigo Yonkeu, 7. Marianne Boulch, 8. Jean-Pierre Girault.

Dans le Val-d’Oise : 1. Safia Lebdi, 2. Sylvain De Smet, 3. Christiane Rochwerg, 4. Julien Bayou, 5. Catherine Ribes, 6. Marc Denis, 7. Jacqueline Lorthiois, 8. François Delcombre

Les conseillers régionaux actuels pourraient être plus assidus. Selon une enquête publiée dans le Parisien, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) aurait 75% d’absences au conseil, Frédéric Lefebvre (UMP) 60%, Marine Le Pen (FN) 45, Julien Dray (PS) 34%.

Jean-Paul Huchon, Président en exercice de la Région a été forcément l’élu le plus présent avec 100% des séances plénières, présidées du début à la fin. L’UMP Roger Karoutchi (très bon score également avec 3 absences seulement sur 85 séances) reconnaît : « Le travail en région n’est pas valorisant. Le manque de contact avec la population conduit parfois à la déresponsabilisation. »

Au cas où la gauche conserverait la région en 2010, la PS Michèle Sabban propose la mise en place d’une pointeuse.

Nicolas Sarkozy continue d’aider son camp et persiste, selon le Canard Enchaîné, en disant de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et candidate à la présidence de la Région : « Même Karoutchi aurait été meilleur qu’elle. Sa campagne est nulle. Elle est inexistante dans les médias. Elle n’écoute personne, sauf Copé. »

.EVOUS

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Tuesday, December 29, 2009

*Absentéisme au conseil régional d'IdF...*


***Selon une enquête du Parisien, alors que se profilent les élections régionales des 14 et 21 mars 2010, l'absentéisme est une coutume pour quelques uns de nos élus. Mais Roger Karoutchi (UMP) ou Jean Paul-Huchon (PS), se disent favorables à une pointeuse, et de réduire les indemnités d'élus si ceux-ci ne sont pas assidus.

Roger Karoutchi (UMP), présent à 97% des séances plénières depuis 2004 et Jean-Paul Huchon (PS) à 100% sont les bons élèves du conseil régional d'Ile-de-France...

En effet, Jean-Paul Huchon, le Président de la région Ile-de-France est l'élu le plus présent avec 100% des séances plénières présidées du début à la fin, ce que ne fait pas par exemple Bertrand Delanoë au Conseil de Paris qui ne vient que pour l'ouverture, lorsque les caméras sont présentes...

Mais les plus absents sont, Frédéric Lefebvre, le porte-parole de l'UMP qui est aussi conseiller régional et dont les services administratifs n'ont pas retrouvé la trace d'une seule présence ou intervention en séance depuis... 6 ans. Il a néanmoins perçu ses 150.000 euros d'indemnités.

Idem pour Valérie Pécresse (UMP), tête de liste aux régionales qui a été absente à toutes les séances du conseil régional de 2006 à septembre 2008 date à laquelle elle a annoncé sa candidature.

Pour éviter que le mandat régional ne se transforme en mandat fictif, plusieurs élus régionaux de droite comme de gauche, à Paris ou en Province, souhaite voir se développer le système qui existe au Parlement européen, d'une indemnité proportionnelle à la présence.

En effet, au Parlement européen, une amende annuelle d'environ 15.000 € est adressée aux eurodéputés les moins assidus (ayant participé à moins de 50% des votes).

Les Indiscrets

*Grand Paris : Les 10 projets architecturaux...*

***Grand Paris : Les 10 projets architecturaux - Paris Retour en images sur les 10 projets architecturaux proposés pour le Grand Paris. (Droits réservés. Pour toute exploitation commerciale...



http://parisgrandparisfranceauxxiesiecle.20minutes-blogs.fr/archive/2009/12/29/grand-paris-les-10-projets-architecturaux.html

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Monday, December 28, 2009

*Vaste offensive antidrogue dans le «grand Paris»...*


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***Plus de quarante opérations coup-de-poing ont été réalisées par la Préfecture de police au cours du mois écoulé.
À l'approche de la fin d'année, la Préfecture de police de Paris passe à la vitesse supérieure dans sa guerre contre la drogue. Selon une note interne obtenue par Le Figaro, pas moins de 44 opérations liées à la vente et l'importation de stupéfiants ont ainsi été menées dans le grand Paris pour la seule période du 23 novembre au 6 décembre.

Très variées, ces diverses «descentes» illustrent les multiples facettes de ce fléau qui compliquent encore la tâche des forces de l'ordre. Ces opérations ont permis l'interpellation de 69 suspects et la saisie de 89,3 kg de cocaïne, 4,4 kg d'héroïne, 48,3 kg de résine de cannabis, d'herbe ou encore de Subutex en tablettes et cachets. Un pactole de 222 630 euros a été découvert chez un revendeur de la cité Curial dans le XIXe arrondissement. Parmi les 69 personnes interpellées : trois trafiquants colombiens qui venaient d'importer de la cocaïne par dizaines de kilos, un passager en provenance d'Asie lesté de trois kilos d'héroïne mais aussi un petit revendeur habitant Pierrefitte-sur-Seine arrêté pour homicide involontaire par overdose.

Dès juillet 2007, le préfet de police, Michel Gaudin, avait donné instruction à la police judiciaire, à la direction du renseignement et à la police d'agglomération de dresser en commun un état des lieux très précis. La capitale était en passe de devenir un vaste supermarché, soutenu par un jeune Parisien sur six affirmant alors fumer plus de 10 «joints» par mois, pour un budget moyen de 80 euros ! La cocaïne confirmait sa démocratisation, marquée par un net rajeunissement des usagers : 11 % des «sniffeurs» de poudre interpellés ont entre 16 et 20 ans. Sous le pilotage du 36 Quai des Orfèvres, tous les services répressifs ont mutualisé leur savoir-faire pour collecter des renseignements opérationnels, occuper le terrain, identifier dealers et caïds et remonter des filières d'approvisionnement à travers l'agglomération parisienne.

«Nous nous sommes tous réunis autour d'une table afin de définir des zones d'actions prioritaires avant de mener bataille quartier par quartier, numéro de rue par numéro de rue, rappelle Christian Flaesch, directeur régional de la police judiciaire. Des agents des impôts ont été affectés dans tous les secteurs afin de mener en parallèle des enquêtes patrimoniales : quand il y a une interpellation, nous devons être en mesure de connaître aussitôt la surface financière du suspect.» Depuis deux ans et grâce à la forte implication du parquet de Paris, des dizaines de secteurs ont ainsi été réinvestis, à commencer par les XIVe, XVe, XVIIe, XIXe ou encore XXe arrondissements parisiens ainsi que certaines cités de banlieue.

«Le plan drogue parisien a été généralisé et mis en cohérence à l'échelle de l'ensemble de l'agglomération, a rappelé Michel Gaudin devant le conseil de Paris le 15 décembre dernier. Cette nécessité n'est pas abstraite : le double homicide commis la semaine passée dans le IXe arrondissement a touché deux résidants de la commune de Stains connus pour un passé chargé en matière de stupéfiants. Plus d'un an après les faits, nous venons aussi d'interpeller l'auteur d'un meurtre par arme à feu commis dans le XVe arrondissement : là encore, il s'agissait d'un règlement de compte lié à un trafic de drogue, l'auteur résidant cette fois-ci dans le XIXe arrondissement de Paris…»

Soucieux de tordre le cou à «l'économie souterraine» et son «cortège de désordres sur la voie publique, dans les cours ou dans les halls d'immeubles», le préfet de police a aussi prôné devant les conseillers une «approche préventive destinée à agir sur la consommation de produits». Il a déploré que la «France se situe à un niveau parmi les plus élevés en Europe, alors que les risques pour la santé et l'intégration sociale des jeunes sont loin d'être négligeables».

Symbole fort s'il en est, la Préfecture de police a récemment organisé, aux côtés du rectorat et du parquet, une semaine de prévention dans l'enceinte de la Sorbonne. L'occasion de rappeler que quatre millions de Français fument des «joints» et qu'un record de 74 tonnes de résine a été saisi l'an dernier à Paris.

Christophe Cornevin
Le Figaro
28/12/2009

*Comment on imaginait le web de 2010... en l'an 2000...*


***En 2000, on nous promettait notamment pour 2010... des réfrigérateurs capables de commander tous seuls de la nourriture sur le web.

Internet sur le frigo, classes virtuelles à l'école, extranets régionaux et «ruches numériques», au service d'une «élite branchée» qui domine le monde.... Voilà ce que promettait le Web de 2010... vu de l'an 2000. Voyage dans le temps.

«En 2010, Internet sera diffusé depuis presque tous les équipements fixes ou mobiles de la maison (télé, réfrigérateur, montre, etc.). A l'école, plus que jamais “le lieu central de l'accès et de la formation aux nouvelles technologies”, les pupitres d'antan auront laissé la place aux “classes virtuelles”... Quand les technocrates de l'an 2000 imaginaient le Web de 2010, le portrait était ambitieux.

Tiré d'un article des Echos du 22 novembre de la première année du XXIe siècle (ou de la dernière du XXe, c'est selon), cette longue citation résumait les conclusions d'un rapport gouvernemental sur ce que serait le Web en 2010. Une décennie plus tard, il est plutôt rafraichissant de constater les différences entre cette vision du futur et notre présent.

Ruches numériques pour PME et frigos connectés au Web
Les «ruches numériques» qui devaient permettre aux PME «d'échanger biens et informations avec l'aide de l'Etat», sont ainsi restées dans les cartons, ou se sont transformées en lieux de rencontre pour entrepreneurs high-tech, comme La Cantine à Paris . Et si certains prototypes de frigos ont une connexion internet, la chose est loin d'être généralisée. Même article, autre perle: en 2000, on garantissait «une généralisation des hauts débits - 2 Mbit/s pour chaque foyer». Dix ans plus tard, nous en sommes au très haut débit, qui tutoie les 100 Mbit/s théoriques.

Autre article, toujours dans les Echos, cette fois en avril 2000: on nous annonce pour 2010 le triomphe de l'internet... mobile. «Pour le cabinet britannique Ovum, en 2010, 63 % des utilisateurs de mobiles dans le monde seront abonnés à un service de troisième génération (3G) mariant la téléphonie à une kyrielle d'applications : accès rapide à Internet, jeux, vidéoconférence mobile, commerce électronique, fichiers MP3, etc», peut-on lire dans cet article.

Pas si faux. Aujourd'hui, on estime que le marché des smartphones concerne 30% du marché total des mobiles dans le monde en volume (55% en valeur). Mais si l'usage du Web en mobilité se développe rapidement, il reste minoritaire. En 2008, seuls 9% des utilisateurs de smartphones en France surfaient depuis leur téléphone, selon une étude du cabinet GfK.

Quand les pontes de la high-tech pensaient le Web... pour chiens
D'autres prévisionnistes se sont davantage fourvoyés. C'est le cas de William Joy. Fondateur de Sun Microsystems, il avait marqué la réunion de Davos en l'an 2000 par ses prévisions. Comme le racontait Le Figaro, le 2 février 2000, aux côtés d'internet, il imaginait pas moins de six autres résaux (PDF, p.46).

A côté du Web, limité aux ordinateurs, il prévoyait ainsi un second réseau dédié aux mobiles et séparé du Net, au motif qu'il serait «irréaliste de penser qu'on puisse tranférer le code du web existant de manière à ce qu'il soit lisible sur ces nouveaux appareils, car c'est une nouvelle sorte d'information». Premier raté : dix ans après, internet est le même sur ordinateur et sur téléphone. C'est d'ailleurs un téléphone capable d'afficher une page web standard, l'iPhone, qui a démocratisé le web mobile.

William Joy distinguait aussi un troisième réseau, dédié au «Web spectacle et divertissement». Encore raté : là aussi, même si on peut utiliser des tas d'appareils pour regarder un divertissement (TV par Ip, VOD, etc), tout passe par le même tuyau: internet.

Encore plus approximatif: le quatrième Web était, selon lui, un système de «reconnaissance vocale [qui] permettra par exemple de commander sa porte d'entrée ou son réfrigérateur». Nouvel échec : certes, la reconnaissance vocale existe, certes on peut piloter à distance un frigo, mais cela n'intéresse personne, ou presque.

La série continue avec un cinquième Web qui «se passera totalement de l'homme : un “Web de l'e-business” où les ordinateurs se parleront entre eux». Si l'idée peut faire penser au concept du «Web sémantique», qui pourrait permettre une communication de machine à machine, il n'est pour le moment qu'une idée. Enfin, le 6e Web devait permettre de «demander à son chien, muni d'un collier spécial, de rentrer à la maison». Là encore, la technologie n'a pas pris ce chemin.

«L'élite branchée sur internet dominera le monde»
Au côté de ces enthousiastes, les années 2000voyaient aussi émerger de nombreuses questions sur le Web et ses impacts sociétaux. Le 26 novembre 1999, dans Le Monde, Erik Izraelewicz s'inquiétait ainsi du moment où «une élite branchée sur internet dominera le monde».

L'article fourmille d'anticipations plus ou moins drôles. L'auteur imagine ainsi qu'on fait, en 2030, le procès de Bill Gates, fondateur de Microsoft. Qui, selon lui, a entre-temps pris sa retraite pour se consacrer à «une fondation» pour «les plus déshérités». Ce qui, dix ans plus tard, s'avère tout à fait juste. Il estime aussi que le nombre d'internautes devrait, «selon les meilleurs experts», «atteindre les 3 milliards en 2010». Une prévision enthousiaste : le cap du milliard d'internautes dans le monde vient à peine d'être dépassé.

Mais le principal souci d'Erik Izraelewicz - et de nombre d'intellectuels à l'époque - est le suivant : «Combien de personnes pourront bénéficier [de la révolution Internet, NDLR]? Une élite mondiale et maîtrisant les nouveaux savoirs technologiques ? Elle seule ? Ou une population recoupant largement les classes moyennes ? Un nouvel apartheid n'est pas une chimère», s'inquiétait l'auteur.

A l'époque en effet, en France, on s'interroge encore sur les «autoroutes de l'information» et le risque d'une «fracture numérique» obsède des penseurs comme Alain Finkielkraut, abondamment cité par Izraelewicz. Dix ans plus tard, le même Finkielkraut n'a pas changé d'opinion quant aux dangers du web :


Mais la prévision du philosophe, reprise par Izraelewicz, s'avère erronée : si le Tiers-monde a encore peu accès au Web, la France compte auourd'hui 33 millions d'internautes, soit 60% de la population. Plus de 10 millions d'entre eux sont abonnés à Facebook, de un à deux millions surfent sur leur mobile. Bref, «l'apartheid» technologique tant redouté n'a pas eu lieu.

Samuel Laurent
Le Figaro
23/12/2009



***A SUIVRE... ;-)***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

***DEVENIR INFLUENT ? ...***

***Peu d'entre nous s'avoueraient "influençables" (sauf pour de nobles raisons : j'ai été très influencé par la pensée de tel maître, par ma foi religieuse, par l'expérience tragique que j'ai vécue, par les valeurs du sport que j'ai pratiqué). Le code pénal punit le "trafic d'influence" et l'homme de la rue se méfie d'un "individu sous influence".

Et pourtant qui ne chercherait à acquérir ce moyen miraculeux d'obtenir ce qu'il veut ? Ou pour le moins, de peser sur les événements, sans recourir à la force ou à l'autorité et sans verser de contrepartie, pour un effet invisible sur l'esprit d'autrui...

L'influence (du moins si elle est délibérée) confère un pouvoir. Il se mesure à la probabilité que l'influencé pense ou agisse comme le souhaite l'influent. Cela se réalise uniquement en n'utilisant que des signes : des mots (ou, plus habile encore : des discours que d'autres ont répété ou repris à leur compte), des images produites, choisies, montrées, ...

Les théories ne manquent pas pour expliquer ce phénomène à l’échelon individuel, social, politique, économique, médiatique, géopolitique… Elles inspirent autant de méthodes. Suivant les époques, on parlera de sophistique ou de manufactures du consentement, de lobbying ou d'opérations psychologiques, de marketing politique ou de storytelling, de diplomatie publique ou de soft power... Mais il ne suffit d'appliquer le manuel.

L'influence est une alchimie qui demande :

* certes, des techniques dont beaucoup s’enseignent depuis la maïeutique socratique jusqu'à la façon de vendre des aspirateurs au porte-à-porte, en passant par toutes les variantes de la "com"
* mais aussi des organisations spécialisées, des groupes dont le métier est de faire croire, depuis des moines prédicateurs aux lobbyistes de Bruxelles ou aux réseaux de "buzz" sur Internet. Ces organisations tendent d'ailleurs à être de plus en plus relayées ou remplacées par des collectifs éphémères, d'internautes par exemple, polarisés sur un thème, fonctionnant comme de véritables essaims et exerçant une synergie provisoire mais puissante.
* des vecteurs pour transmettre l’influence qui selon les époques ou les circonstances seront un discours, monument, un manuscrit, une manifestation, une émission, une e-rumeur... Mais aussi
* des conditions favorables, culturelles idéologiques ou autres : on n’influence qu’un milieu réceptif à des valeurs, opinions, croyances...

En somme un message relayé par des médiations, adapté à un milieu et adapté aux médias prédominants.

Il faut outre un discours cohérent et une bonne stratégie, une véritable connaissance des acteurs de l'influence et des conditions historiques, autant que des logiques régissant chaque média.

Pour ce qui est des conditions historiques ou de l'esprit du temps, on se bornera au rappel d'une notion générale : nous vivons dans des "sociétés d'influence".

La place de l'influence (donc le rôle dans les relations sociales des facteurs de persuasion, séduction, négociation, mobilisation, bref de tout ce qui agit sur et passe par l'opinion) est inversement proportionnelle au rôle de la tradition et de l'autorité. Dans un monde où chacun reproduit les mêmes comportements, où la mode et le changement ont peu de place, où chacun se tient à la place assignée par sa classe, son sexe, son âge et sa condition, quand tout le monde se conduit de façon prévisible, dans un monde hiérarchisé où l'on obéit sans remettre en cause la légitimité du pouvoir établi, l'influence a, évidemment, peu de place.

Tout concourt désormais, au contraire, à renforcer le pouvoir par l'influence (et accessoirement la surexposition de l'entreprise). Obsession du risque et de la responsabilité à l'égard des générations suivantes, concurrence mondialisée, rôle croissant de la mode et comportement plus erratique des consommateurs demandeurs de valeurs symboliques et post-matérialistes, fin des grandes espérances placées dans la politique et montée en puissance de la "société civile" (ou du moins de ceux qui s'expriment en son nom et posent de nouvelles exigences "sociétales"...), démocratie d'opinion... autant de niches pour les stratégies d'influence.

Les entreprises, en particulier internationales symboles de la mondialisation, sont victimes du sentiment prédominant "qu'il n'y a pas d'alternative" et que l'économie est notre destin : elles se trouvent du coup investies d'une sorte de responsabilité universelle. Elle semble presque devenir celle d'assurer le Bien Commun puisque le politique y a échoué.


La loi du média

Que les médias aient pour vocation d'influencer, c'est une vérité qu'il est difficile de contester.

Des dizaines d'années d'études sur la lancinante question de leur influence la décomposent en une pluralité de pouvoirs, et pas seulement celui de convaincre (d'acheter, voter, approuver..) :

* celui d'exposer ou de surexposer (un événement, un point de vue, un discours, une personnalité) qui sera au centre de l'attention publique et du débat (voir la façon dont les médias s'emballent soudainement pour des "faits de société")
* celui, corolaire, de plonger dans l'obscurité, ou plutôt de noyer sous le flux de nouvelles un fait ou un thème ignoré et qui, lui, ne fera pas "débat"
* celui, plus subtil, de formater en imposant certaines habitudes mentales, un certain vocabulaire, de replacer dans certains contextes le contenu des médias et la façon dont ils nous décrivent le monde
* celui de créer certains liens entre ses utilisateurs, qui, après tout, partagent les mêmes pratiques, habitudes et références culturelles et donc de favoriser une certaine forme du lien social (cf. les fameux "réseaux sociaux").


Tout média pose à sa façon la question de l'attention et de l'accréditation.

L’Attention : chaque média la mobilise de façon différente. Le degré de participation, d’implication, le mode de compréhension, les possibilités d’interpréter et de réagir (voire d'interagir avec d’autres destinataires) sont, bien évidemment, très différents selon que l’on est spectateur au théâtre,cinéphile fasciné par la toile lumineuse au fond d’une salle obscure, lecteur solitaire d’un livre, consommateur de télévision en direct ou internaute naviguant à sa guise sur la Toile.

Une phrase du patron de TF1 qui a fait scandale rappelait que le temps de cerveau humain est une valeur (variante de l'aphorisme qui dit que le pouvoir, c’est le pouvoir d’occuper le temps d’autrui) : ce temps constitue une ressource limitée qui peut se vendre aux publicitaires.

Il est question d'une économie de l'attention : plus l'information est surabondante, les canaux largement utilisés, plus la valeur naît de la capacité d'attirer ce fameux temps de cerveau humain. Le consommateur échange ce temps contre des services (messages personnalisés, alertes, recommandations) qui mènent indirectement à un acte d'achat. Une économie où tout ce qui permet d'obtenir recommandation, classement, référencement..., se traduit en avantage compétitif.

Or l'attention dépend de voies et moyens bien particuliers su la Toile. Nous avons connu le mode de diffusion et d'attraction des anciens médias (journaux de référence pour les élites, JT des grandes chaînes pour les autres, tous consommés tout aussi rituellement...), adressant un message standardisé à des récepteurs passifs. Cela supposait sinon une certitude des effets (il y avait des campagnes qui échouaient ou des refus de l'opinion, d'opiner, justement), du moins que certains émetteurs aient une capacité de s'imposer. Même s'il y avait des emballements médiatiques (ou des "flops"), on pouvait raisonnablement escompter un certain impact à partir d'une certaine source.
La relation média/récepteur s'envisageait de façon unilatérale : au moment X, on touchait tel public, composé d'individus qui recevaient le même message.

Ce schéma est bouleversé. Le phénomène touche à la fois le rapport des gens et des médias (chacun n'est plus seulement ou producteur ou consommateur d'information, mais évaluateur, classificateur, commentateur, vecteur...) et les rapports des gens entre eux (avec notamment les fameux réseaux sociaux, qui sont très exactement des réseaux d'intérêts partagés, donc d'attention).

L'Accréditation Pour donner littéralement "du crédit" à une information, il a longtemps fallu des mécanismes complexes : identification des sources, habitudes de se tourner vers certaines en fonction d'habitudes sociales (lire le Monde au bureau après le déjeuner, par exemple), institutions vouées à la critique (autres médias, professionnels du commentaire ou de la critique, mais aussi université, bibliothécaires, libraires, etc.), réputation (d'un éditeur, d'un institut, d'un journal, d'un auteur), titres et autres garde-fous censés garantir la qualité de l'information.

Or Internet remplace ces dispositifs. L'incroyable succès des vidéos et "documents preuve" contestant la "vérité officielle" sur le 11 Septembre, simples bricolages d'amateurs repris par des centaines de milliers de gens, en est sans doute l'exemple le plus extrême. À la "preuve par l'image" (que fournissent également à une tout autre échelle les vidéos sauvages parodiques ou critiques qui deviennent célèbres en quelques heures) s'ajoutent les surprises du "journalisme citoyen".

Il devient de plus en plus difficile d'identifier des "sources principales", garantes d'un effet de croyance et dont l'impact serait à peu près prévisible (donc des émetteurs à surveiller ou sur lesquels tenter d'agir comme un "journal de référence") : chacun est dépendant d'une poussière d'acteurs émetteurs, vecteurs, repreneurs, guides, récepteurs et interprètes...

Là encore, le système de légitimation change du tout au tout, de "C'est vrai, je l'ai vu à la télé", à " Mon réseau m'a signalé ce permalien".

La propagation d'une opinion résulte d'une synergie entre une multitude de micro-actions : des citations, des commentaires, des reprises, des liens et rétroliens, des recommandations, des discussions sur des réseaux sociaux. Chacun peut contribuer au succès d'un discours, soit directement par ce qu'il en dit de façon explicite sur un forum, sur son blog, sur une liste de discussion, soit indirectement en contribuant à référencer ou citer une page, en apportant sa contribution aux mécanismes qui font monter ou descendre un courant d'opinion.

En fait, grâce aux changements dans la procédure du débat apportés par le Web 2.0 (mais non à cause d'eux) le consommateur ou le citoyen moyen peut reproduire à son échelle l'action des organisations d'influence :

* Expert exigeant, fier de la compétence qu'il a acquise, sachant comparer les produits, en déceler les défauts et dangers, volontiers prêt à proposer ses solutions (techniques ou politiques) à autrui, ce n'est pas sans rappeler la fonction du think tank.
* Habile à mobiliser ceux qui partagent son point de vue, sachant argumenter, réclamant des garanties (de qualité, de fiabilité...), capable de faire pression sur les entreprises, prompt à les dénoncer, à les moquer ou à négocier avec elles, il se situe alors dans la logique des groupes de pression
* Moraliste sourcilleux, empreint des valeurs "post-matérialistes" (écologistes, solidaires, éthiques de partage équitable, de développement durable, de respect des minorités...), réclamant à l'acteur économique sinon un supplément d'âme, du moins un comportement "citoyen", militant volontiers (même si c'est par quelques clics de souris), il reproduit à petite échelle la dramaturgie des ONG combattant contre les forces de la raison marchande.
* Enfin et surtout, comme une illustration du slogans "ne haïssez plus les médias, devenez les médias", tout un chacun peut s'approprier des moyens techniques d'expression, mais aussi participer au jeu général du témoignage, de l'échange, de l'évaluation et du commentaire permanent. Du journalisme citoyen à la création d'un média gratuit à propos de tout sujet d'intérêt, même minime et provisoire.

D'où d'étranges chassés-croisés entre le monde des réseaux sociaux et micro médias et celui des médias classiques.

Tantôt ce sont des stratégies qui mêlent les deux : ainsi pour être élu président des États-Unis, Obama a recouru à de petits billets sur Twitter, créant des liens permanents avec ses partisans, mais a aussi dépensé des millions de dollars (au cours de la campagne médiatique et politique la plus coûteuse de l'Histoire) pour faire diffuser à l'heure du dîner familial et sur les "majors" un long film publicitaire à sa gloire, comme dans les années 70/80, "une histoire américaine".
Tantôt ce sont les "Médias produits par les consommateurs" (Consumer Generated Media) sur des forums, des blogs, des wikis qui vont devenir des sources plus importantes que tout ce que produit "classiquement" une société pour parler d'elle et de ses produits.
Tantôt un gag, un document révélateur ou simplement une argumentation bien élaborée, mis en ligne par un particulier a un écho dans la presse audio-visuelle ou écrite.

L'influence s'adapte à la loi du média : d'une stratégie du message standardisé, massif et persuasif à de multiples tactiques d'alliance, réseaux, reprise, réputation, adaptées aux configurations changeantes du nouveau Web.


François-Bernard Huyghe
http://www.huyghe.fr/actu_748.htm

28 décembre 2009

Sunday, December 27, 2009

*Que vaut le brevet d'un inventeur ?...*

***C'est la question que se pose chaque inventeur lors du dépôt d'un brevet. Même si le coût n'est pas significatif, beaucoup s'attribuent d'heureuses perspectives de rentrées financières. Si d'aventure ils étendent la protection du brevet à d'autres pays, les frais s'élevant, ils réévalueront leurs prétentions.

Pourtant, préjuger du prix d'un brevet est une entreprise hasardeuse. La valorisation d'un brevet n'existe qu'autant que lui est associé un produit ou un concept monnayable sur le marché. Rares sont ceux qui peuvent y prétendre. Sur 100 brevets déposés à l'Inpi, 0,7 % donnent lieu à des produits normés, accessibles au marché. De ce nombre, 60 % sont issus de grandes entreprises, ces derniers disposant du temps et des moyens nécessaires à leur mise en oeuvre.

La possibilité qu'un brevet « à l'état brut » présente une valeur marchande est infime, voire irréaliste. La possibilité qu'un brevet puisse se développer en dehors de structures d'accueil bien organisées, oeuvrant sur le long terme, est pratiquement nulle. Rares sont les PME qui peuvent y répondre. Encore moins des inventeurs agissant solitairement ! Si, toutefois, le brevet de l'un de ces derniers se voit reconnaître malgré tout une valeur marchande, le gain sera faible, couvrant tout juste les frais engagés. Lassés d'attendre, certains bradent leurs brevets. D'autres lâchent prise.

Cette situation est pourtant paradoxale. Majoritairement de bonne foi, rares sont les inventeurs qui s'accomplissent à la légère comme en témoignent les recherches d'antériorité ou les dossiers d'expertise joints aux dépôts. Seulement voilà, trois problèmes bousculent leur enthousiasme : l'argent, le temps et la loi.

La valorisation marchande d'un brevet ressemble à un chemin de croix. D'une étape à l'autre, les coûts sont lourds, incompressibles : consultations, planches d'essai, validations techniques, unité pilote, référencements, mise aux normes. Qui plus est, rien n'est jamais acquis. Chaque fois, l'incertitude de ne pas franchir l'étape suivante demeure. Ce qui a été validé dans un laboratoire peut être contesté dans un autre. Du coup, le coût estimé se situe toujours au-delà de 100.000 euros et jusqu'à plusieurs millions d'euros. Sauf exception, les inventeurs n'ont pas les moyens de leur ambition. Certains sollicitent l'aide publique, d'autres des concours privés. Rares sont les élus ! Livré à lui-même, l'inventeur ne devra tenir compte que de ses seuls apports personnels, en raclant ses fonds de tiroir. La plupart des inventeurs se trouvent dans une sorte d'impossibilité d'agir.

Le temps n'est pas aussi une mince affaire. Entre deux et cinq ans, voire plus et sans rentrée d'argent, l'inventeur devra consacrer toute l'énergie nécessaire à son projet. Celui-ci est accaparant : élaboration de protocoles techniques, de procédures, de schémas de production, de fiches de sécurité, etc. Dès lors qu'il s'agit d'innovations complexes, ces documents peuvent prendre l'allure de thèse de recherche. Parallèlement, il devra nouer des contacts avec les acteurs du marché : clients, distributeurs ou prescripteurs. Inévitablement, il affrontera un dédale d'organismes ou de comités censés vérifier le bien-fondé de son invention. Parfois son honneur sera mis à l'épreuve. Face à des fonctionnaires zélés, il devra faire profil bas, tolérer l'absence d'écoute, peut-être le mépris. Pendant cette période, la concurrence peut déjouer ses ambitions. En cela, le dépôt d'un brevet est un piège. Sa publication facilite la tâche d'entreprises adverses, celles dotées de moyens. Si ces dernières trouvent un angle différent au brevet d'origine, elles sauront faire respecter leur titre. Souvent liées à des avocats spécialisés, des sociétés de veille technologique américaines opèrent ainsi : prendre au vol des connaissances, s'en approprier ensuite les bénéfices.

Autre difficulté : le corset réglementaire. Toujours plus contraignant, plus retors, il se dissimule dans les entrelacs d'arrêtés illisibles. Sous prétexte du motif de précaution, l'inventeur devra prouver que son invention n'affecte pas l'environnement. Rares sont pourtant les entreprises industrielles nées avant et durant les Trente Glorieuses ayant souscrit à de telles exigences ! Du coup, le droit d'entrée est plus coûteux, surtout imprévisible. Des nuits entières, il devra démêler les fils d'une législation qui française, qui européenne traque la moindre bévue. Si, malgré tout, sa technique accède au marché, il devra encore se méfier des mises en jeu de responsabilité, sujettes également à un constant raidissement législatif. A la moindre erreur, le couperet ! L'annonce alors de l'échec de la valorisation du brevet !

A défaut d'une immense énergie, d'un goût au sacrifice et du risque et de moyens financiers, la valorisation d'un brevet défendu par un inventeur s'apparente à un voeu pieux. Dans tous les cas, ce dernier est un homme seul, seul juge de la poursuite d'une entreprise incertaine.

FRANÇOIS DE LA CHEVALERIE, ENTREPRENEUR,
YUE ZHANG, SPÉCIALISTE EN PROPRIÉTÉ INDUSTRIELLE.
LES ECHOS
23/12/09

Saturday, December 26, 2009

***BREF APERCU : GRAND PARIS...***



***Le 29 avril dernier, en inaugurant l'exposition consacrée aux projets du Grand Paris à la Cité de l'Architecture et du Patrimoine, le président de la République a exposé son ambition de redonner à Paris une place de premier plan dans la civilisation et dans l'économie mondiale.

Créer des territoires de projets pour démultiplier le potentiel de création et d'innovation ; construire un métro automatique de 130 kilomètres et renforcer le réseau de transports existant ; repenser les rapports entre la ville et l'environnement ; pallier les tensions du marché de l'immobilier et donner à la culture une place stratégique sont les grands axes du programme de recherche du Grand Paris.

Une nouvelle géographie culturelle pour le Grand Paris.

Grand Paris : Coup d’envoi des premières rencontres territoriales :

La consultation sur le Grand Paris s'est ouverte le 3 décembre 2009 aux Franciliens et plus largement à tous les Français. Au travers de rencontres territoriales avec les citoyens et d'un site web participatif, il s'agit de construire les bases du Grand Paris pour les générations futures.

Le 29 avril dernier, le président de la République exposait son ambition pour le Grand Paris de demain à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine. Un projet destiné à accroître la compétitivité de l'Ile-de-France, à encourager l’innovation, la création et la recherche.

La consultation sur le Grand Paris s'est ouverte le 3 décembre 2009 aux Franciliens et plus largement à tous les Français. Au travers de rencontres territoriales avec les citoyens et d'un site web participatif, il s'agit de construire les bases du Grand Paris pour les générations futures. Ces espaces privilégiés permettront à chacun de s’exprimer, de débattre, de proposer, de témoigner et de construire, collectivement, les grands changements qui nous attendent. Ce projet pour les 30 ans à venir rassemble le Paris actuel, mais aussi les villes et les campagnes. Il intègre des grands ensembles, des zones pavillonnaires, des villages, pour créer une nouvelle identité.

Le Grand Paris, c’est un projet qui concerne tout le monde et qui appartient à tout le monde. Cette nouvelle page de l’histoire de Paris (…) nous devons l’écrire tous ensemble, avec le Gouvernement, avec tous les élus de l’Ile-de-France et avec tous les Franciliens
Nicolas Sarkozy, Cité de l’Architecture et du Patrimoine, le 29 avril 2009]
Le Grand Paris est un triple défi

• Organiser le territoire pour encourager l’innovation, la création, la recherche qui sont les vecteurs de la croissance et de l’emploi dans l’économie moderne.
• Faire de la ville un espace de solidarité, de convivialité, d’échange ; le lieu du "vivre ensemble".
• Réconcilier ville et environnement en prenant toujours le parti des énergies et des matériaux les plus propres et en installant la nature au cœur de l’espace urbain.

Le projet du Grand Paris dessine la ville-monde de demain, faite pour l’Homme, pour lui rendre la vie plus facile ; la métropole durable de l’après-Kyoto, en symbiose avec son environnement, avec un réseau de transports plus efficace et plus respectueux de l’environnement, des espaces verts valorisés, des quartiers repensés à l’échelle humaine ; la métropole au rayonnement culturel et économique mondial.

Sept rencontres territoriales du 3 au 10 décembre 2009 en Ile-de-France, ouvertes à tous

Du 3 au 10 décembre 2009 en Ile-de-France, sept rencontres, sous la forme de demi-journées de débat, sont consacrées aux principaux enjeux du Grand Paris évoqués par le président de la République :

• le développement économique ;
• les déplacement gares et transports ;
• le rapport ville et campagne ;
• les questions des quartiers et du logement ;
• le grand Paris de la culture.

Organisées par les préfets et ouvertes à tous, ces rencontres réunissent de grands témoins pour échanger sur le Grand Paris de demain, avec l’impérieuse nécessité d’intégrer les spécificités territoriales : élus, représentants du monde économique, de la culture, étudiants et acteurs du monde associatif.

Plus d’informations sur le calendrier des rencontres : www.mon-grandparis.fr/calendrier

Une e-consultation participative

Le Grand Paris est une ambition collective. Elle doit être portée par tous les Franciliens et tous les Français en général. A cet effet, le site internet participatif www.mon-grandparis.fr, ouvert le lundi 23 novembre 2009, a pour objet de faire connaître les orientations du projet et de recueillir les contributions et les commentaires des internautes sur un mode participatif.
Les internautes peuvent s'exprimer sur des thèmes qui relèvent à la fois de leur sphère personnelle (logement, quartiers, gares, vision de la ville, etc.) et de l’ambition de l’agglomération tout entière (rayonnement culturel et économique de la région capitale).

*Le développement économique.



*Le transport.



*Le Grand Paris transformera la vallée de la Seine en une vallée de la culture.



*Le Grand Paris mise sur 70 000 logements par an pour les 25 prochaines années.



*Le Grand Paris sera vert.



***A SUIVRE...!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO
http://www.bravo-associatesw.com

Friday, December 25, 2009

***PARIS 12/2009 : NOTRE DAME...***

***PARIS : EGLISE "NOTRE DAME" ... Décembre 2009.

*Photos : Morgane BRAVO



















***Joyeux Noël, Merry Christmas, Feliz Navidad...!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Paix armée dans les Hauts-de-Seine entre Jean Sarkozy et Patrick Devedjian*

***Jean Sarkozy voulait devenir patron des Hauts-de-Seine en 2011. Après le fiasco de sa candidature à la présidence de l'Etablissement public pour l'aménagement de la Défense (EPAD), en octobre, il hésite, inquiet du risque d'un nouveau procès en népotisme qui aurait pu gêner son père, un an avant l'élection présidentielle. Mais son retrait de l'avant-scène politique a tout du repli tactique. Le jeune conseiller du canton sud de Neuilly veut incarner le leadership de la droite dans l'ancien fief paternel.

Le 15 décembre, Jean Sarkozy a étrenné un rendez-vous avec les élus : les "brainstormings du 92." Chaque mois, il réunira une partie de ses troupes autour d'un expert. La première réunion s'est tenue sur l'emploi autour du politologue Dominique Reynié. "Nous allons préparer ensemble le projet qui nous permettra de construire les Hauts-de-Seine de demain", écrit-il dans le dossier d'invitation adressé aux élus. La formule a été conçue avec le communicant Christophe Lambert.

Lundi 14 décembre, c'est une brochette de grands élus des Hauts- de-Seine qu'il réunissait au restaurant Le Petit Poucet sur l'île de la Jatte, au coeur de la circonscription UMP Neuilly-Puteaux, dont il est le délégué. En présence de Charles Pasqua, Valérie Pécresse et Rama Yade. Mais sans Patrick Devedjian, le patron du conseil général.

Entre l'ami et le fils du président, la guéguerre dure depuis près de deux ans. Un conflit entre deux ambitions, deux générations avec feinte complicité en public mais vraie rivalité en coulisse. Tous les élus UMP ont en mémoire leurs passes d'armes à fleurets à peine mouchetés et leurs franches engueulades.

Tous ont été témoins de la colère de M. Devedjian, le 16 juin 2008. Ce jour-là, Jean Sarkozy vient d'être porté par un vote unanime à la tête du groupe UMP. "Mon petit Jean, puisque tu veux devenir président, il va falloir que tu apprennes à parler aux journalistes !", lance M. Devedjian, l'index pointé sur le jeune élu qui vient d'être adoubé par ses pairs. Le patron des Hauts-de-Seine lui reproche d'avoir ourdi son élection dans son dos avec le soutien de ses ennemis jurés, les Balkany et Charles Pasqua. Il veut le convaincre de venir s'expliquer avec lui devant la presse. Jean refuse. "Petit con ! C'est une faute politique que tu viens de commettre !", s'étrangle Patrick Devedjian, en découvrant le communiqué triomphateur que le fils du président distribue aux journalistes.

Jean Sarkozy se garde de faire le procès de Patrick Devedjian, devant les journalistes. Au contraire. "Une engueulade ne dit pas le fond d'une relation, confiait-il, en novembre, dans un café près de la mairie de Neuilly. Mon premier sentiment en arrivant au conseil général a été la fierté d'avoir à travailler avec Patrick Devedjian, poursuivait-il. Je l'ai d'abord considéré comme un ami de mon père et de ma mère avant de le connaître comme personnalité politique. Je me souviens de notre premier échange, Patrick m'avait longuement parlé de sa passion pour un roman de Giono, "Un roi sans divertissement", un chef-d'oeuvre."

Le conseiller général de Neuilly qui cherche à reconstruire son image d'élu de terrain après l'échec de sa prise de l'EPAD n'a guère intérêt à s'aliéner le patron du département. Mais il sait que, dans les rangs de la droite UMP, les critiques pleuvent sur la gestion Devedjian.

Sous couvert d'anonymat, nombre de conseillers généraux UMP reprochent au président du conseil général son mode de gestion "solitaire", "autoritaire" parfois, mais surtout "austère". Eux qui s'étaient habitués à ce que l'argent coule à flots du temps des années Pasqua acceptent mal de se voir soudain refuser des subventions départementales. Ils admettent difficilement les explications parfois cassantes du nouveau président.

"Devedjian est convaincu qu'une bonne dépense n'est pas forcément une grosse dépense, explique Philippe Juvin, conseiller général (UMP) de La Garenne-Colombes. C'est mal vécu !" "Devedjian est un avocat, habitué à travailler seul, il est beaucoup plus attaquant que conciliateur ", remarque Jean-Pierre Fourcade, sénateur des Hauts-de-Seine, marié à Odile Fourcade, conseillère générale (UMP) de Boulogne-Billancourt.

Ces derniers mois, une bonne part des élus ont poussé la porte du bureau du fils du président pour se plaindre de l'attitude intransigeante de Patrick Devedjian. Ils ont trouvé une oreille attentive. "Si Devedjian faisait mieux le boulot, Jean n'aurait pas autant d'espace. Il est devenu son meilleur agent commercial", constate l'un d'eux.

En retour, Jean Sarkozy s'est assuré du soutien sans faille des élus. "Jean dorlote ses troupes. Il n'oublie jamais un anniversaire", s'exclame Thierry Solère, conseiller (UMP) de Boulogne-Billancourt. Capable de les emmener voir Barack Obama sur les plages de Normandie comme de les entraîner au Palais de Chaillot visiter l'exposition des architectes sur le Grand Paris, il les associe à ses décisions, "non sans une petite part de cinéma", reconnaît l'un d'eux.

"Ça va vous paraître galvaudé, mais j'aime les gens, expliquait, en novembre, Jean Sarkozy. En politique, il y a ceux qui considèrent que pour être un chef, il faut inspirer la crainte. Je pense au contraire que pour être compris, il faut se mettre à la place des élus, intégrer leur raisonnement et s'efforcer, ce n'est pas toujours simple, de regarder les choses avec leurs yeux."

Une pierre gratuite dans le jardin du patron du département ? Les proches de Patrick Devedjian prennent sa défense. "Devedjian joue les méchants parfois, mais, au fond, c'est un tendre. N'oubliez pas que son héros, c'est Cyrano, un homme qui se damnerait pour une formule et qui hait la courtisanerie."

Malgré ses gages de totale loyauté envers le chef de l'Etat et ses efforts pour relancer le quartier de la Défense, M. Devedjian a pris la mesure, au printemps, de sa perte d'autorité face aux Sarkozy, père et fils. Pour remplacer Philippe Juvin, élu député européen, le chef de l'Etat a souhaité qu'Isabelle Caullery soit candidate, au printemps 2010 dans le canton de La Garenne-Colombes. Conseillère municipale à Neuilly, quand Nicolas Sarkozy en était le maire, elle est directrice de la publication du journal, "Neuilly 92" que Jean Sarkozy fait paraître dans son canton. C'est aussi une fidèle de Charles Pasqua.

Pour toutes ses raisons, Patrick Devedjian a tenté de faire barrage à la candidature de Mme Caullery. En vain. Lundi 6 juillet, au déjeuner du bureau départemental de l'UMP, ils sont tous là, Charles Pasqua, Patrick Balkany, Jean Sarkozy, Patrick Devedjian. Quand le nom d'Isabelle Caullery arrive sur la table, le patron des Hauts-de-Seine déclare qu'il en a "parlé au président", que sa candidature n'est pas "encore certaine". "J'ai vu le président dimanche, il m'a dit que ce serait Isabelle Caullery", a répliqué froidement Jean Sarkozy. Quand vient le moment du vote, tous les convives posent leurs couverts. "Lâche au moins ton couteau pour lever la main !", lance M. Balkany à M. Devedjian.

M. Devedjian a essuyé cet été un nouveau revers : l'Elysée refuse le décret qui, en allongeant la limite d'âge fixée à 65 ans, lui aurait permis de rester président de l'EPAD, Amer, meurtri même, M. Devedjian considère pourtant que l'assaut raté de Jean Sarkozy sur la présidence de la Défense lui redonne des chances de rester en place en 2011. "Je n'ai pas déposé mon bilan. Je me battrai pour conserver mon fauteuil," confie-t-il. Si certains doutent de ses capacités de résistance, il rappelle, bravache, qu'il est "issu d'un peuple de survivants", lui, le fils d'ingénieur arménien. Si leur duel devait avoir lieu dans le fief présidentiel, en 2011, il serait meurtrier. Nicolas Sarkozy le sait et préférerait l'éviter.

Mais que faire de Patrick Devedjian ? Le nommer au Conseil constitutionnel en février 2010 ? La porte de sortie serait honorable pour un avocat qui rêvait de devenir garde des sceaux. Mais risquée. Ne dira-t-on pas que le chef de l'Etat a ouvert la voie à son fils ? A tout prendre, le jeune conseiller général du canton sud de Neuilly préférerait un affrontement à la loyale.

Béatrice Jérôme
LE MONDE
26.12.09

***Marie : Johnny Hallyday...***

Tuesday, December 22, 2009

***BARBARA...***









***La Cité Universitaire, un Paris...TF1***


***LA CITE INTERNATIONALE AU JOURNAL DE TF1 :

Le mois dernier, une équipe de TF1, première chaîne de télévision française, a réalisé un sujet de plusieurs minutes sur la Cité internationale.

Diffusé au mois de novembre au journal de 13h de la chaîne, qui compte chaque jour plusieurs millions de téléspectateurs, le reportage s’intégrait dans un cycle dédié aux lieux de Paris méconnus de ses habitants.

Ouverte au grand public tous les jours de 7h à 22h, la Cité internationale reste il est vrai un espace peu fréquenté par les Franciliens.

On apprend d’ailleurs dans ce reportage qu’avec ses 35 hectares, elle constitue le troisième plus grand parc de Paris, après le bois de Vincennes et le bois de Boulogne !

*visionnez le reportage :

http://videos.tf1.fr/jt-13h/la-cite-universitaire-un-paris-international-5551495.html

Bien à vous,

Morgane BRAVO
*Ancienne résidente de la FONDATION HELLENIQUE (1981-1984), de La FONDATION Emile et Louise DEUTSCH DE LA MEURTHE (1980), et de la MAISON DES PROVINCES DE FRANCE (1984).

*HUB sur VIADEO,

ANCIENS RESIDENTS: CITE INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS

http://www.viadeo.com/hu03/002gg65y4donxpy/anciens-residents-cite-internationale-universitaire-de-paris

http://parisgrandparisfranceauxxiesiecle.20minutes-blogs.fr/archive/2009/12/22/la-cite-universitaire-un-paris-tf1.html

Sunday, December 20, 2009

*Parisot dénonce un «coup porté au Medef»*

**La présidente du Medef s'exprime pour la première fois depuis l'annonce du départ de la fédération agroalimentaire. Elle défend son mode de gouvernance et le rôle de l'organisation patronale.

LE FIGARO. - L'Ania, la fédération de l'agroalimentaire, a claqué la semaine dernière la porte du Medef, ce qui constitue un événement exceptionnel dans la vie du monde patronal. Comment expliquez-vous cette rupture ?
Laurence PARISOT. - Je ne trouve pas d'explication et je ne suis pas la seule. Beaucoup de membres de l'Ania m'ont fait part de leur consternation. Ils sont ­stupéfaits et désolés de cette situation incompréhensible, d'autant qu'aucun signe avant-coureur ne pouvait laisser présager une telle décision. Certains d'entre eux m'ont fait part de leur crainte d'un éventuel « coup d'après ». Ils redoutent dans la perspective ultérieure de l'élection à la présidence du Medef ce qu'ils appelleraient un chantage. Personnellement, je ne peux pas y croire. Cette affaire est un coup porté au Medef, mais aussi à toutes les entreprises qui, surtout dans les difficultés actuelles, ont besoin d'une unité patronale. J'ai reçu un grand nombre de messages de soutien et certaines entreprises agroalimentaires vont adhérer directement à leur Medef local.

Le président de l'Ania, Jean-René Buisson, fut l'un de vos proches et l'un de vos principaux soutiens lors de votre élection. Que s'est-il passé entre vous ?
Difficile de savoir car Jean-René Buisson dit tout et son contraire, et encore une fois je ne m'explique pas la décision de son conseil. J'ai été élue démocratiquement et le Medef fonctionne avec une gouvernance démocratique. Toute personne qui participe à la vie de notre organisation peut faire part au sein de nos instances de ses difficultés ou de ses divergences, voire de ses simples interrogations. Beaucoup le font. Pourquoi l'Ania et son président n'ont-ils pas cherché à utiliser les voies normales ? Cela reste un mystère…

À l'occasion de cette affaire, l'Ania a mis en cause le niveau des cotisations versées au Medef, mais aussi un déficit de gouvernance…
Je vous le disais, je suis surprise de voir que celui qui me fait ce reproche de n'être pas suffisamment démocratique n'a lui-même pas utilisé les moyens prévus au sein du Medef pour faire valoir ses griefs. Ni le comité financier, ni le comité statutaire, tous deux indépendants de la présidence, n'ont été saisis. Jean-René Buisson participait chaque semaine à de nombreuses instances exécutives : il n'a jamais évoqué une fois les problèmes dont il parle à présent. Nous les avons découverts dans un article du Figaro !

N'exercez-vous pas le pouvoir de manière trop personnelle ?
C'est exactement le contraire. Il n'y a jamais eu autant de travail d'équipe et de consultations sur tous les sujets que nous traitons. Ceux qui me reprochent d'exercer le pouvoir en solitaire sont ceux-là mêmes qui prétendaient me souffler à l'oreille les décisions à prendre. Ce qui les gêne en réalité, c'est le travail participatif. Auparavant, le Medef ne désignait qu'un seul représentant pour traiter un grand sujet ; désormais, il envoie une équipe. Certains regrettent l'époque où deux ou trois personnes, au nombre desquelles ils se seraient volontiers vus, dirigeaient le patronat. Ce temps est révolu. Parfois, certaines critiques parlent davantage de ceux qui les émettent que de ceux qu'elles visent.

On vous reproche également votre discours trop « sociétal », qui apparaît parfois en décalage avec les grands problèmes du moment.
Cette critique est stupéfiante, surtout venant d'un ancien directeur des ressources humaines comme Jean-René Buisson. Le sociétal ne se substitue pas à notre engagement quotidien et acharné sur les questions économiques, sociales, réglementaires ou fiscales. Il s'y ajoute, le renforce et le crédibilise. Par exemple, tous les chefs d'entreprise constatent que l'un de nos grands problèmes est l'éducation des jeunes. Eh bien, le sociétal c'est cela : des initiatives par exemple en direction de l'école, des professeurs et des élèves, car il est essentiel qu'ils comprennent la vie des entreprises et leurs positions. Il n'est pas question d'abandonner ce terrain, surtout en période de crise où il existe un risque de rupture entre la société et les entreprises. De même, nous pouvons être fiers de notre engagement en faveur de l'éthique, notamment à travers le code de bonne conduite Afep-Medef en matière de rémunérations des dirigeants. Nous aurions été irresponsables de ne pas mener ce combat.

Le débat est également ouvert sur le rapport « coût-efficacité » du Medef…
Souvent, le propre du travail bien fait, c'est d'être invisible. La valeur de la rupture conventionnelle que nous avons élaborée avec les syndicats est inestimable dans la vie quotidienne des entreprises, au regard tant du climat pacifié qu'elle instaure que du nombre de procès évités. Et pourquoi déprécier ce rapport coût-efficacité lorsqu'on sait que grâce au travail du Medef les entreprises ont échappé à la taxation de leurs bénéfices selon la règle des trois tiers… Quant à la réforme de la taxe professionnelle, sachez que nous avons tenu plus de 50 réunions avec Bercy et les élus, surveillé jour et nuit le débat parlementaire, décortiqué 1 764 amendements et réduit les risques pour chaque secteur autant qu'il était possible. Je préfère ne pas imaginer ce qu'auraient été ces débats si le Medef n'avait pas existé : d'immenses champs de bataille ou de grands déserts silencieux ! Dans tous les dossiers que nous traitons, l'union fait la force.

Allez-vous réduire le montant des cotisations de vos adhérents ?
Notre budget a été voté il y a moins de huit jours à l'unanimité par le conseil exécutif, soit dit en passant avec entre autres la voix de l'Ania. Nous y instaurons un principe d'équité marqué par une baisse de 6 % des cotisations en 2010 pour toutes les fédérations et les Medef territoriaux. Ce budget est prévu pour être adaptable : les secteurs les plus touchés par la crise pourront aller discuter avec le comité financier qui a le pouvoir d'accorder au cas par cas des réductions spécifiques.


***Nous sommes nombreux à réfléchir à une évolution du modèle de la représentation professionnelle et plusieurs d'entre nous feront des propositions dans les mois qui viennent. Je salue l'excellente initiative de Frédéric Saint-Geours qui a choisi d'en faire un thème majeur de la prochaine convention de l'UIMM, en mars. Nous devons aussi garder à l'esprit un autre enjeu essentiel : de plus en plus, c'est à l'échelle européenne ou internationale que les questions vont se poser à nous.

Outre la réforme des retraites, quels autres thèmes majeurs comptez-vous développer en 2010 ?
Nous allons établir en 2010 la cartographie de l'invraisemblable parcours d'obstacles que les entrepreneurs ont en permanence à franchir. Pour les réduire au minimum, il faut faire, pardonnez-moi le mot, une revue des emm… quotidiens infligés aux entreprises. Tous les chefs d'entreprise, de TPE comme de PME, d'ETI ou de grands groupes, en éprouvent une pro fonde exaspération, cela gâche leur vie et handicape la France. Il faut que nous abordions cela de manière à la fois globale et totalement exhaustive.

Vous avez indiqué, vendredi, votre refus de négocier sur le dialogue social dans les TPE. Pourquoi ?
Nous sommes convenus collecti vement, en plein accord avec la CGPME, qu'instaurer une obligation de dialogue social dans les TPE, où le dialogue entre patron et salariés existe déjà en permanence, reviendrait à créer un problème là où il n'y en a pas. Personne ne le réclame : ni les patrons, ni les salariés. Le modèle très humaniste de la petite entreprise a le vent en poupe dans le cœur des Français.

Propos recueillis par Gaétan de Capèle et Cyrille Lachèvre
Le Figaro
20/12/200

Thursday, December 17, 2009

*Appliquer la loi "informatique et libertés " à tous les acteurs de l'Internet...*


***SOUMETTRE LES GRANDS ACTEURS DE L’INTERNET AMERICAIN AU DROIT FRANÇAIS : SENAT.

LA PROPOSITION DES SENATEURS DETRAIGNE ET ESCOFFIER :

Auteurs d’une proposition de loi tendant à mieux garantir le droit à la vie privée à l’heure du numérique , les sénateurs Yves Détraigne (UC, Marne) et Anne-Marie Escoffier (RDSE, Aveyron) proposent, parallèlement, que l’ensemble de la loi « informatique et libertés » soit applicable aux grands acteurs de l’Internet, tels qu’Ebay, Google ou Facebook, installés aux Etats-Unis.

Ils préconisent donc de faire évoluer la directive du 24 octobre 1995, sans remettre en cause le haut niveau de protection qu’elle accorde, afin de soumettre ces acteurs aux juridictions et au droit français dès lors qu’ils visent bien un public français.
Cette évolution de la directive serait doublement cohérente :

1°) elle serait conforme à la solution en vigueur dans d’autres domaines du droit tels que le droit de la consommation, le droit de la presse, le droit de la propriété intellectuelle… A cet égard, il est pour le moins curieux que, pour des atteintes commises en France, les sociétés américaines soient régies par le droit français dans le domaine de la contrefaçon et par le droit américain en matière de protection des données.

2°) elle serait conforme au principe de réciprocité. En effet, lorsqu’un site Internet, implanté en Europe, porte atteinte à la protection de données de résidents Américains, par exemple, sur le fondement de la loi de protection des mineurs votée en 1998 (« Children's Online Privacy Protection Act »), les juridictions américaines se déclarent compétentes et appliquent leur droit national.

En conséquence, les sénateurs préconisent de modifier l’article 4 de la directive de 1995 afin de soumettre les acteurs de l’Internet aux juridictions et au droit français dans le domaine de la protection des données.

Ils vont faire connaître cette position, soutenue par la CNIL, au Gouvernement ainsi qu’à Mme Viviane Redding, nouveau commissaire en charge notamment de la protection des données.

Rappelons que son prédécesseur, M. Jacques Barrot, avait ouvert une large consultation sur l’opportunité de faire évoluer la directive, consultation qui prend fin le 31 décembre 2009.

Paris, le 16 décembre 2009

*François FILLON et la 500 000ème entreprise...*

*LA LOGE : Concept Store 94 LA VARENNE - 91 Rue Lafayette*

Wednesday, December 16, 2009

***LIPDUB AOL : "Amour à la francaise"...***



***Bienvenus à Paris... ;-) Welcome, Bienvenidos...***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

Tuesday, December 15, 2009

***BREF APERCU : Media Aces Conference 2009***


Morgane BRAVO


Hervé KABLA, Président de Media Aces

***Media Aces Conference 2009.

*BREF APERCU :

Photos : Morgane BRAVO

Philippe NIEUWBOURG, Directeur du Musée de l'Informatique









Olivier CIMELIERE, VP Communication Corporate, Ericsson France.







Franck LA PINTA, Responsable Marketing Marque Employeur, Société Générale.

Philippe NIEUWBOURG, Directeur du Musée de l'Informatique.

Hervé KABLA, Président de Media Aces (droite).

Bertil HATT, Ensae.

Frédéric-Michel CHEVALIER, Responsable du Service Web-marketing du MEDEF (droite).



Les présentations de trois intervenants : Musée de l'Informatique, Ericsson France et Société Générale : Ces slides ont été complétés, sur le site de Media ACES, par des verbatims. C’est toujours ça, en attendant les vidéos de TechTocTV.







*** Nous étions plus de 150 dans la salle, par -10°C et grève de RER, belle performance!

L'analyse des questionnaires remis à la fin de la conférence démontre, si besoin était, le bien-fondé de Media Aces et l'utilité d'une telle association pour les entreprises qui se sont lancées dans une démarche autour des médias sociaux.

FELICITATIONS...! A SUIVRE...!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO