Monday, June 29, 2009

*OCDE : Pour sortir de la crise, les principales économies mondiales visent la « croissance verte »*


***Les principales économies du monde voient dans la « croissance verte » un moyen de sortir de la crise actuelle, ouvrant de nouvelles perspectives pour les négociations sur le changement climatique, en vue de la 15ème Conférence des Parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CdP15) qui se tiendra à Copenhague en décembre.

Lors de la réunion annuelle du Conseil de l’OCDE au niveau des ministres qui s’est déroulée à Paris, les ministres de 40 pays, représentant 80 % de l’économie mondiale, ont débattu de la crise et de ses suites. Cette réunion a rassemblé des participants des 30 pays membres de l'OCDE ainsi que des cinq pays candidats à l’adhésion – Chili, Estonie, Israël, Russie et Slovénie – et des cinq grandes économies avec lesquelles l’OCDE met en œuvre une stratégie « d’engagement renforcé » – Afrique du Sud, Brésil, Chine, Inde et Indonésie.

Dans une Déclaration sur la croissance verte signée par les 30 pays de l'OCDE plus le Chili, l’Estonie, Israël et la Slovénie, les ministres ont chargé l'OCDE d’élaborer une Stratégie pour la croissance verte en intégrant les aspects économiques, environnementaux, technologiques, financiers et le développement. Un premier rapport sera présenté à la prochaine réunion du Conseil de l'OCDE au niveau des ministres en 2010.

« Il s’agit d’opérer un changement radical d’orientation des politiques », a indiqué le Premier ministre coréen, M. Han Seung-Soo, qui présidait la réunion. « Le progrès technologique et les actions visant à protéger l'environnement et à lutter contre le changement climatique peuvent aussi être mobilisés en faveur de la croissance économique »

L'OCDE apportera les compétences pluridisciplinaires nécessaires pour soutenir l’action des gouvernements face à ces défis, a indiqué le Secrétaire général de l'OCDE, M. Angel Gurría.

« Au-delà de la crise, les pays de l'OCDE et certains parmi ceux dont nous espérons qu’ils viendront bientôt grossir nos rangs ont pris l’engagement solennel de promouvoir la croissance verte par des politiques respectueuses de l’environnement qui favorisent une croissance économique durable reposant sur une utilisation de l’énergie sobre en carbone », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse de clôture.

« Nous avons reconnu l’importance d’instruments d’action bien ciblés qui encouragent les investissements verts afin de contribuer à la fois au redressement économique à court terme et à la mise en place d’infrastructures respectueuses de l'environnement à long terme. Il s’agit là d’un signal fort et d’une étape importante sur la voie de l’accord ambitieux sur le changement climatique que nous espérons conclure à Copenhague à la fin de l’année. »

La Déclaration appelle à une coopération entre les pays de l’OCDE, les économies émergentes et les pays en développement afin de parvenir à « un accord international ambitieux, efficace, efficient, détaillé et équitable sur le climat » lors de la CdP15.

Dans le texte présentant les conclusions de ces deux jours de réunion de l'OCDE au niveau ministériel, les participants se sont engagés à résister aux pressions en faveur du protectionnisme dans les domaines du commerce et de l’investissement et à promouvoir l’intégrité et la transparence des opérations commerciales internationales.

Ils ont également pris l’engagement de maintenir les mesures de soutien d’urgence aux économies nationales, aussi longtemps qu’elles seront nécessaires, et de procéder avec prudence à leur démantèlement une fois que la reprise économique sera assurée.

Notant la forte pression qu’exerce sur les budgets publics le coût du financement de ces mesures d’urgence, ils ont promis de contenir la dette lorsque leurs économies se redresseront. « De même que nous avons rapidement adapté notre politique budgétaire à la crise, nous devons la ramener sur un chemin viable une fois que nos économies seront suffisamment fortes », ont-ils affirmé.

OCDE
25/06/2009

***A propos de L' OCDE :

Angel Gurría, Secrétaire général de l'OCDE

Né le 8 mai 1950 à Tampico, au Mexique, Angel Gurría est arrivé à l’OCDE au terme d’une carrière accomplie dans la fonction publique où il a occupé notamment deux postes ministériels.

Lorsqu’il était ministre des Affaires étrangères du Mexique, de décembre 1994 à janvier 1998, M. Gurría avait fondé son approche des enjeux mondiaux sur le dialogue et la recherche du consensus. En tant que ministre des Finances et du Budget, de janvier 1998 à décembre 2000, M. Gurría avait, pour la première fois depuis une génération, réussi à guider l’économie mexicaine lors d’un changement de gouvernement, en évitant une nouvelle crise financière qui avait marqué des précédentes périodes de transition.

En sa qualité de Secrétaire général de l’OCDE, depuis juin 2006, il a renforcé le rôle de l’Organisation en tant que plate-forme de dialogue et de discussion sur les questions de politique économique, tout en poursuivant un programme de modernisation et de réforme internes. Sous sa conduite, l’OCDE a accepté d’ouvrir des discussions, en vue de leur adhésion future, avec le Chili, l’Estonie, Israël, la Russie et la Slovénie et de renforcer les liens avec d’autres grandes économies émergentes, notamment l’Afrique du Sud, le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Indonésie, en vue d’une éventuelle adhésion...



*Les 30 pays membres de l’OCDE

L’OCDE compte trente pays membres :
Allemagne, Australie, Autriche, Belgique, Canada, Corée, Danemark, Espagne,
Etats-Unis, Finlande, France, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Japon,
Luxembourg, Mexique, Norvège, Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Portugal,
République slovaque, République tchèque, Royaume-Uni, Suède, Suisse, Turquie.

Vingt de ces pays sont devenus membres le 14 décembre 1960, lors de la signature de la Convention relative à l’Organisation. Les autres ont adhéré à l’OCDE au fil des ans.

Dans un protocole additionnel à la Convention de l'OCDE, les pays signataires décidaient que la Communauté européenne, à travers la Commission européenne, "participait aux travaux de l’OCDE". Cette participation va bien au-delà de l’octroi d’un simple statut d’observateur et lui accorde en fait un statut de quasi-membre.

En mai 2007, les pays de l'OCDE ont décidé d'inviter le Chili, l'Estonie, Israël, la Russie et la Slovénie à ouvrir des discussions pour l'adhésion à l'Organisation et ont offert un engagement renforcé, en vue d'une éventuelle adhésion, à l'Afrique du Sud, au Brésil, à la Chine, à l'Inde et à l'Indonésie. L'approbation des "feuilles de route" en décembre dernier marque le lancement de négociations d'adhésion avec le Chili, l'Estonie, Israël, la Russie et la Slovénie.

A la différence de la plupart des organisations internationales, devenir membre de l'OCDE ne relève pas d'une procédure automatique. Les pays membres de l'Organisation, réunis au sein de l'organe directeur (le Conseil), décident si un pays doit être invité à rejoindre l'OCDE et sous quelles conditions. Cette décision est prise à la fin de ce que l'on pourrait appeler la procédure d'adhésion.

*De la crise à la reprise :

***Roger KAROUTCHI, ambassadeur, représentant permanent de la France auprès de l'OCDE? FELICITATIONS!

Bien à vous,

Morgane BRAVO
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