Thursday, April 30, 2009

***LE FESTIVAL JULES VERNE 2009 A PARIS***


***L'aventure a encore une fois été au rendez-vous. Trois jours pour découvrir le leitmotiv de Jules Verne. Cet écrivain dont la part à l'imagination reste primordial. Cette 17ème année du Festival Jules Verne ne déroge pas à la règle. Science, fiction, imagination, exploration, éducation ont été les fils rouges de ce week-end. Cette édition 2009 a été bercée par un astre : la Lune. 40 ans plus tôt, Neil Armstrong et Buzz Aldrin posaient le premier pas sur la Lune... Buzz Aldrin, Gérard Depardieu, invité d'honneur, John Scott ainsi que le jury ont eux aussi fait vibrer ce festival qui a été l'un des plus « chaleureux » de tous. Le Grand Rex a pris une tournure de machine à remonter le temps ! Des baleines à bosse en passant par la première expédition scientifique sans oublier les enfants de l'Amazone... Retour sur ce Tour du Monde en 72 heures dans une des plus grandes salles parisiennes.

Une âme aventurière

Réduire Jules Verne a « Vingt mille lieues sous les mers » ou « Voyage au centre de la Terre » serait une grave erreur. C'est avant tout un état d'esprit auquel il faut adhérer. Se laisser porter, submerger par l'aventure au sens large du terme. La cérémonie d'ouverture donne le ton, ou plutôt le « la ». Le compositeur John Scott s'est prêté à un exercice de style totalement surprenant. Sur les images du chef d'oeuvre de Georges Méliès « Le Voyage dans la Lune » (1902), il a dirigé son orchestre et a composé la musique du film. Cent ans après, l'émotion est belle et bien présente. D'autant plus que cette année marque les quarante ans du premier pas sur la Lune. Cet astre qui passionne, intrigue, séduit et dont certaines réponses ont été diffusées à travers les documentaires.
Pour rendre hommage à Apollo 11, Buzz Aldrin, un habitué du festival, s'est déplacé à Paris pour évoquer son expérience et pour marquer cet anniversaire. A 79 ans, conscient d'avoir participé à un événement majeur, il reste quelqu'un de simple. A l'image de cette séquence où John Scott lui lègue sa baguette pour le laisser diriger l'orchestre le temps d'« Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss. Ce qui lui vaudra une standing ovation. Buzz Aldrin n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Sur scène, les astronautes de l'ESA lui ont rendu hommage en échangeant quelques mots avec lui. Puis ce fut au tour de Jeff Roth. Diffusé en exclusivité et en avant première en Europe, son film The Wonder of It All (Ils ont décroché la Lune, qui a reçu deux Jules Verne Awards à Los Angeles en octobre 2008) met en scène le témoignage exclusif de sept astronautes, dont Aldrin, qui ont foulé le sol lunaire entre 1969 et 1972. Des entretiens rares, filmés à coeur ouvert, illustrés par des images intimes et d'étonnantes archives de la NASA. Ces hommes ont réalisé l'un des plus vieux rêves de l'Homme, ce que Jules Verne avait sublimement fantasmé dans ses romans.

Une âme aventurière

Réduire Jules Verne a « Vingt mille lieues sous les mers » ou « Voyage au centre de la Terre » serait une grave erreur. C'est avant tout un état d'esprit auquel il faut adhérer. Se laisser porter, submerger par l'aventure au sens large du terme. La cérémonie d'ouverture donne le ton, ou plutôt le « la ». Le compositeur John Scott s'est prêté à un exercice de style totalement surprenant. Sur les images du chef d'oeuvre de Georges Méliès « Le Voyage dans la Lune » (1902), il a dirigé son orchestre et a composé la musique du film. Cent ans après, l'émotion est belle et bien présente. D'autant plus que cette année marque les quarante ans du premier pas sur la Lune. Cet astre qui passionne, intrigue, séduit et dont certaines réponses ont été diffusées à travers les documentaires.
Pour rendre hommage à Apollo 11, Buzz Aldrin, un habitué du festival, s'est déplacé à Paris pour évoquer son expérience et pour marquer cet anniversaire. A 79 ans, conscient d'avoir participé à un événement majeur, il reste quelqu'un de simple. A l'image de cette séquence où John Scott lui lègue sa baguette pour le laisser diriger l'orchestre le temps d'« Ainsi parlait Zarathoustra » de Richard Strauss. Ce qui lui vaudra une standing ovation. Buzz Aldrin n'allait pas s'arrêter en si bon chemin. Sur scène, les astronautes de l'ESA lui ont rendu hommage en échangeant quelques mots avec lui. Puis ce fut au tour de Jeff Roth. Diffusé en exclusivité et en avant première en Europe, son film The Wonder of It All (Ils ont décroché la Lune, qui a reçu deux Jules Verne Awards à Los Angeles en octobre 2008) met en scène le témoignage exclusif de sept astronautes, dont Aldrin, qui ont foulé le sol lunaire entre 1969 et 1972. Des entretiens rares, filmés à coeur ouvert, illustrés par des images intimes et d'étonnantes archives de la NASA. Ces hommes ont réalisé l'un des plus vieux rêves de l'Homme, ce que Jules Verne avait sublimement fantasmé dans ses romans.

Into the wild

Festival prônant la défense de la nature, cette 17ème édition s'est logiquement octroyée le luxe de diffuser 9 documentaires tout aussi éclectiques, passionnants et intelligents les uns que les autres.

La première excursion a lieu sous l'eau, sous l'oeil attentif des baleines à bosses. Film en compétition, L'Odyssée des Baleines à Bosse ouvre le bal et nous plonge dans les îles d'Hawaï jusqu'en Alaska. Ce documentaire australien parvient avec simplicité à évoquer le parcours annuel de ces animaux si particulier. Un périple aux confins du fantastique, dans un univers subaquatique aussi superbe que fragile. Cette immersion totale dans les eaux hawaïenne a eu raison du jury. Le film de Ross Isaacs et Stan Esecson a reçu le Jules Verne Award de la meilleure réalisation.

Pour le Jules Verne Award de la Nature, plusieurs films étaient en lice : Rhinocéros en Péril de Dereck et Beverly Joubert, Le fantôme des Abysses de Toshihiko Sato, Tiger Kill de Harry Marshall, mais c'est le documentaire La Forêt pluviale : Au coeur de la Vie de David Warth et Michael Balson qui a été récompensé. Ce film rassemble des images rares et fascinantes de la vie sauvage, incluant notamment les rites amoureux de l'oiseau-lyre, et explore les méandres les plus incroyables de la vie dans la forêt fluviale, laquelle appartient à un vaste système qui régule le climat à l'échelle planétaire.

La prochaine récompense a une saveur particulière. Les créateurs Jean-Christophe Jeauffre et Frédéric Dieudonné, la caractérisent comme étant celle « du coeur » : le Jules Verne Award du Public ! Cette année, le coup de coeur s'est porté sur le film japonais de Tomoyuki Katsumata et Yuichi Kunihara : Expédition Lune. A travers Kaguya, un robot d'exploration japonais parti en mission sur la Lune, nous découvrons les différents cratères et la face cachée de l'astre. Au fil de découvertes extraordinaires et d'images d'une grande beauté, ce film nous conte la naissance de notre satellite naturel, et nous en dit davantage sur le lien fascinant qui unit la Terre à la Lune depuis 4,6 milliards d'années. Le documentaire évoque également, d'une manière très scientifique, les origines de la vie sur Terre.

Vient ensuite la remise de l'Award du Jury Junior. Ce prix est d'autant plus important que ces jeunes représentent le futur, l'avenir de notre planète. Ils ont porté leur coup de coeur sur le doucmentaire de Denise Zmekhol : Les Enfants de l'Amazone. Mi-road-movie, mi-voyage initiatique, son périple raconte le destin funeste de la plus grande forêt du monde, à partir du moment où l'on a commencé à y creuser une route... L'arrivée des colons et des industriels a mis en péril un extraordinaire équilibre naturel, des modes de vie séculaires, et la santé, voire la survie, de tribus amérindiennes entières. Ce qui a fait la différence entre l'oeuvre de Denise Zmekhol et les autres c'est ce lien « passé-présent ». La réalisatrice a eu le courage de retourner en Amazonie 15 ans après. Elle a vu l'évolution de ces tribus Surui et Negarote qu'elle avait photographiées à l'époque. Les Enfants de l'Amazone représente le travail de toute une vie, le combat d'un homme celui de Chico qui s'est battu pour une cause. Ce combat a touché les plus jeunes mais également le jury qui lui a décerné le Jules Verne Award du meilleur film.

A la découverte de soi

Parti bredouille, certains documentaires ont été injustement mis sur la touche. A commencer par un film belge, Dans Le Sillage du Belgica de Simon Arrazi mettant en scène l'exploration d'Adrien de Gerlache et son équipage. En 2008, un équipage revient sur les traces de De Gerlache et redécouvre son passage avec ses difficultés. Une aventure avant tout humaine !
Autre documentaire qui vaut le détour : Tiger Kill d'Harry Marshall. Le cinéaste animalier Simon King fait équipe avec Alphonse pour réaliser son rêve : immortaliser l'attaque du Tigre. Ce qui est émouvant, c'est que c'est tout simplement l'histoire d'une passion, d'une aventure humaine mais surtout d'un aboutissement de 17 ans de travail.

Quant aux autres documentaires, L'Homme Araignée, Rhinocéros en péril et Le Fantôme des Abysses, ils n'ont pas réussi à convaincre malgré les sujets intéressants. Évoquant trop souvent le réchauffement de la planète, les dernières minutes de ces films étaient un peu trop moralisatrices. Et puis comment ne pas oublier les films hors compétition. Outre Ils ont décroché la lune, le public a pu apprécier deux oeuvres sublimes : Amazonia Grilada de Jérôme Coton et Florent Kolandjian qui évoque l'Amazonie brésilienne et explore les préjudices sociaux et environnementaux causés par les expropriations, et Morning Light de Mark Monroe qui raconte l'histoire vraie de quinze marins en soif d'apprentissage. Ils vont se battre pour pouvoir être à bord d'un sloop ultra moderne de 15 mètres afin de faire une course de 3 700km. Un film qui séduira l'âme d'aventurier qui sommeille en chacun de nous.

Le festival s'est achevé dimanche 26 Avril sous le regard du comédien Gérard Depardieu. Invité d'honneur, il a reçu un Jules Verne Award. Caractérisant l'esprit Jules Verne (un homme libre, aventurier avec une ouverture d'esprit) l'acteur a logiquement reçu sa statuette sous une standing ovation. Le public a pu ensuite apprécier deux films en avant-première : Star Trek de JJ Abrams et Coraline d'Henry Selick. Mais ce que l'on retiendra, c'est surtout ce mélange des générations, des enfants aux plus âgés présents pour cet événement. Soif d'aventure, de liberté, ils ont pu apprécier ces trois jours et comprendre ce que Jules Verne avait fait une leçon de vie. Faire en sorte que la vie soit une aventure : "Tout ce qui est impossible reste à accomplir...". Merci Jules Verne !
dvdrama.com

*BREF APERCU :






Le compositeur, John SCOTT


Buzz ALDRIN, 40 ans plus tôt, Neil Armstrong et Buzz Aldrin posaient le premier pas sur la Lune.

















Battlestar Galactica





















http://www.julesvernefestival.com/jva/

***MAGNIFIQUE! A VOIR, Intéressant...

*Avant-premières :
Battlestar Galactica
- saison 4 - He That Believeth in Me
Lost, les disparus
- saison 5 - Because You Left
Morning Light

*Deux films en avant-première :
Star Trek de JJ Abrams
Coraline d'Henry Selick.

Un voyage dans l'imaginaire, à la fois distrayant et éducatif! En effet, "Tout ce qui est impossible reste à accomplir..."Jules VERNES***

Bien à vous,

Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804

*Photos : Morgane BRAVO

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