Monday, March 30, 2009

*UMP et PS peinent à lancer leur campagne européenne...*

***Les deux partis redoutent le désintérêt des électeurs dans un scrutin marqué traditionnellement par une forte abstention.

C'est quand les européennes ? Le 7 juin. Si la date est bien entrée dans l'esprit des dirigeants de l'UMP et du PS, l'électorat est encore loin d'y penser. Généralement, ce scrutin, défavorable aux grandes formations, intéresse peu les Français : l'abstention est forte, avec par exemple 57,24 % aux européennes de 2004. En période de crise sociale et économique, personne ne peut encore dire si les Français bouderont les urnes ou si, au contraire, ils s'en serviront comme d'un défouloir.

Les états-majors de l'UMP et du PS commencent à s'organiser et se demandent comment faire campagne dans ce contexte. «Pour les militants, le vrai sujet aujourd'hui ce n'est pas qui sera sur les listes, mais bien ce que l'on va faire.» Le secrétaire général de l'UMP, Xavier Bertrand, en est convaincu et a décidé de remettre la présentation des listes pour les européennes de juin «à plus tard, beaucoup plus tard». D'ici là, priorité au programme avec pour base de départ un document préparé par Michel Barnier, tête de liste en Ile-de-France et coordinateur de la campagne. Bertrand a ainsi réuni samedi à l'UMP les huit têtes de liste, en présence du secrétaire d'État à l'Europe, Bruno Le Maire, de l'ancien commissaire européen Jacques Barrot et du conseiller de l'Élysée Pierre Giacometti pour quatre heures de séminaire.

«Risque de dispersion des voix»
L'objectif pour le parti présidentiel est de «parler tout à la fois à la France du oui et à celle du non», clivage que le contexte de crise ravive. Le secrétaire général de l'UMP souhaite «une Europe qui protège et qui doit changer». Un premier tract devrait apparaître sur les marchés en avril. Un site Internet spécial européennes sera également lancé. Nicolas Sarkozy sera mis à contribution à travers plusieurs temps forts, dont une rencontre avec Angela Merkel à Berlin. L'UMP compte également «capitaliser sur la présidence française de l'Union». Même si, reconnaît-on à l'Élysée, «c'est déjà loin dans l'esprit des Français».

«Ils n'ont pas vraiment la tête à l'Europe en temps normal et encore moins dans cette période de crise», déplore un conseiller du président qui compte également sur la fin du G20 et la visite d'Obama la veille de l'élection pour faire la différence. «Le risque avec ce type d'élection, c'est qu'à mesure que les listes se constituent et se lancent dans la bataille, les grands partis voient leurs sondages s'effriter, explique un conseiller de l'Élysée. Pour être sûr de faire un bon score, il faut partir de haut, ce qui est le cas aujourd'hui, mobiliser notre électorat et partir tôt.»

Au PS, on part d'un peu plus bas et on cherche comment mobiliser plus. Les premiers sondages donnent toujours l'avantage à la droite. Il y a de quoi s'inquiéter. «Il y a un risque de 21 avril, c'est-à-dire de dispersion des voix», confie Vincent Peillon, candidat dans le Sud-Est. Pour éviter l'éparpillement, le PS cherche le bon mot d'ordre. Lors du dernier bureau national, le porte-parole Benoît Hamon a suggéré d'offrir, à l'occasion des européennes, «un débouché politique au mouvement social». Dimanche sur Canal +, il a complété sa pensée : il faut «convaincre les Français que c'est le moment de sanctionner ce gouvernement, mais sans se disperser.

Parce que si on veut sanctionner, dire qu'on est mécontent, mais qu'on se disperse, le vainqueur, ce sera Sarkozy», a-t-il expliqué. Mais la thèse du vote sanction ne convainc pas tout le monde au PS. «C'est un argument qu'il faut utiliser en fin de campagne», assure un membre du bureau national. «Pour l'instant, il faut parler d'Europe.» Sur ce terrain, la gauche veut promouvoir des idées, notamment «l'Europe qui protège». Comme à droite. Avec ces élections, les visions opposées au sein du PS sur l'Europe se sont réconciliées. La campagne proprement dite commencera le 24 avril à Lille pour un premier meeting. En attendant, les candidats commencent déjà à labourer le terrain.

Nicolas Barotte et Jean-Baptiste Garat
Le Figaro
30/03/2009 |

Friday, March 27, 2009

*Pôle Val de France : Présentation à la FFM*

***Charles Bietry, journaliste sportif, Jean-Pierre Beltoise, ancien Champion de France de Moto et vainqueur du GP de Monaco F1 en 1972, Gilles Terrones, architecte du projet, Olivier Terrones, ingénieur architecte du projet et François Pupponi, Député du Val d’Oise et Maire de Sarcelles, ont présenté à la presse jeudi 26 mars au siège de la FFM en présence du Président Jacques Bolle, le Pôle Val de France.

Le Pôle Val de France est un projet ambitieux dans le cadre de l’aménagement du « Grand Paris » avec pour objectif la création d’un centre dédié aux Sports Mécaniques et à l’environnement.

« Au coeur de l’Histoire, premier domaine royal capétien, la Plaine de France est, aujourd’hui comme hier, un lieu à la croisée des routes économiques, touristiques et logistiques de l’Europe », commente François Pupponi, Député du Val d’Oise et Maire de Sarcelles. « Dans le cadre de l’aménagement du « Grand Paris » dont le Val d’Oise est un des sites prioritaires un projet d’envergure est une réponse à la nécessité de développement économique et social ».

« Les terrains d’implantation du Pôle Val de France sont aujourd’hui économiquement oubliés, perturbés par un environnement difficile : exposition aux bruits aéronautiques, site d’enfouissement des déchets, lignes à haute tension », poursuit Gilles Terrones, architecte du projet. « Ils vont trouver, à travers cet aménagement ambitieux une opportunité majeure de développement d’emploi et de réponse sociale autour du sport et des nouvelles énergies de la mobilité de demain.

Un grand pôle de recherche et développement qui concentre des compétences et des excellences dans les domaines automobiles et aéronautiques permettra de réussir la mutation de ces secteurs vers des solutions durables. Ce pôle s’inscrit pleinement dans le développement économico-social et sportif du nord de Paris, dont le Stade de France a été le premier emblème il y a 10 ans. Les aéroports de Roissy Charles de Gaulles et du Bourget, les liaisons vers l’héliport de Paris porte de Versailles, les autoroutes A1 et la Francilienne, les lignes TGV, TER et RER, les sites propres tramways et bus, assurent une innervation du site déjà bien solide et évolutive ».

« Avec la future disparition du Circuit Carole, le manque d’accueil hôtelier de Magny Cours, il fallait à la France un circuit pouvant accueillir le Grand Prix de Formule 1 et bien entendu la moto », poursuit Jean-Pierre Beltoise. « Le projet comportera un ensemble de tracé pour la pratique du sport auto et moto mais aussi du karting et même de l’enduro ».

« De financement entièrement privé, le Pôle Val de France axe son développement autour de circuits automobiles et moto et s’accompagne ainsi d’un ensemble d’opérations qui créeront du tissu urbain et social pérenne », ajoute Gilles Terrones. « Les aménagements seront développés sur un « axe vert », un ensemble de coteaux paysagers, établis comme un parcours « sport-nature », qui auront autant des qualités de protection acoustique que visuelle, et qui permettront une intégration harmonieuse et douce du projet.

L’ensemble des installations, circuits et aménagements seront construits selon la démarche Haute Qualité Environnementale (HQE), et les bâtiments auront l’impératif de respecter les critères de Bâtiment Basse Consommation (BBC), avec utilisation d’énergies renouvelables (éolien, solaire, biomasse, géothermie).

La qualité de l’air, de l’environnement sonore et paysager sera particulièrement travaillée, avec une utilisation judicieuse des mouvements de terrain, l’utilisation de matériaux acoustiques absorbants (revêtements routiers, murs acoustiques, pièges à son paysagers, plantations…), ainsi que la mise en place de pièges à CO2 et Nox par végétalisations spécifiques et synthèse photo-catalytique ».

Un pôle technologique sera créé, en relation avec le secteur automobile et aéronautique, lieu de recherche de pointe sur les nouvelles technologies à moteur propre, notamment par l’utilisation de bio-carburants de deuxième génération (nonagricoles), ainsi que dans les domaines de la propulsion électrique.

Des technologies novatrices éprouvées de manière industrielle aux Etats- Unis, mais non exploitées en France, permettront de créer un dispositif de compensation du CO2 produit par les infrastructures viaires (aéroportuaires et routières). Ce dispositif permettra de créer des emplois de recherche appliquée et développement industriel.

La transformation de la biomasse en biocarburant, issu de techniques sans impact sur les ressources agricoles, pourra être utilisée sur les véhicules expérimentaux de compétition participant à la recherche de nouvelles énergies de substitution, ce qui est une composante majeure de la course automobile.

Un pôle social d’études, de formations et de pédagogie sera mis en oeuvre, où seront associés formation professionnelle et enseignement de sport- étude, de design, de mécanique, d’ingénierie de la mobilité et de l’environnement. La synergie du site de formation et des infrastructures existantes de Roissy et de la création du technopôle doit favoriser les formations en alternance pour générer des emplois. Il sera développé des logements étudiants, ainsi que des appartements à loyer plafonné pour les jeunes actifs sans logement.

Un pôle tertiaire et logistique, sera implanté à proximité du site, associant pépinières d’entreprises, ainsi que des équipements hôteliers et de restauration.

L’ensemble engendrera objectivement 10 000 emplois à moyen terme. Dans la continuité du dynamisme sportif porté par le Stade de France, les aménagements prévoient la création d’une salle polyvalente couverte et modulable d’une capacité de 15 000 à 20 000 places, permettant d’organiser des championnats de différents sports de niveau mondial.

Elle répondra à l’attente de nombreuses fédérations sportives cherchant à se domicilier dans un lieu adapté. Elle permettra l’organisation de nombreux événements comme des spectacles, des regroupements associatifs…

Le site sera développé autour d’un « village commercial » sur le thème des sports en général, et pourra accueillir des manifestations événementielles.

Le pôle circuit, conçu pour offrir un maximum de spectacle aux passionnés, et au moins autant de plaisir aux pilotes, est composé de trois circuits principaux, pouvant répondre à toutes les activités automobiles et moto. Il sera implanté sur le stadium un circuit « Carole », un circuit de karting de compétition, un circuit de karting loisir, un circuit terre, une piste « run et dragster » une aire plane de test et un équipement de formation et prévention « conduire juste ».

Un bâtiment phare, « Tour des Vents », conçu comme une centrale éolienne alimentant le site, et 150 000 places de tribunes intégrées au paysage seront mise en oeuvre dans une démarche d’intégration de qualité architecturale durable.

Grâce à sa flexibilité, l’ensemble accueillera des compétitions internationales, mais sera aussi la base de banc d’essais des constructeurs automobiles et des équipementiers dans le cadre de leur recherche pour améliorer la sécurité, réduire les nuisances, favoriser les économies d’énergie et mettre au point des énergies moins polluantes.

Les activités de perfectionnement à la conduite, les stages de sécurité routière, les actions de préventions seront menées sur les parties dédiées du circuit.

Enfin et surtout, ce complexe sportif auto-moto permet d’accueillir de manière optimale le prestigieux Grand Prix de France de Formule 1. L’ensemble de ces dynamismes économico-sociaux seront fortement créateurs d’emplois induits dans le département et au-delà. Ces aménagements seront conçus, organisés et supervisés par l’équipe du Pôle Val de France, pour garantir la durabilité et la logique globale du projet.

26 mars 2009
Jean-Paul Ancion (i-Kio/Newsmoto)
Sur info du Pôle Val de France
(www.polevaldefrance.com)

*Parlons Net reçoit Alain Juppé...*

Thursday, March 26, 2009

***Lettre au Président de la République...***


***Lettre au Président de la République : Candidature au poste de Directeur général de l’Unesco :

Bruno CARNEZ
6, square du Clos Breton
78310 Maurepas

Maurepas le 13 mars 2009

Monsieur le Président de la République

Objet : candidature au poste de Directeur général de l’Unesco.

Le siècle de la MONDIALISATION est le siècle des privations grandissantes : déjà un milliard d’individus sans eau potable, presque un milliard d’illettrés, un nombre toujours grandissant de pauvres (extrême pauvreté), croisement des nouvelles épidémies (risque accrue des pandémies), épuisement prochain des sources d’énergie traditionnelle comme le pétrole, enfin des milliards d’hommes et de femmes ignorants des dangers et des risques d’un développement qui ne respecte pas la nature et l’environnement, et donc l’HUMANITE ENTIERE - otage de soi-même et donc suicidaire. Au cœur de la sécurité humaine se trouvent les problèmes environnementaux, ceux de la préservation de la flore et de la faune, ceux de la désertification et du réchauffement de la planète, ceux du manque d’eau potable et de l’utilisation des nouvelles sources d’énergie, ceux de l’exploration des océans et de l’espace.

L’UNESCO, en tant qu’idéal, est né des décombres de la plus effroyable guerre que le monde ait connue et de cet immense espoir qu’incarnait le système des Nations Unies, c’est-à-dire le commencement d’une nouvelle époque dans l’histoire de l’humanité. La guerre devait céder, une fois pour toutes, la place à une paix fondée sur l’action concertée des Etats afin d’empêcher le recours à la force pour régler les différends. Après 60 ans, cet objectif est loin d’être atteint et ce à un moment où les conflits internes aux nations prennent le pas sur les conflits entre Etats. Elle se trouve maintenant à un point mort de son histoire, alors que le Monde tourne très vite et de plus en plus vite. Jour après jour, l’UNESCO lutte pour sa survie. L’agence mondiale s’est dispersée, elle n’a jamais trouvé son chemin, chemin droit, mais elle a toujours pris des sentiers entortillés, des dérivations, des détours. C’est à nous, maintenant de lui tracer sa nouvelle route.

Armons-nous, oui, mais contre les vrais dangers et menaces qui sont présents aujourd’hui sur la sécurité internationale et ont pour noms : exclusion, pauvreté, déclin rural, mise en urbanie, migrations massives, dégradation de l’environnement, nouvelles pandémies, trafics de toute sortes et de toute natures d’armes et de drogues : ces deux derniers étant jugés à l’aune des critères bien différents puisque ce sont les acheteurs que l’on blâme dans le premier cas et les vendeurs dans le second.

S’il est vrai que l’histoire n’est pas finie, l’histoire immédiate - celle que nous vivons - n’est pas un bricolage ou un mécanisme qu’il suffit de huiler quand il se bloque. Nous avons affaire aux aspirations de milliards d’êtres humains sur tous les continents, à qui il faut assurer un présent plus tolérable tout en leur permettant de concevoir l’avenir comme un projet dans le respect de leur dignité et de leur culture.

Ayons aussi l’honnêteté de reconnaître que les efforts déployés par la communauté internationale au cours des 60 dernières années en faveur du développement sont loin d’avoir produit les efforts escomptés. C’est l’urgence de l’action solidaire qui implique une réforme en profondeur du système des Nations Unies conçu pour faire face aux problèmes de l’après-guerre, mais non préparé à relever les défis actuels et prévisibles - ceux d’un développement mondial et de la construction de la paix. C’est pourquoi, sans attendre l’aboutissement de ce processus, l’UNESCO doit renforcer sa contribution à long terme à la paix. Notre domaine spécifique, c’est la vie de l’esprit, la valorisation de l’esprit humain. Apprenons à investir dans cette intangibilité qu’est la créativité humaine dans l’acquisition, le transfert et le partage des connaissances qui sont la clé de voûte de tout processus d’émancipation individuelle et collective.

L’émancipation ne passe jamais par l’isolement ou le repli sur soi. C’est par l’ouverture et l’interaction que les cultures se fortifient. C’est par l’expérience et la recherche de l’Autre que chaque personnalité se construit.

La problématique mondiale est constituée des problèmes existants dans chaque société nationale ou locale. Elle n’est que le reflet multiplié de ces dernières. Chacun de ces problèmes porte atteinte à l’existence de l’être humain et surtout à sa sécurité. Intégrant dans sa démarche l'impératif d'efficacité et soucieuse de réhabiliter 1 'Unesco dans son rôle d'Organisation de coopération intellectuelle et technique, phare du système des Nations-Unies, cette contribution, au delà des approches parcellaires, se veut avant tout globalisante.

Inscrire dans leur contexte historique et normatif les données de la crise actuelle, inhérente à la situation du système des Nations-Unies et les propositions qui en découlent, nous permet assurément d'éviter les errements et d'apporter un éclairage précieux aux motivations et aux attentes exprimées. Redonner un sens aux vies des femmes et des hommes de notre Terre, retrouver le fil conducteur.

La clarté pour plus d’efficience : tel est le véritable sens de notre modeste participation à la concrétisation des Idéaux des fondateurs exprimés dans les textes constitutifs de 1'Unesco.
La coopération technique et intellectuelle internationale dans ses composantes essentielles que sont, la solidarité, 1 'équité et la Démocratie et dont 1 'Unesco a la lourde charge reste, au delà des modifications et des ajustements structurels et organisationnels, largement tributaire de la volonté et de l’engagement des Etats.
« Le XXIè siècle ne nous appartient pas ; il appartient aux générations futures et donc au monde à venir ». Ce monde, il nous faut le préparer ; mais frayer la voie au XXIè siècle, c’est en même temps réinventer l’UNESCO.

Pourtant, au même moment, dans notre vaste monde, plus de 770 millions de personnes sont analphabètes. Dans certains pays d’Afrique, on compte un enseignant pour 83 élèves. Dans d’autres, un enseignant sur trois ne se présentent plus au travail, a le Sida ou en est déjà mort. Plus de 200 millions d’enfants sont obligés de travailler, en triant les ordures, récoltant du riz ou encore en étant soldat. Plus de 500 millions de personnes vivent dans des Etats considérés comme « fragiles ». Plus de trois milliards de personnes vivent dans des villes, dont plus d’un milliard dans des bidonvilles. Cela ne peut que s’aggraver si nous ne réagissons pas immédiatement. Nous devons donc réagir : c’est ce que vous voulez et, c’est ce que je souhaite.

Tous les hommes et toutes les femmes de bonne volonté doivent savoir en ce début de millénaire que si nous voulons pouvoir regarder sans honte nos enfants dans les yeux, il nous faut changer de cap et apprendre à partager, à nous aimer et à adopter quelques valeurs communes.

S’il est vrai que la paix est le grand destin de l’humanité, la culture de la paix devra être la source d’une nouvelle dynamique de civilisation. Il dépend de nous, de notre volonté et de notre imagination qu’elle soit le legs le plus précieux que nous laisserons aux générations futures. L’avenir n’est pas encore écrit. Notre futur n’est pas prédéterminé, il est entre nos mains. Le progrès conjoint de l’humanité est possible ; mais il ne pourra s’instaurer sans l’action concertée, solidaire et persévérante de la communauté des nations.

Certes, ce que nous avons déjà réalisé est important sur les plans des accords internationaux, de la promotion de l’éducation, de la science, de la culture et de la communication, de la création d’une conscience planétaire. Le bilan des acquis immatériels est également particulièrement important. Mais tout cela est insuffisant pour répondre aux besoins générés et aux attentes de tous.

C’est dans une confiance renouvelée dans l’Organisation, dans la pertinence de sa mission pour répondre aux défis de la société internationale contemporaine que je voudrais conclure en citant le Général de Gaulle, qui célébrait ainsi notre institution :
“Si tous les peuples s’accordent aussi volontiers dans les domaines conjugués de l’éducation, de la science et de la culture, s’ils sont aussi disposés à travailler ensemble afin de les promouvoir avant tout chez ceux d’entre eux que les rigueurs de la nature ou les vicissitudes de l’histoire ont retardé à cet égard, n’est ce pas tout d’abord pour ce motif qu’en dépit des exclusives et par dessus les frontières, le développement intellectuel commande le progrès général ? n’est ce pas aussi parce que ce sont la pensée, le sentiment et la raison, marques insignes de notre espèces, qui lui confèrent sa solidarité, autrement dit, que l’unité humaine ne procède que de l’esprit ?”

Compte tenu de ce qui précède et de l’histoire de notre Pays vis-à vis de cette Organisation, j’ai l’honneur, Monsieur Le Président de la République, de vous demander de bien vouloir présenter, au nom de notre pays, ma candidature pour le poste de Directeur Général de l’UNESCO.


Je vous prie d’agréer, Monsieur Le Président de la République, l’expression de ma haute considération.


Bruno CARNEZ

*Blog :***Petition pour que Bruno CARNEZ : devienne Directeur général de l’Unesco !***
http://brunocarnez-unesco.blogspot.com

Wednesday, March 25, 2009

***(6) Le Sénat présente « Identités européennes »***


***"Pour que l'Europe, en tant qu’acteur mondial, ne soit pas lointaine des européens..."! :

Rubrique du BLOG : ***UNION EUROPEENNE* EUROPEAN UNION* UNION EUROPEA...L'Actualité***

"CONNAITRE LE FONCTIONNEMENT DE L'UNION EUROPEENNE"!

*(6)Le Sénat présente « Identités européennes »*

Exposition du 26 février au 24 mai 2009
Grilles du jardin du Luxembourg

*IDENTITÉS EUROPÉENNES :

Le Sénat présente l’exposition de photographies, « Identités européennes », du
26 février au 24 mai 2009, sur les grilles du Jardin du Luxembourg. Réalisée avec le
concours des Parlements des 27 pays de l’Union européenne, du Parlement européen
et des trois pays candidats, cette exposition contribue à faire ressentir la part
d’identité européenne que chaque peuple porte en lui.

Depuis 2000, le Sénat présente chaque année deux expositions par an sur les grilles du Jardin du Luxembourg. La plupart sont réalisées grâce à de grands noms de la
photographie, connus ou moins connus.

Identités européennes : unies dans la diversité

« Identités européennes » constitue une exception : elle est réalisée par le Sénat avec le concours des Parlements des 27 pays de l’Union européenne, du Parlement européen et des trois pays candidats. Son installation coïncide symboliquement avec la rencontre des présidents des assemblées parlementaires de l’Union européenne à Paris au lendemain de la présidence française.
L’accent est mis cette fois, à travers des choix nécessairement subjectifs et incomplets, sur quelques éléments du patrimoine commun des pays d’Europe, tels qu’ils se sont dégagés de la variété des sélections de photos envoyées par les différentes assemblées : les racines politiques et religieuses, le patrimoine monumental, des éclairages sur les sociétés des différents pays, l’importance de l’Europe dans l’évolution scientifique et technologique du monde, dans la culture de l’humanité et dans l’invention de la démocratie, l’importance des jeunesses européennes au moment de construire une nouvelle étape commune…

Les images d’actualités, souvent en noir et blanc, datant parfois de plus de 50 ans, et les clichés d’amateurs alternent avec des photos de professionnels, comme autant de témoignages mêlés de la diversité et de l’unité européenne.

La participation de chaque pays à l’identité européenne est illustrée par trois photos réparties à travers les séquences thématiques et graphiques de l’exposition, auxquelles viennent s’ajouter, selon que le Parlement est monocaméral ou bicaméral, trois ou six images de chacune des assemblées parlementaires des pays membres.

Cette sélection a été complétée par des documents provenant du groupe Eyedea, qui
regroupe les agences de photographies comme GAMMA, RAPHO, HOA-QUI, TOP,
EXPLORER, JACANA, KEYSTONE, et également du fonds photographique Alinari.

Ainsi, en longeant les grilles, le passant pourra-t-il se remémorer quelques moments
significatifs de l’histoire de l’Europe, ses paysages, quelques traits caractéristiques de son patrimoine culturel et de ses réalisations diverses. Il y associera les Parlements des pays membres, leurs bâtiments, leurs lieux de délibération, certain détail décoratif ou site remarquable de leur environnement.

Avec cette 20e exposition, le Sénat entend mettre en valeur la part d’identité européenne que chaque peuple porte en soi et saluer le cheminement commun de nos pays vers la démocratie et la paix.

Photographies sélectionnées avec le concours des Parlements européens.

*BREF APERCU :























***En effet : Cette exposition contribue à faire ressentir la part
d’identité européenne que chaque peuple porte en lui!
Une magnifique exposition!

Bien à vous,

Morgane BRAVO
http://www.facebook.com/pages/Morgane-BRAVO/42491554804


*Photos : Morgane BRAVO

Tuesday, March 24, 2009

***BREF APERCU : "Colloque sur la téléphonie sans fil" au Sénat***


Marie-Christine BLANDIN, Sénatrice du Nord & Jean DESESSARD, Sénateur de Paris

***Marie-Christine BLANDIN, Sénatrice du Nord, et Jean DESESSARD, Sénateur de Paris, en partenariat avec SUPAP-FSU, Ecologie sans frontière et Robin des Toits, nous ont convié à un colloque sur le thème :

« Technologies sans fil : un nouvel enjeu sanitaire »

Lundi 23 mars 2009
de 9h30 à 17h30
Salle Médicis - Palais du Luxembourg

PROGRAMME

9h30 - Accueil des participants par Marie-Christine BLANDIN et Jean DESESSARD et ouverture des débats par Franck LAVAL, président d’Ecologie sans frontière et membre du comité de suivi du Grenelle de l’environnement.

9h45-11h30 - Première table ronde « Ondes électromagnétiques : que dit la science ? »

Avec la participation du Professeur Franz ADLKOFER, coordinateur général du projet de recherche REFLEX (Allemagne), du Docteur Lennart HARDELL, professeur en oncologie et cancérologie au University-Hospital d’Örebro (Suède), et du Professeur Pierre LE RUZ, docteur en physiologie animale et président du conseil scientifique du Criirem (France), et de M. Jean DESESSARD, Sénateur de Paris.

11h30-12h30 - Temps d’échange et de débat avec les associations : Priartém, Agir pour l’environnement, Alliance pour la planète, HARPE.

12h30-14h - Pause déjeuner

14h-15h30 - Deuxième table ronde « Quelles avancées pour la réglementation en France et en Europe ? »

Message de Mme Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, secrétaire d’Etat chargée de la prospective et du développement de l’économie numérique, lu par sa directrice de cabinet. Participation de M. Etienne CENDRIER, porte-parole de « Robin des Toits », de M. Jean-Marie DANJOU, délégué général de l’AFOM, et de Mme Marie-Christine BLANDIN, Sénatrice du Nord.

15h30-16h00 - Paroles d’élus des collectivités locales, avec Michèle RIVASI, adjointe au maire de Valence et Jean-Jacques MIRASSOU, Sénateur de la Haute-Garonne.

16h00-17h30 - Troisième table ronde « Nouvelles technologies, nouveaux handicaps ? »

Avec la participation du Professeur Olle JOHANSSON, professeur associé au Karolinska Institute de Stockholm (Suède), du Professeur Dominique BELPOMME, Président fondateur de l’ARTAC, cancérologue à l’hôpital européen Georges Pompidou et professeur des universités en oncologie médicale au CHU Necker-Enfants malades (Paris), de M. Bertrand PIERI, SUPAP-FSU Ville de Paris, de Mme Françoise BOUDIN, directrice de la Fondation Santé et Radiofréquences, et de M. Marc LIPINSKI, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation scientifique et technique.

17h30 - Clôture des débats par Etienne CENDRIER et Jean DESESSARD

*BREF APERCU :
















(Suède), Professeur Dominique BELPOMME, Président fondateur de l’ARTAC, cancérologue à l’hôpital européen Georges Pompidou et professeur des universités en oncologie médicale au CHU Necker-Enfants malades (Paris), M. Bertrand PIERI, SUPAP-FSU Ville de Paris, Mme Françoise BOUDIN, directrice de la Fondation Santé et Radiofréquences, M. Marc LIPINSKI, vice-président du Conseil régional d’Ile-de-France chargé de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation scientifique et technique.


M. Etienne CENDRIER, porte-parole de « Robin des Toits », de M. Jean-Marie DANJOU, délégué général de l’AFOM, et de Mme Marie-Christine BLANDIN, Sénatrice du Nord.


Jean-Jacques MIRASSOU, Sénateur de la Haute-Garonne.


M. Olle JOHANSSON, professeur associé au Karolinska Institute de Stockholm (Suède),








***Colloque à propos du nouvel enjeu sanitaire lié aux ondes électromagnétiques des technologies sans fil. Organisé à l’initiative de sénateurs verts qui s’inquiètent du manque de débat sur la téléphonie mobile, le colloque n’a pas séduit les opérateurs de téléphone mobile, qui ont refusé d’y participer.

Un collège de quatre professeurs ( l'Allemand Franz Adlkofer, le Français Dominique Belpomme et les Suédois Lennart Hardell et Olle Johansson) a mis en garde contre des risques sanitaires, selon eux, avérés..."Les effets des champs électromagnétiques sur notre santé sont démontrés par l’observation clinique de très nombreuses investigations toxicologiques et biologiques et certaines études épidémiologiques"...

A l’issue de cette réunion, les sénateurs Verts, Marie-Christine Blandin et Jean Dessard doivent déposer une "proposition de loi" : La mise en œuvre du principe de précaution, un durcissement de la réglementation, un abandon du Wi-Fi au profit de la fibre optique et une reconnaissance de l’électro-hypersensibilité en tant qu'handicap...! Colloque très intéressant...!

Une table ronde sur les effets potentiels des téléphones mobiles et des antennes relais se tiendra le 23 avril prochain au Ministère de la Santé : "Grenelle de l’environnement", avec la participation des représentants des cinq collèges que sont l’Etat, les collectivités, les associations, les syndicats et les organisations patronales... A SUIVRE!

Bien à vous,

Cordialement,

Morgane BRAVO

*Photos : Morgane BRAVO

Sunday, March 22, 2009

*LES ÉLUS LOCAUX DE DEMAIN...*

* CLARIFIER LES COMPÉTENCES DES COLLECTIVITÉS LOCALES*

***Air France lance sa nouvelle classe affaires « low cost »***

***Située entre la classe éco et la classe affaires, cette nouvelle cabine promet de l'espace en plus et des prix moins chers. Depuis quelques mois, la classe affaires est aussi en crise.

Les entreprises auront bientôt dans leur arsenal une nouvelle mesure anti-crise. Et elle n'a rien à voir avec une proposition du gouvernement. Vendredi, Air France a officialisé le lancement d'une nouvelle cabine, située entre la classe éco et la classe affaires. Baptisée « Premium Voyageur », elle est destinée à une clientèle aisée... mais pas trop. Air France promet ainsi « 40% d'espace en plus par rapport à la classe économique, un espace personnel préservé par un siège à coque fixe [et] des tarifs très compétitifs ».

Dans le détail, tout n'est que subtils compromis. L'espace est réellement accru. « En moyenne, 22 sièges "Premium Voyageur" seront disponibles sur un espace occupé auparavant par 40 sièges de la cabine économique », vante Air France. Dans la cabine, le siège plus confortable, le large écran vidéo, la trousse de voyage et le coussin de plumes sont autant d' « éléments » importés de la cabine affaires. A l'aéroport, l'enregistrement prioritaire est aussi « inspiré » de la gamme supérieure. En revanche, la restauration se fait à la mode économique.

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Une révision des classes
L'arrivée de cette nouvelle classe provoquera quelques évolutions chez Air France. A partir d'avril, l'Espace première deviendra La première. L'Espace affaires s'appellera simplement Affaires. Et Tempo, la classe économique, prendra le nom de Voyageur.
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Il sera possible, à partir du 1er avril, de réserver des vols pour l'automne sur trois premières destinations : New York, Tokyo et Osaka. Les tarifs cités dès aujourd'hui sont respectivement de 1038, 1660 et 1665 euros aller/retour. A titre de comparaison, un vol aller/retour vers New York en classé éco pour le mois d'octobre débute à 467 euros en classe éco. Et à 2621 euros en classe affaires. La compagnie juge cette classe « Premium Voyageur » « accessible à tous et particulièrement bien adaptée aux petites et moyennes entreprises ».

La classe affaires en crise
Air France a tout intérêt à choyer ce public. Le nombre de passagers voyageant en classe affaires ou première classe chute en effet dangereusement. Selon les récents chiffres de l'Association internationale du transport aérien (IATA), il est tombé de 16,7% en janvier comparé à l'année précédente, après une baisse de 13,3% en décembre. « Il existe des signes évidents que des passagers voyageant habituellement en classe affaires ou première s'installent désormais aux places économiques, particulièrement en Europe », remarquait l'IATA.

Les effets sur les compagnies aériennes s'annoncent déjà importants. « En raison de la chute du prix moyen du billet d'avion et des surcharges carburant, nous estimons que le chiffre d'affaires provenant des passagers de première et de classe business s'est réduit d'un quart en janvier, pesant considérablement sur la profitabilité des compagnies aériennes », notait encore l'IATA. Air France avait, très tôt, senti le vent tourner. L'annonce de la création de sa nouvelle cabine « Premium Voyageur » remonte à avril 2008. Le coût prévu pour cet aménagement était alors de 60 millions d'euros.

L'Expansion
20/03/2009

*Voir le communiqué d'Air France :
http://corporate.airfrance.com/index.php?id=alaune_detail&tx_ttnews[tt_news]=4396&no_cache=1&tt_news[BackPid]=2

Saturday, March 21, 2009

***DIAPORAMA...PERSONNEL***


Trouvez plus de photos comme celle-ci sur Élections européennes Île-de-France 2009


***DIAPORAMA...PERSONNEL. Photos : Morgane BRAVO***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*UMP : les chefs de file aux régionales connus dimanche...*

***En Ile-de-France, Valérie Pécresse et Roger Karoutchi vont tenter, jusqu'au bout, d'obtenir le plus grand nombre de voix. Résultats dimanche soir.

Dernière tournée des bureaux de vote avant la fin du scrutin. Samedi et dimanche en Ile-de-France, où la campagne a été particulièrement houleuse, les deux candidats Valérie Pécresse et Roger Karoutchi vont faire le tour de quelques permanences franciliennes stratégiques pour tenter, jusqu'au bout, d'engranger le plus grand nombre de votants. Un bon taux de participation serait un gage de réussite pour ces élections débattues. Chez Karoutchi, on tient à «mener une campagne de terrain jusqu'au bout». Idem pour Pécresse qui a le sentiment d'avoir «éveillé les forces vives franciliennes» durant sa campagne.

Certes, le vote est électronique dans la première région de France comme ailleurs, mais les permanences seront ouvertes à ceux qui n'ont pas Internet chez eux ou qui veulent mettre à jour leur cotisation.

Autre point commun entre les deux ministres, l'inquiétude face à une fraude éventuelle. Quelques demandes de vérifications, sur la base d'informations militantes, auraient d'ores et déjà été transmises à la commission de contrôle présidée par Robert Pandraud. C'est à cette même commission que l'équipe de Roger Karoutchi a envoyé un élément de la campagne jugé «hors délai» : la lettre de soutien de la secrétaire d'État Rama Yade à sa consœur du gouvernement Valérie Pécresse, en milieu de semaine, lorsque les adhérents avaient déjà commencé à voter.

Xavier Darcos en Aquitaine
Clôture du scrutin dimanche à 15 heures. Résultats officiels proclamés au siège parisien de l'UMP aux alentours de 18 heures. Pour certaines régions de France, le suspens est on ne peut plus limité, et pour cause. Dans onze régions, les adhérents n'auront ainsi de choix qu'entre l'abstention et la validation du nom d'un seul candidat, comme les ministres Xavier Darcos en Aquitaine, Alain Joyandet en Franche-Comté ou Roselyne Bachelot en Pays de la Loire…

En région Centre, le débat est au contraire animé entre le secrétaire d'État au Commerce Hervé Novelli et l'ancien ministre Serge Lepeltier, maire de Bourges. En Basse-Normandie, deux anciens ministres s'affrontent : Nicole Ameline et Alain Lambert. Enfin, pas moins de quatre candidats s'affrontent en Languedoc-Roussillon, dont le député maire de Béziers, Raymond Couderc.

En Auvergne, Brice Hortefeux, ministre du Travail, n'a pas officialisé sa candidature, ni d'ailleurs Hubert Falco, secrétaire d'État à l'Aménagement du territoire, en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Dans ces deux Régions, comme en Alsace, en Corse, en Guyane et à la Réunion, les primaires sont d'ailleurs reportées, vraisemblablement en septembre.

Sophie de Ravinel
Le Figaro
20/03/2009

***La Journée mondiale de l'eau : se déroulera ce dimanche 22 mars***


***Message de Nicolas Hulot :

Je m'adresse à vous aujourd'hui à l'occasion de la journée mondiale de l'eau qui se déroulera ce dimanche 22 mars.

Parce qu'elles vivent au fond de nos océans, mers, lacs ou rivières, on ne se rend pas toujours compte du nombre et de la vitesse à laquelle certaines espèces animales ou végétales disparaissent.

La biodiversité sous-marine, à l'équilibre fragile, est de plus en plus gravement menacée par les activités humaines : changement climatique, surpêche de certaines espèces, érosion du littoral, pollutions, surexploitation des ressources du sous-sol, destruction des habitats, etc.

Découvrez les gestes en faveur de l'eau
L'Homme est lui aussi lourdement impacté : la pollution, drainée par les cours d'eau jusque dans les océans, contamine les espèces marines , jusqu'à entraîner leur disparition, dramatique pour l'industrie de la pêche qui fait vivre des milliers de personnes dans le monde. Dramatique aussi lorsque ces espèces sont contaminées et se retrouve dans nos assiettes !

La suite :
http://developpementdurablexxis.blogspot.com/2009/03/journee-mondiale-de-leau-se-deroulera.html

Friday, March 20, 2009

***A l'affiche - Roger Karoutchi***


***C'est l'histoire d'un type de 57 ans qui, après quarante ans de vie politique, a décidé de nager sans bouée. Militant à 16 ans, homme d'appareil, éternel collaborateur, Droopy (comme le surnomme Nicolas Sarkozy) est cette fois en première ligne.

Ce ne sont plus les Pasqua, Séguin ou Sarkozy qui décideront pour lui d'un siège de suppléant, d'une place sur une liste ou d'un rang au gouvernement. Ce sont les 70 000 adhérents de l'UMP d'Ile-de-France qui diront s'ils veulent que le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement mène la droite aux élections régionales de 2010. Après dix-sept ans de mandat régional, Karoutchi s'écrie toujours : « La région, c'est ma passion! »

Qui pourrait refuser l'investiture a un homme qui a choisi un tel slogan ? Réponse : Valérie Pécresse. Elle est jeune, elle a de l'allure, elle est arrivée sans efforts apparents. Elle sait être perfide aussi. La ministre des Universités n'a-t-elle pas souligné, pour se « distinguer » de son adversaire dans ces primaires, qu'elle était, elle, « mère de famille avec trois jeunes enfants ».

Sentant le coup venir, le « robot sans vie privée » a déballé la sienne, début janvier : oui, il a un compagnon, oui, il est heureux, oui, ils vont dîner en couple à l'Elysée. Ses parents, juifs pratiquants, ont été un peu secoués. Ses amis disent : « il a fendu la cuirasse ». Si Karoutchi sort du chapeau, ce sera la vraie bataille, contre la gauche cette fois. Voilà où mène « la passion » , Droopy !

Fabien Roland-Lévy
Le Point
19/03/2009

******Une alerte-enlèvement a été déclenchée!!!******


***Aujourd'hui vers midi Elise âgée de trois ans et demi a été enlevée à Arles (13) par deux hommes et une femme qui ont agressé le père avec qui elle se promenait.

Les ravisseurs ont pris la fuite à bord d'un véhicule Renauld Modus immatriculée 399 ABD 76 (couleur beige ou marron).

Elise mesure 97 cm, de corpulence normale, cheveux mi-longs, châtain clair, a des yeux marrons.

Elle porte un pantalon de toile noire, des chaussures montantes, un gilet de laine gris et noir et une parka à capuche .

SI VOUS LOCALISEZ L'ENFANT OU LES SUSPECTS, N'INTERVENEZ PAS VOUS-MEME MAIS APPELEZ LA POLICE : 0805 200 200

*Les militants doivent départager Valérie Pécresse et Roger Karoutchi pour les régionales en Ile-de-France...*


***«C'est la semaine la plus longue de ma vie.» Ce témoignage d'un proche de Roger Karoutchi, candidat à l'investiture UMP aux régionales en Ile-de-France, en dit long sur les tensions de ces derniers jours. Depuis lundi, les 70.000 militants du parti votent électroniquement pour départager le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement de sa rivale, Valérie Pécresse. Les résultats sont attendus dimanche en fin d'après-midi. Mais pour l'instant, aucun chiffre n'a filtré de l'UMP, ni sur l'orientation des suffrages ni sur le taux de participation.

Chouchou des cadres, favorite des sympathisants

Ce dernier chiffre serait pourtant un indicateur fiable. Une forte participation serait un très bon signe pour la ministre de l'Enseignement supérieur, plus populaire auprès de la base (un récent sondage de l'Ifop indique que 75% des sympathisants UMP d'Ile-de-France sont favorables à Valérie Pécresse). A l'inverse, une participation timide serait une heureuse nouvelle pour Karoutchi, chouchou des élus et des cadres du parti, mais pas de la masse partisane.

Encore que la donne pourrait changer. Après Jean-François Copé, l'incontournable chef de la majorité à l'Assemblée nationale et maire de Meaux (Seine-et-Marne), c'est Rama Yade qui est entrée dans la danse en faveur de Valérie Pécresse. L'entourage de la secrétaire d'Etat aux Droits de l'homme a confirmé à «20 Minutes» cette information, révélée mercredi par «Le Figaro».

Pas de quoi faire vaciller officiellement le camp Karoutchi, qui se dit toujours «confiant».

«On ne voit pas comment il pourrait perdre avec tout le travail qu'il a fourni», indique l'un de ses proches, qui dément la rumeur selon laquelle Nicolas Sarkozy se serait énervé en apprenant que le secrétaire d'Etat s'était prévalu à tort du soutien de son fils Jean.

*Bref, quelques jours avant la fin de la primaire, on-dit et intox continuent de circuler.

Signe de l'incertitude du moment: aucun des deux camps n'a prévu pour l'instant de soirée festive, dimanche soir.

Alexandre Sulzer
20 Minutes


***En effet : "L'un de ses proches, dément! : la rumeur selon laquelle Nicolas Sarkozy se serait énervé en apprenant que le secrétaire d'Etat s'était prévalu à tort du soutien de son fils Jean"!***

Thursday, March 19, 2009

***Caramba ! Le Salon du Livre 2009 crie victoire!***

***Le 29e Salon du Livre de Paris, qui vient de fermer ses portes, a remporté un grand succès public.

Plus 20% ! C'est avec un ouf de soulagement que les organisateurs du 29e Salon du Livre de Paris se sont empressés de proclamer cette hausse significative du nombre de visiteurs. Avec 198 150 entrées en six jours, l'édition 2009 sonne en effet comme un bon cru, notamment au regard de l'édition 2008 (- 8%) - un Salon, en l'honneur d'Israël, qui, il est vrai, avait été passablement chahuté : mesures de sécurité drastiques, alerte à la bombe le dimanche...

Pas d'alerte à la bombe - ni d'enlèvement - avec les Mexicains, invités d'honneur cette année. Boostée par la belle tête d'affiche Carlos Fuentes, la littérature mexicaine se serait, selon les chiffres du Syndicat national de l'édition (SNE), très bien vendue ( quelque 20 000 ouvrages écoulés).

Tout comme l'ensemble des ouvrages proposés au Salon - on annonce, selon les stands des éditeurs, de 20 à 40 % de ventes supplémentaires par rapport à l'année dernière. Parmi les "bons" vendeurs, si l'on en croit, la longueur des files d'attente lors des séances de signature : Harlan Coben, Françoise Hardy, Guillaume Musso, Olivier Adam (Prix RTL-Lire 2009), Jean-Louis Fournier, Atik Rahimi, Emmanuel Carrère, François Bégaudeau, Sempé, Enki Bilal, Amélie Nothomb, Bernard Werber, David Pujadas, Jean Teulé ou encore le mangaka Atsushi Ohkubo qui ont signé à tour de bras.

Côté politique, c'est incontestablement Ségolène Royal qui a déclenché le plus gros mouvement de foule : devant une forêt de caméras et de micros, elle n'a cessé, deux heures durant, de dédicacer Femme debout sur un stand Denoël assailli par ses fans. Un engouement qui a dû faire grincer les dents de Roger Karoutchi, d'Alain Juppé ou encore de Daniel Cohn-Bendit, dont les séances de signature ont été beaucoup moins houleuses.

L'on notera aussi le joli succès de certains des débats et conférences qui ont ponctué le Salon - autant le dire, avec un chouia d'autosatisfaction, les rencontres organisées sur le stand L'Express-Lire- RTL autour de Jack Lang, Emmanuel Carrère, François Bégaudeau, Jean-Louis Fournier, Nicolas Pelletier, Atik Rahimi, entre autres, comptent parmi les rendez-vous plébiscités par le public...

Reste que, comme chaque année, le petit milieu y va de ses rumeurs : le Salon du livre serait menacé ; un retour au Grand Palais serait envisagé ; la manifestion, un rien vieux-jeu, doit impérativement se renouveler... Une seule chose est sûre : le 30e Salon du livre aura bien lieu en 2010 et mettra à l'honneur, en cette date anniversaire, non pas un pays mais les écrivains ... de France et d'ailleurs.

Par Marianne Payot,
L'Express
19/03/2009

Wednesday, March 18, 2009

***Roger Karoutchi bien placé pour l'Ile de France!***


***Roger Karoutchi bien placé pour l'Ile de France!:

***Le Ministre chargé des Relations avec le Parlement est parvenu à dynamiser la campagne régionale de l'Ile de France selon le dernier sondage Ifop.

Le dernier sondage Ifop donne trois enseignements majeurs :

1) la primaire UMP a profité aux deux candidats qui ont connu de fortes progressions dans l'opinion publique.

2) L'action régionale manque de visibilité. La Région ne parvient pas à surmonter deux écrans classiques : les Communes et les Départements. Sur une Région aussi communicante que l'Ile de France, 30 % de l'opinion est sans avis sur le bilan régional.

3) Ce pourcentage montre qu'il faut politiser le scrutin régional car l'action régionale manque trop de visibilité. L'avenir appartient donc à des leaders capables de politiser le scrutin.

Ces considérations techniques font le jeu de Roger Karoutchi dans le scrutin pour la "première Région de France".

Exprimeo
16 Mars 2009

*Gare aux statistiques ethniques...!*

***La proposition du commissaire à la Diversité, Yazid Sabeg, d'autoriser les statistiques ethniques, ne semble pas faire l'unanimité ! Son initiative partait pourtant du constat partagé que les discriminations ethniques sont fort répandues en France et de l'idée simple que, pour lutter contre des discriminations, il faut pouvoir les mesurer. Le plus frappant est pourtant que les plus réticents sont les plus vifs avocats de l'égalité des chances. Ainsi en est-il, par exemple, de SOS Racisme ou du président du Haut Conseil à l'intégration qui se sont déclarés très hostiles à cette initiative.

Comment s'explique ce paradoxe ? Il s'explique par ce que les spécialistes de la logique appellent savamment une contradiction performative. Une telle contradiction consiste à formuler une proposition qui, par le fait même qu'elle est énoncée, va produire l'effet inverse de celui qui est recherché. En effet, ce que redoutent de nombreuses instances ou associations qui luttent pour l'égalité républicaine, c'est que le fait même de classer les individus selon leur origine ethnique aggrave leur sentiment d'extériorité à la République. On a d'ailleurs vu aux Etats-Unis, avant que les « discriminations positives » fondées sur les origines ethniques refluent, des phénomènes de ce type. Ainsi, par exemple, des minorités ethniques d'origine asiatique ont exigé d'être distinguées de la catégorie « Asiatiques » afin de recevoir un traitement encore plus particulier que la moyenne des Asiatiques ! C'est la preuve qu'on ne peut pas espérer faire progresser un sentiment d'appartenance générale en commençant par classer les individus selon des critères ethniques particuliers. Si l'on dit aux Noirs que l'on va les compter comme des Noirs, le risque est immense, d'une part, qu'ils se pensent eux-mêmes comme des Noirs, y compris ceux qui, jusqu'à présent, se pensaient d'abord comme des Français et, d'autre part, que les autres communautés les regardent ainsi alors qu'ils les voyaient jusqu'alors comme des collègues de bureau ou des voisins de palier.

A ce très redoutable risque de la proposition de M. Sabeg s'ajoute un sérieux obstacle juridique. En 2007, le Conseil constitutionnel a décidé que les traitements statistiques qui reposeraient sur l'origine ethnique ou la race seraient contraires à l'article 1er de la Constitution. Compte tenu de ces contraintes, parions que la copie de M. Sabeg sera attentivement relue avant d'être adoptée par le gouvernement.

LA CHRONIQUE DE FAVILLA
Les Echos
18/03/09

*Grand Paris: Paris métropole, le syndicat qui monte, qui monte...*

***Pour décider de l'avenir de la région francilienne, les structures et groupes de travail ne manquent pas. Alors que le comité Balladur a rendu ses propositions (critiquées) et que Christian Blanc tarde à faire des annonces, le syndicat Paris Métropole, mené par la gauche, enregistre le renfort d'élus de droite.

Les socialistes d'Ile-de-France doivent se frotter les mains. A l'origine du syndicat Paris Métropole, ils ont enregistré au fil des mois le ralliement de collectivités dirigées par la droite. Dernier signe de ce succès, les propos de Claude Pernès, maire (Nouveau centre) de Rosny-sous-bois, tenus lundi à l'Association des maires d'Ile-de-France (Amif).

Après avoir vertement critiqué le chapitre consacré au Grand Paris dans le rapport Balladur, le président de l'Amif a déclaré: "Nous sommes conscients du rôle que le futur syndicat mixte Paris-Métropole peut jouer (...) C'est un organe de réflexion pluraliste qui doit pouvoir apporter des réponses aux questions posées par nos territoires". Un tel discours dans la bouche d'un élu de droite, quelques mois après le lancement de "Paris métropole", ça prouve que très vite, ce dernier s'est imposé comme un important lieu de discussions.

C'est le 6 novembre dernier que ce groupement a vu le jour. La Conférence métropolitaine, simple organe de réflexion, se transforme alors en "syndicat mixte ouvert". En quoi ?

Le syndicat mixte ouvert permet à des collectivités territoriales (communes, groupements de communes, départements et région) et à des personnes morales (chambres de commerce et d'industrie,...) de se retrouver dans la même structure et d'échanger sur des thématiques préalablement définies. Dans le cas de "Paris métropole", il s'agit d'imaginer le visage du Grand Paris.

Les élus UMP rejoignent "Paris Métropole"

Pour cela, il a fallu définir les limites d'action de ce groupement. Plutôt que s'adapter aux frontières de la région, les membres fondateurs ont choisi de faire entrer les communes et groupements de communes des Hauts-de-Seine, de Seine-Saint-Denis et du Val-de-Marne, ainsi que les agglomérations des autres départements franciliens. Ce sont potentiellement 174 collectivités qui pourraient être adhérentes. La carte (disponible ici) montre l'étendue de Paris Métropole.

Emmené par les élus de gauche, le syndicat est d'abord observé avec curiosité -c'est un euphémisme- par l'opposition de droite, qui réclame que ce groupement ne soit pas un outil au service de Bertrand Delanoë.

Quelques semaines plus tard, les réserves de l'UMP se cristallisent sur trois points: instaurer une présidence tournante, confirmer la possibilité de quitter librement le syndicat et limiter le budget (auquel chaque membre participe) à un million d'euros. En février dernier, Pierre Mansat, adjoint PCF auprès de Bertrand Delanoë, annonce que les statuts vont être modifiés dans ce sens.

Dans un entretien accordé au Figaro le 10 mars dernier, Roger Karoutchi, président du groupe UMP au conseil régional d'Ile-de-France, assure que ce syndicat "intéresse" le parti présidentiel. Le département des Hauts-de-Seine annonce lui-aussi son souhait de rejoindre "Paris métropole". Les symboles sont forts. Au 74 collectivités d'Ile-de-France devraient s'ajouter d'autres communes. Le pari de l'équipe Delanoë est réussi.

Les raisons du succès

Mais comment le syndicat a-t-il réussi à réunir des élus de bords différents? La modification des statuts n'explique pas tout. La principale raison est à chercher du côté de Christian Blanc et Edouard Balladur. Le premier, secrétaire d'Etat chargé du développement de la Région capitale (le Grand Paris, quoi) n'a toujours pas rendu public les conclusions de ces longs mois de travail, le second a proposé une fusion des départements de la petite couronne francilienne.

Face au vide laissé par Christian Blanc et aux critiques qui visent la proposition de l'ancien Premier ministre, Paris Métropole apparaît comme une solution pour faire avancer des débats qui s'éternisent. Les élus de tous bords n'ont pas d'autres choix que de se mettre autour de la même table pour discuter.

L'autre raison de ce succès relève de la formule même de "Paris métropole". Le système, après modification des statuts, est souple. On y vient pour discuter, moins pour agir. Ce syndicat ne lancera pas de chantiers. Il y a donc peu de risques que l'UMP se retrouve à participer à des projets sur lesquels elle n'est pas d'accord avec la gauche.

Enfin troisième et dernière raison qui découle directement de cette souplesse et qui explique pourquoi les Hauts-de-Seine, département le plus à droite de la région, ont rejoint le groupement: le 92 ne pouvait accepter la proposition Balladur de fusionner Paris et les départements limitrophes. Dans cette optique, le département le plus riche aurait dû partager ses revenus avec la Seine-Saint-Denis. Pour ne pas apparaître immobile sur la question du Grand Paris, les Hauts-de-Seine ont donc pris les devants et annonçaient leur rapprochement avec Paris Métropole. Un coup à trois bandes qui n'éclaircit pas franchement l'avenir du Grand Paris.

Par Matthieu Deprieck,
L'Express
17/03/2009

***SALON DU LIVRE : Un Pavillon mexicain-une mosaïque de diversité***


***A la découverte du Mexique

Avec le Salon du Livre de Paris : partez à la découverte du Mexique et de
sa littérature !

Vous êtes un lecteur passionné toujours curieux de découvrir de nouveaux auteurs ?
Alors, partez dès maintenant pour un voyage vers la littérature mexicaine en participant au jeu-concours « A la découverte du Mexique ».

Le déroulement est simple. Il vous suffit de vous rendre dans la librairie participante la plus proche de chez vous.

Vous aviez jusqu’au 9 mars pour voter pour votre livre coup de cœur sur la sélection des quinze ouvrages sélectionnés, les résultats seront annoncés en ligne dimanche.

Le « Prix grand public Salon du Livre »
Le dimanche 15 mars 2009 à 14h30, sur le Pavillon mexicain, l'ouvrage ayant reçu le plus grand nombre de votes se verra attribuer le « Prix grand public Salon du Livre ».

Des allers-retours Paris/Mexico et des séjours à gagner !
Lors de cette remise de prix seront proclamés les noms des heureux gagnants (lecteurs et libraires) qui concourent cette année pour des dotations particulièrement alléchantes : quatre allers-retours Paris/Mexico et deux séjours au Mexique offerts par AeroMexico et le tour opérateur Marsans, ainsi que l’ensemble de la sélection des livres.

12 abonnements au Magazine Littéraire

***"PAVILLON MEXICAIN" :

Un concentré de culture mexicaine est mis en scène dans un Pavillon particulièrement coloré intitulé Mosaïque de diversité. Reflet d’une nation pleine de vie et joyeuse, où il existe une longue et profonde tradition culturelle, ce Pavillon montre également un pays en constant renouvellement, contemporain et enraciné dans ses multiples origines.

Dessiné par l’architecte mexicain Bernardo Gómez-Pimienta, qui compte à son actif plus d’une centaine de réalisations dans le monde, cet espace d’environ 1 000m² est entièrement dédié à la littérature mexicaine en langues française et espagnole et abrite :

- les principales maisons d’édition mexicaines ;
- une magnifique exposition d’objets-livres créés par des artistes mexicains ;
- de nombreuses animations, dont le cycle de rencontres « Une heure avec… » organisé en partenariat avec le Centre national du livre.
- une large sélection d’ouvrages et des séances de dédicaces sont proposées au public par la librairie Gibert Joseph.

**Bernardo Gómez-Pimienta est directeur de l’Ecole d’architecture de l’Université Anáhuac du Nord. En 2008, le gouvernement français l’a élevé au grade de chevalier de la Légion d’honneur. Il a également été nommé membre honoraire de l’American Institute of Architects (AIA). Parmi les nombreuses récompenses qu’il a reçues (plus de quarante) pour son œuvre architecturale figure notamment le premier prix « Mies van der Rohe latino-américain » en 1998.

Salon du Livre
http://www.salondulivreparis.com

BREF APERCU DU PAVILLON MEXICAIN :


Morgane BRAVO



















***LA FRANCE & LE MEXIQUE! : Relations bilatérales***
Lien ci-dessus!

Partez à la découverte du Mexique et de sa littérature...! BIENVENUE, BIENVENIDO!***

Bien à vous,

Morgane BRAVO

*Photos : Morgane BRAVO

Tuesday, March 17, 2009

*Groupe Majorité présidentielle IDF‏*

***SALON DU LIVRE : "LE MEXIQUE RACONTÉ PAR SES ÉCRIVAINS"... ***


***Le Salon du livre, qui se tient du 13 au 18 mars à Paris, a comme invité d'honneur le Mexique. Pendant toute la durée de cet événement, nous vous proposons de découvrir chaque jour le texte d'un écrivain mexicain. Aujourd'hui une tribune du grand romancier Carlos Fuentes.

Du "petit rhume" dont parlait le ministre des Finances Agustín Carstens, nous sommes passés à la "pneumonie" que le président Felipe Calderón va tenter, sinon de guérir, du moins de décrire en cette année 2009*.

C'est une immense chance à saisir. L'étendue et la profondeur de la crise nous permettent, à nous Mexicains, de repenser nos projets de développement à la lumière crue de la réalité. On voit se dissiper de grandes illusions, des écrans d'optimisme travestissant la vérité, des solutions partielles pour un ensemble de problèmes que l'on ne peut plus occulter aujourd'hui.
La récession qui frappe les Etats-Unis aura une incidence sur le marché du travail. Les portes des Etats-Unis se fermeront plus encore aux travailleurs mexicains. Ceux qui sont déjà là-bas tenteront d'y rester et seront en butte à l'hostilité de ceux qui comme eux cherchent des emplois de plus en plus rares. Jusqu'où devra descendre le salaire ou la rémunération des migrants mexicains aux Etats-Unis, quand des millions de travailleurs américains perdent leur emploi et n'en trouvent pas de nouveau ?

Assistera-t-on à un retour massif de travailleurs au Mexique ? Et combien d'entre eux n'émigreront plus et rechercheront un emploi ici ? Ajoutons à ce problème un contexte général de baisse des recettes du pays. Les touristes viendront moins. Le prix du pétrole restera proche des 40 à 50 dollars le baril. Le crédit et les investissements se contracteront. Nous serons plus que jamais le partenaire mineur de l'Accord de libre-échange nord-américain (ALENA). La population s'accroît et, avec elle, la demande de travail, d'éducation, de santé.
La crise, dit un célèbre proverbe chinois, est un risque, mais aussi une chance. Et, pour le Mexique, c'est l'occasion de remettre la maison en ordre. Comment ? Nous avons de la main-d'œuvre en abondance. Il nous manque des projets pour l'employer de manière satisfaisante.

Un nouveau contrat social mexicain offrirait à des millions de jeunes la perspective de travailler à des projets qui moderniseraient radicalement le pays. Les voies de communication, par exemple. La carte du réseau routier témoigne d'une mentalité centralisatrice : tout converge vers Mexico. Pourquoi ne pas tracer dans tout le pays de grands axes transversaux, de Tampico à Mazatlán, de Coatzacoalcos à Acapulco, de Mérida à Oaxaca ? Pourquoi ne pas créer des routes côtières modernes qui nous permettent d'aller de Mexicali à Tapachula et de Matamoros à Veracruz et Mérida, sans devoir passer par Mexico ?

Et pourquoi ne pas en finir avec la dichotomie Nord-Sud qui s'est établie au fil du temps, avec un Nord dynamique et métis, et un Sud attardé et indien ? Le Sud n'a-t-il pas ce qui manque au Nord, à savoir des pluies abondantes ? L'Etat de Tabasco [dans le Sud-Est] reçoit plus de la moitié des précipitations du Mexique. N'avons-nous pas là les conditions pour combler l'autre carence méridionale – le manque de travail – et, en alliant la pluie et le travail, pour faire du sud du Mexique le "jardin de l'Amérique du Nord", produisant des fruits et des légumes toute l'année, au lieu de petites étendues destinées à une modeste agriculture de subsistance ?
Et, surtout, il faudrait un projet de modernisation de l'enseignement qui offre douze années de préparation à nos jeunes afin qu'ils s'insèrent dans l'économie nationale et même mondiale. Enseignants mieux formés, meilleurs manuels scolaires, plus grande pénétration de l'enseignement audiovisuel, participation accrue des communautés au pro-cessus éducatif, plus grande exigence des citoyens dans ce domaine : voilà ce dont notre pays a besoin.
Je ne cache pas que tous et chacun de ces programmes vont se heurter à la menace que représentent le crime organisé, le narcotrafic et l'insuffisance des forces de l'ordre (parfois dominées et infiltrées par ceux-là mêmes qu'elles combattent). Je crois toutefois que le grand remède à ces maux consiste non seulement à épurer et à réorganiser la justice et ses bras exécuteurs, mais aussi à priver les gangs criminels de leurs bases opérationnelles par une densification des voies de communication, des perspectives d'emploi pour les jeunes et une meilleure qualité de l'éducation.

Il y a des époques, disait Hegel, où le droit public s'impose face au droit privé. Si nous vivons l'une de ces époques, alors notre défi consiste à allier le droit privé à l'effort public de rénovation du pays. Il faut parler. Il faut débattre. Il faut proposer. Parce que, comme l'écrit la grande historienne espagnole Carmen Iglesias, "les hommes peuvent résister à n'importe quel comment du moment qu'ils ont un pourquoi".

* "Lorsque les Etats-Unis s'enrhument, le Mexique attrape une pneumonie", dit un célèbre dicton mexicain. En février 2008, le ministre des Finances avait estimé que la crise américaine produirait tout juste un petit rhume au Mexique. Son diagnostic s'est révélé depuis exagérément optimiste.

**L'auteur
Né à Mexico en 1959, Enrique Serna est à la fois romancier, essayiste et chroniqueur. Il a, dit-il, été influencé par les récits fantastiques de Wells, Lovecraft et Poe, et a découvert dès l'adolescence sa vocation littéraire. "Chez Enrique Serna cohabitent deux écrivains : celui qui peut rester au sommet de la colline à regarder ses personnages passer et celui qui se met dans les entrailles des histoires et y participe ouvertement." Cette phrase de son confrère Ignacio Solares résume bien sa démarche. On peut lire de lui en français le recueil de nouvelles Amours d'occasion(Atelier du gué, 2004), le roman noir La peur des bêtes(Seuil, coll. "Points", 2007) et Quand je serai roi, son premier roman, qui vient de paraître aux éditions Métailié.

*La suite :
http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=95613

Courrier International

***LA FRANCE & LE MEXIQUE! : Relations bilatérales***
http://parisinternational.blogspot.com/2009/02/la-france-le-mexique-relations.html

Bien à vous,

Morgane BRAVO

***PRIMAIRES UMP RÉGIONALES 2010 : MODE D'EMPLOI***