Sunday, March 30, 2008

***Nos Quartiers ont des Talents : lancement de la promotion 2008***


***Lancement de la promotion 2008 : le 27 mars 2008 à l’Espace Grande Arche de la Défense.



*Laurence Parisot, présidente d’honneur de "Nos Quartiers ont des Talents".

Cette réunion a été l'occasion de présenter les projets de développement de l'association.

Au programme :
Matinée animée par Nicolas Rossignol



Introduction : Yazid Chir – Président de Nos Quartiers ont des Talents

Tables rondes :
- Témoignages de couples filleuls-parrains
- Témoignages d’entreprises partenaires
- Témoignages de fédérations
- Développement national : Témoignages des partenaires institutionnels et politiques

Allocution de clôture


Laurence Parisot, Présidente du MEDEF




M. Dominique DUFOUR
Directeur du Cabinet,
Ministère du Logement et de la Ville
Secrétariat d'Etat chargé de la politique de la Ville















Yazid Chir
Président de Nos Quartiers ont des Talents
&
Jean SOULACROUP
Président du MEDEF Suresnes - Puteaux - La Défense - Saint-Cloud.




*Photos : Morgane BRAVO

Thursday, March 27, 2008

***Une Union pour la Méditerranée : Pourquoi faire et comment ?***UNESCO


Mare nostrum, « berceau de la civilisation », « espace de paix et de coopération » : le discours sur la Méditerranée est le plus souvent lyrique et convenu. La réalité est plus terne que les proclamations de foi. Le bassin méditerranéen est divisé entre une rive stable, prospère et démocratique, et une rive qui n’est rien de tout cela. Il est parcouru par des courants migratoires massifs et anarchiques, rendus inévitables par un différentiel économique énorme et un formidable déséquilibre démographique. Et il est travaillé par un intégrisme religieux agressif, qui s’alimente aux sources du despotisme, de systèmes éducatifs déficients et de la misère.

Or, tout le monde comprend, et depuis longtemps, que ces disparités sont grosses de malheurs. La solidarité entre les deux mondes méditerranéens n’est pas seulement un commandement moral ; c’est la condition d’un avenir acceptable pour tous. Pour ne prendre qu’un exemple, mais combien significatif : l’Europe a désespérément besoin de main d’œuvre, les pays du Sud sont incapables de donner du travail à une jeunesse pléthorique et désœuvrée, que la frustration rend perméable aux mots d’ordre des fanatiques.

Mais comment maîtriser le nécessaire flux migratoire sans un minimum de formation, sur place, que seule une coopération internationale serait en mesure d’assurer ?

Bref, la géographie et l’histoire ont créé l’écrin d’une civilisation commune ; les impératifs de la mondialisation imposent les cadres d’un développement partagé.

C’est bien ce constat de bon sens qui avait conduit naguère à la mise en place du Processus de Barcelone. Comme on sait, cela n’a pas été un franc succès. Avec le recul, on voit bien pourquoi.

Amorcé en pleine euphorie du processus d’Oslo, alors que l’on croyait gagnée la bataille de la paix au Proche-Orient, il lui a fallu se déployer dans une atmosphère de conflit exacerbé par la deuxième Intifada. Trop ambitieux dans ses objectifs, visant à embrasser la totalité des aspects d’une relation infiniment complexe, il s’est perdu dans le gouffre des inégalités entre Nord et Sud, les deux s’enfermant dans une relation déséquilibrée qui interdisait tout véritable partenariat. Enfin, trop large dans son extension géographique, il a cherché à impliquer d’emblée l’ensemble des pays de l’Union européenne, riverains de la Méditerranée comme États éloignés du théâtre méditerranéen et naturellement tournés vers une Europe orientale qui s’impatientait déjà aux portes de l’Union.

Il faut donc changer de méthode, en tirant les leçons de l’échec (relatif) de Barcelone et en prenant appui sur ses acquis. Il faudra sans doute mieux délimiter les aires géographiques d’action ; mettre en place des partenariats véritables, en tenant compte des intérêts et traditions des partenaires, et impliquer davantage les sociétés civiles ; définir avec plus de rigueur des objectifs précis, à court terme, avec obligation de résultats.

Pourquoi ne prendrait-on pas pour modèle la « méthode communautaire » qui a si bien réussi à l’Europe aux premiers pas de son propre processus d’unification ?

Ainsi, intelligemment conçue et mise en chantier avec l’audace et la prudence nécessaires, l’Union de la Méditerranée, dont l’idée a été lancée par le Président de la République dans son discours du 6 mai 2007, est le grand chantier dont l’espace méditerranéen a besoin.

Le Forum de Paris est le cadre naturel d’une large réflexion sur ce projet, les conditions de sa réussite, ses contours et ses contenus. Travaillant depuis une décennie sur les relations Nord-Sud et ayant acquis une expertise reconnue dans l’organisation d’événements impliquant les acteurs sociaux du dialogue méditerranéen – décideurs politiques, chefs d’entreprise, syndicalistes, intellectuels, journalistes -, le Forum veut mettre son savoir-faire, fruit d’une expérience déjà ancienne, ainsi qu’un remarquable réseau d’amis, au service d’une idée qui constitue depuis sa naissance sa propre raison d’être.

Paris - UNESCO, 28, 29 et 30 mars 2008


*A demain...!

Saturday, March 22, 2008

***20 Mars : Journée internationale de la Francophonie en partenariat avec la Cité internationale universitaire de Paris***

***CEREMONIE OFFICIELLE***





M. Abdou Diouf,
Secrétaire général de la Francophonie


M. Nicolas SARKOZY
Président de la République




M. Suon SALINE, Ministre Conseiller, de la Délégation permanente du Royaume du Cambodge auprès de l'UNESCO, Morgane BRAVO



***DEBAT : Animé par Claude Sérillon avec la participation d'écrivains et de résidents de la cité : "Pourquoi j'ai choisi de poursuivre des études en français?
Pourquoi, pour qui j'écris en français?

Les étudiants de la Cité internationale ont été invités à rédiger un texte intégrant les 10 mots du Concours de la Semaine de la langue française. Le concours sur le site de la Cité Internationale


Catalina Quesada Gómez (à droite), 1er. Prix


Alexandre Roger Najjar


Morgane BRAVO & Claude SERILLON











*COCKTAIL*

Morgane BRAVO & M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie









Morgane BRAVO & M. Wilfried N'SONDE






Morgane BRAVO & M. Marc CERISUELO, Directeur de la Résidence Lucien PAYE (CIUP)





*Photos : Morgane BRAVO*

***Journée Internationale de la Francophonie : Paris***



***Célébration avec M. Abdou Diouf à la Cité internationale universitaire de Paris :

Cette année l’OIF a choisi de célébrer la Journée internationale de la Francophonie en partenariat avec la Cité internationale universitaire de Paris.

La Cité accueille de nombreuses manifestations autour du 20 Mars 2008, en présence de M. Abdou Diouf, Secrétaire général de la Francophonie.

« La francophonie au coeur »

Que la Francophonie, en ce 20 mars 2008, soit au cœur de toutes celles et de tous ceux qui partagent notre langue, nos valeurs, notre volonté d’un avenir meilleur, pour nous-mêmes, et pour l’ensemble de la communauté humaine.

Que cette Journée internationale de la Francophonie soit l’occasion de célébrer la Francophonie au cœur de la diversité culturelle que nous symbolisons, que nous revendiquons et que nous défendons comme un droit fondamental. La Francophonie a joué un rôle décisif à l’Unesco pour que soit adoptée la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. Plus de la moitié des Etats parties à cette Convention sont membres de notre organisation. Soyons plus ambitieux encore ! Fixons-nous l’objectif de voir la totalité de nos Etats et gouvernements adopter cette convention et déposer leurs instruments de ratification avant la tenue du prochain Sommet de la Francophonie, à Québec, en octobre 2008, afin d’offrir au monde le gage de notre force de conviction.

C’est là notre vocation profonde, parce qu’à travers la langue française, nous fêterons, vous fêterez, en ce 20 mars, sur tous les continents, la rencontre fécondante de toutes les cultures. Cette diversité, vous la mettrez en musique et en chansons, vous l’écrirez en vers et en prose, vous la vivrez comme autant de rendez-vous privilégiés avec la culture de l’universel, avec la culture du donner et du recevoir.

C’est là notre vocation profonde parce que militer en faveur de la diversité culturelle, c’est aussi faire le choix de relations entre les peuples, fondées sur l’ouverture, le respect, la tolérance, fondées sur la reconnaissance de l’autre dans sa différence, mais aussi dans sa ressemblance, dans la mesure où chaque homme porte en lui-même la forme entière de la condition humaine. C’est aussi faire le choix d’une certaine conception de la solidarité et de la coopération internationale en faveur du développement durable, une coopération menée dans un esprit de partenariat, conçue et déployée dans le long terme, bien loin des intérêts stratégiques ou économiques du moment. C’est aussi faire le choix d’une certaine conception de la solidarité et de la coopération internationale en faveur de la démocratie et de la paix, une coopération mise en œuvre en amont et en aval des situations de crise, conduite dans le respect des valeurs universelles, des droits de l’homme et de la responsabilité de protéger, mais, dans le même temps, animée d’une volonté d’écoute et de dialogue, seule à même de favoriser l’expression et l’appropriation de formes démocratiques nourries des réalités historiques, sociales et culturelles.

C’est, enfin, faire le choix d’une certaine conception de la gouvernance mondiale, une gouvernance fondée sur la démocratisation des relations internationales, sur la régulation de la mondialisation, sur une éthique universelle, une gouvernance au service d’une gestion partagée et équitable des biens communs de l’humanité.

Que cette Journée internationale de la Francophonie soit l’occasion de réaffirmer ces convictions et ces valeurs, au nom de la langue française qui nous rassemble et qui nous unit.

Abdou Diouf,
Secrétaire général de la Francophonie.

*Lien ci-dessus!

***Naturally 7 Live in Paris Subway ! Full Clip***

Friday, March 21, 2008

***Historique : Chronologie du développement de Paris***


***Chronologie du développement de Paris :

6 juillet 2007 l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement rend un avis réservé sur le projet de SDRIF
15 février 2007 Vote du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France au conseil régional
7 juillet 2006 Première conférence métropolitaine réunie à l’hôtel de ville de Vanves à l’invitation de trente élus locaux parisiens et banlieusards
1er juillet 2005 Le transfert de la direction du STIF aux collectivités locales est prévu à cette date. Le président du STIF n’est plus, de droit, le préfet de région mais le président du conseil régional

6 juillet 2007 => l’autorité administrative de l’Etat compétente en matière d’environnement rend un avis réservé sur le projet de SDRIF

15 février 2007 => Vote du Schéma Directeur de la Région Ile-de-France au conseil régional

7 juillet => Première conférence métropolitaine réunie à l’hôtel de ville de Vanves à l’invitation de trente élus locaux parisiens et banlieusards

1er juillet 2005 => Le transfert de la direction du STIF aux collectivités locales est prévu à cette date. Le président du STIF n’est plus, de droit, le préfet de région mais le président du conseil régional

2000 => Création de l’Association des collectivités territoriales de l’est parisien (ACTEP) qui regroupe vingt -et-une communes et deux conseils généraux, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne. L’objectif de cette association d’élus est de promouvoir un rééquilibrage est/ouest de la politique d’aménagement pour renforcer l’attractivité de l’est parisien

26 avril 1994 => Approbation du nouveau Schéma directeur de la région d’Ile-de-France par décret en Conseil d’Etat. Le SDAURIF propose notamment une organisation multipolaire de la région autour de cinq pôles : Paris, La Défense, Roissy, Marne-la-Vallée et Massy-Saclay-Orly

4 novembre 1992 => Présentation par le gouvernement du Schéma directeur d’aménagement de l’Ile-de-France

1989 => Le fonds d’aménagement de la région Ile-de-France (FARIF) est créé pour le financement du logement locatif (PLA et PLI) à Paris et en proche couronne, l’acquisition foncière, l’investissement en matière de transports collectifs et de réseau routier national. Ce fonds est alimenté par une taxe sur la surface des bureaux, centres commerciaux et entrepôts

31 décembre 1982 => Réforme de l’organisation municipale de Paris, Lyon et Marseille, la loi PLM. Le pouvoir exécutif de l’assemblée régionale n’est plus détenu par le préfet d’Ile-de-France

2 mars 1982 => Loi de décentralisation relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions

1979 => Mise en place du réseau de surveillance de la qualité de l’air Airparif composé de soixante-quinze stations dont certaines sont aptes à des mesures multipolluantes

22 mars 1977 => Jacques Chirac est élu maire de Paris – Entrée en vigueur du nouveau statut autonome de Paris

1976 => Loi portant organisation de la région Ile-de- France –création du conseil régional

10 juillet 1964 => Nouveau découpage administratif de la région parisienne : la Seine et la Seine-et-Oise sont découpées en sept départements (8 au total)

1961 => Planification de l’évolution urbaine par Paul Delouvrier à la demande du Général de Gaulle - Construction de 5 nouvelles villes et du RER

1928 => L’idée de région parisienne apparaît sur l’agenda politique sous le gouvernement Poincaré

1860 => Limite de Paris : enceinte de Thier (équivalent du périphérique)

1er janvier 1860 => Paris passe de 12 à 20 arrondissements

16 juin 1859 => Annexion à Paris de plusieurs communes limitrophes

XIXe siècle : Naissance de notre Paris contemporain Grands travaux d’Haussmann à Paris

XVIIIe siècle => Limite de Paris : enceinte des fermiers généraux

5 novembre 1789 => L’un des premiers rapports officiels sur le découpage de l’Ile-de-France a été rédigé par le député Dupont de Nemours et rendu public à cette date. Deux découpages se présentent aux législateurs : celui de l’ancien régime qui isolait Paris de l’ancienne province de l’Ile-de-France ou celui d’un « grand département » comparable à en taille et en prérogative à l’ensemble des départements français. Dupont de Nemours est partisan d’un département aux dimensions restreintes, formé de Paris et délimité par des communes et lieux dits limitrophes.

XVe siècle => Reprise de l’essor économique de Paris après la Guerre de 100 ans

XIVe siècle => Limite de Paris : enceinte de Charles V (jusqu’à la place de la Bastille et la Porte Saint-Denis)

XIIIe siècle => Limite de Paris : enceinte de Philippe Auguste (de la rue de l’Estrapade et du Louvre aux Fossés-Saint-Bernard)

508 => Clovis fait de Paris sa capitale

IVe siècle => Paris prend son nom actuel

Ier siècle => Construction de la cité romaine sur la rive gauche


*Historique de Paris* :

La cité romaine a été construite au Ier siècle sur la rive gauche. On pense qu’elle s’étendait approximativement du boulevard Saint-Germain au Val-de-Grâce et de la rue Descartes au jardin du Luxembourg. Lutèce était construite autour de la rue Saint-Jacques (qui en était le cardo) selon un plan organisé en rues perpendiculaires. Le centre de la ville est fixé par les architectes romains au niveau actuel des 172 et 174 de la rue Saint-Jacques. Le forum s’étendait de la rue Saint-Jacques au boulevard Saint-Michel et de la rue Cujas à la rue Malebranche

Paris prend son nom actuel au IVe siècle et Clovis, Mérovingien et roi des Francs, s’y établit pour en faire sa capitale en 508, suite à sa victoire sur les Romains. Les rois se fixent progressivement à Paris à partir de Louis VI (1108-1137), et plus encore de Philippe Auguste (1179-1223). La cour s’y fixant, Paris devient définitivement la capitale du royaume. La rive gauche de la ville n’est véritablement reconstruite qu’au XIIe siècle. À la même époque, la rive droite était constituée de quatre quartiers : le quartier de Grève (Saint-Gervais), le Châtelet, les Halles et Saint-Germain-l’Auxerrois. La ville parvient lentement à sortir du marasme de la guerre de Cent Ans. L’expansion économique reprend vers le milieu du XVe siècle et l’immigration provinciale vers 1500.

À la fin du XVIe siècle et au début du XVIIe siècle, Henri IV construisit les premiers ensembles architecturaux modernes avec la place des Vosges et hors du périmètre d’alors de la ville, l’hôpital Saint-Louis. Son successeur, Louis XIII, étendit l’enceinte de Charles V sur la rive droite pour englober l’équivalent des quatre premiers arrondissements. Louis XIV, quant à lui, détruisit cette enceinte pour construire sur son emplacement les premiers grands boulevards. Au XVIIIe siècle, l’enceinte des Fermiers généraux « mura » les onze premiers arrondissements actuels. La ville construite ne s’étendait pourtant alors que sur la superficie couverte aujourd’hui par les six premiers arrondissements, le jardin du Luxembourg marquant la frontière de la ville. Sous la monarchie de Juillet, la ville accéléra son rythme de croissance pour atteindre le mur des Fermiers Généraux, tandis que dans les faubourgs fut construite (entre 1840 et 1845) la dernière enceinte de Paris, dite enceinte de Thiers sur l’emplacement actuel du boulevard périphérique.

C’est au XIXème siècle que les travaux d’Haussmann vont faire apparaître le Paris contemporain. Paris s’engagea, sur le modèle de Londres, dans de gigantesques travaux de modernisation. Cette transformation développa le réseau des égouts, fit disparaître de nombreux quartiers insalubres et donna à Paris de larges avenues palliant les importants problèmes de circulation, ainsi que de somptueux monuments tels que l’Opéra Garnier, le Louvre tel que nous le connaissons actuellement et le Palais des Tuileries (aujourd’hui disparu), enfin de nombreux parcs et jardins (Monceau, Buttes-Chaumont, Montsouris). Le Paris d’aujourd’hui est donc avant tout celui de Napoléon III et d’Haussmann. Le 16 juin 1859, une loi fit annexer à Paris plusieurs communes voisines, étendant ainsi les limites de la commune jusqu’à la ligne de fortifications qui entourait la ville et ses faubourgs. Furent ainsi rattachées à Paris les communes de Belleville, Grenelle, Vaugirard et La Villette dans leur totalité, d’Auteuil, des Batignolles-Monceau, de Bercy, La Chapelle-Saint-Denis, Charonne, Montmartre et Passy en majeure partie (les parties de ces communes situées à l’extérieur des fortifications étant rattachées aux communes voisines), ainsi que des quartiers d’Aubervilliers, Bagnolet, Gentilly, Issy, Ivry, Montrouge, Neuilly, Pantin, Le Pré-Saint-Gervais, Saint-Mandé, Saint-Ouen et Vanves. Cette loi prit effet le 1er janvier 1860, et fut une étape importante dans les grands travaux dirigés par Haussmann. La capitale française passa ainsi de douze à vingt arrondissements et de 3 288 à 7 088 hectares.

Lors de la Guerre franco-allemande de 1870, Paris fut assiégé pendant plusieurs mois mais ne fut pas pris par les armées allemandes. Refusant l’armistice signé le 26 janvier 1871, et suite aux élections de février qui portèrent au pouvoir des royalistes désireux de mettre fin à la guerre, les Parisiens s’insurgèrent le 18 mars 1871 : ce fut le début de la Commune de Paris. Adolphe Thiers, chef du Gouvernement installé provisoirement à Versailles, l’écrasa militairement entre les 22 et 28 mai lors de la Semaine sanglante, qui reste à ce jour la dernière guerre civile qu’ait connu Paris.

En 1976, l’État accorde pour la première fois depuis 1871 une municipalité autonome à la capitale. Jacques Chirac devient le premier maire de Paris le 25 mars 1977.

Entre 1870 et 1940, la capitale de la France prend peu à peu un nouveau visage : Paris laisse place au « Grand Paris ». L’organisation administrative de Paris avait connu sous Napoléon III une adaptation à l’évolution démographique. Mais la ville est restée ensuite à peu de choses près enfermée dans l’enceinte de Thiers, soit ses limites de 1860, sans connaître de nouvelle évolution administrative afin d’accompagner la croissance des communes périphériques. En effet, le vieux Paris, surpeuplé et incapable de loger en totalité l’importante immigration provinciale, celles-ci absorbent alors le trop plein de l’expansion démographie liée à l’exode rural et à la croissance économique de la ville. Alors apparaît la notion contemporaine de « la banlieue ». Désormais, on parle moins de Paris que de la région parisienne, alors qu’apparaissent de nouveaux problèmes jusqu’alors largement négligés, comme celui des transports. En 1961, à la demande du Général de Gaulle, Paul Delouvrier planifie enfin l’évolution urbaine et élabore la construction de cinq villes nouvelles et du réseau de RER. Mais cette évolution majeure ne s’accompagne pas de la création d’une autorité unique, voyant au contraire deux départements de la région parisienne (La Seine, et la Seine-et-Oise) laisser place à sept départements, qui s’ils sont plus proches des habitants, divisent également les ressources fiscales et les compétences politiques. Tandis que la population de la ville de Paris stagne, celle de la banlieue s’accroît sans discontinuer depuis la fin du XIXe siècle jusqu’à totaliser au XXIe siècle près de 80% de la population du grand Paris.

*Débat "Grand Paris" : Lien ci-dessus!

Wednesday, March 19, 2008

***Booster sa recherche d'emploi avec Facebook***


***Les réseaux sociaux tels que Viadeo ou LinkedIn permettent d'entrer en contact avec des professionnels. Le cas de Facebook est plus ambigu, car il dévoile surtout des informations personnelles.

Le tout récent lancement de la version française de Facebook ou encore le recours à ce réseau social pour leur recrutement par de grandes entreprise semble donner le coup d'envoi à grande échelle de ce nouveau mode de recherche d'emploi. C'est le cas pour les réseaux professionnels tels que Viadeo ou LinkedIn.

« Pour les candidats, il est incontournable d’être visible et lisible », explique Hervé Bommelaer, consultant en gestion de carrière et en outplacement chez Leroy Dirigeants - groupe BPI et auteur de « Booster sa carrière grâce au Réseau » (éd. Eyrolles). « Le réseau social permet de s’assurer une présence sur le web si on n’a pas les compétences techniques ou les moyens financiers pour faire un site Internet », ajoute Olivier Chambon, développeur web chez la start-up www.findawine.com ayant trouvé deux emplois grâce aux réseaux sociaux et un par le biais de son blog.

Le cas des réseaux personnels comme Facebook est très particulier. « Ce dernier concerne une population jeune, n’est pas connoté professionnel au départ et permet plutôt de se retrouver ou de réunir une communauté (hub) », souligne Hervé Bommelaer. Certains l’estiment même dangereux en matière de recrutement, comme Namia Benmansour, consultante du cabinet de recrutement Opteaman.

« En effet, il donne la possibilité de voir les photos de vacances d’un candidat, le nom de ses contacts, de connaître ses centres d’intérêt, ses préférences sexuelles même ». « On n’est pas loin alors des pratiques discriminatoires », fait également remarquer Patrick Fosse, directeur du recrutement de GE Energy Europe. Mais ce qui semble intéresser surtout les entreprises, c’est d'encourager la cooptation. Ainsi Areva par exemple donne la possibilité depuis quelques semaines à ses salariés de faire apparaître sur leur page Facebook ses offres d’emplois. « Nous avons des besoins de recrutement extrêmement importants, explique Pierre Hervé-Bazin, responsable du recrutement France, déçu par Second Life et Viadeo dont les profils ne correspondent pas à ce que le groupe nucléaire recherche. Nous devons être le plus possible là où vont les personnes ayant les profils dont nous avons besoin ».

Réseaux professionnels avant tout

Les recruteurs recommandent donc particulièrement l’utilisation des réseaux professionnels. Mais il ne faut pas être partout, et choisir en fonction de son objectif. En effet, alimenter ses profils, nouer des contacts prend du temps. Il est indispensable toutefois de bien remplir sa page. « Elle ne doit pas consister en un copié-collé du CV. Il faut plutôt en dire assez pour que les recruteurs aient envie d’en savoir plus », recommande Hervé Bommelaer. Et considérer son profil comme étant « sa marque, un véritable acte de marketing », souligne Patrick Fosse. Les spécialistes préconisent également de porter une attention particulière aux mots-clés. Par exemple, insérer le mot marketing plusieurs fois si l’on brigue un emploi dans ce domaine, pas seulement dans la rubrique mots-clés mais aussi au sein du texte.

Ensuite, pour optimiser son inscription à des réseaux communautaires, il est primordial d’être actif, de nouer des contacts avec ses connaissances, grâce aux noms des écoles, des entreprises, aux noms de famille ou à ses centres d’intérêts. Un candidat ne doit pas hésiter non plus à inviter des personnes qui ne sont pas encore inscrites sur le site. « En effet, plus il sera à l’origine d’inscriptions et plus il sortira premier dans la recherche d’un recruteur, car le classement s’effectue selon le nombre de filleuls », ajoute Hervé Bommelaer.

Messages personnalisés
Avant cela, il est conseillé d’examiner le nombre de contacts de la personne convoitée. « Si elle n’en possède qu’un seul, il s’agit d’un « invité forcé » et le candidat risque de ne jamais recevoir de réponse », souligne Hervé Bommelaer. Pour augmenter vos chances de prise de contact réussies, veillez aussi à rédiger des messages personnalisés, car les adeptes des réseaux reçoivent souvent de nombreuses sollicitations. Pensez également aux contacts de deuxième niveau, c'est-à-dire à "viser les contacts d’une personne sans être intéressé directement par elle", explique Olivier Chambon.

Et si vous faites partie des 1,4 million de Français inscrits sur Facebook et que vous recherchez un emploi, évitez peut-être d'exhiber des photos de vous déguisé ou en maillot de bain, ou alors n'oubliez pas de limiter l’accès à votre page !

Agathe Vovard
18/03/2008 10:36
L'Expansion

Monday, March 17, 2008

***Les bobos à l’assaut des banlieues “popu”***

***La ceinture rouge de Paris pensait couler encore d’heureux jours communistes. C’était compter sans les bobos qui noyautent ces bastions. La preuve par Montreuil.

Le tableau est charmant : un couple aux airs bohèmes, arborant des vêtements coûteux, se promène avec une poussette transportant un bébé tout aussi élégamment vêtu. C’est lui qui pousse pendant qu’elle papote tranquillement au téléphone et conclut une affaire pour sa boîte de graphisme. Ils ont l’air bien inoffensifs, mais l’essor de cette catégorie sociale dite des bobos (bourgeois en raison de leur niveau de revenus, bohèmes par leur style de vie) a provoqué, à la fin des années 1990, un séisme politique qui a fini par faire perdre la Mairie de Paris à la droite.
Aujourd’hui, les bobos s’installent en banlieue*, où ils achètent lofts, ateliers désaffectés, combles et entrepôts de la “ceinture rouge” de la capitale. Et leur arrivée entraîne un nouveau séisme, mais cette fois-ci à gauche. Montreuil, ville ouvrière adossée au flanc est de Paris et connue pour accueillir l’imposant siège social de la CGT, est à l’épicentre du tremblement de terre bobo. Graphistes, plasticiens, journalistes de renom, génies de l’informatique et ingénieurs commerciaux fortunés en ont fait leur lieu de résidence. L’arrivée dans la banlieue rouge de ces jeunes actifs, héritiers aussi bien des yuppies des années 1980 que des hippies des années 1970 qui rejettent le style de vie traditionnel de leurs bourgeois de parents, est à l’origine d’un boule­versement démographique, immobilier et politique particulièrement sensible à Montreuil.
Bouleversement démographique d’abord, puisqu’à une population relativement stable d’environ 90 000 habitants se sont ajoutés, selon les chiffres du dernier recensement à Montreuil, près de 10 000 nouveaux venus. Bouleversement immobilier aussi, car les prix du mètre carré habitable dans cette ville limitrophe de Paris, y compris pour les ouvriers et les précaires, se sont envolés en quelques années, avec, pour 2007 seulement, une hausse de 14,3 %. Et le changement est aussi politique : l’électorat, traditionnellement accaparé par le Parti communiste français, commence à prendre des teintes roses et vertes et aiguise les appétits des socialistes et des écologistes. Le maire de Montreuil, Jean-Pierre Brard, communiste dissident mais soutenu par le PCF, a dû cette fois négocier dur avec les autres formations de gauche afin de rester tête de liste pour les prochaines municipales. Et il n’y est d’ailleurs parvenu qu’à moitié. Le Parti socialiste, qui pendant des semaines a envisagé de laisser sur le ­carreau tout ce qui tendait vers le rouge, a finalement ravalé ses ambitions et décidé de lui apporter son soutien. Mais, à l’inverse, la chef de file des Verts, la sénatrice et ex-ministre Dominique Voynet, a choisi de franchir le Rubicon : elle présente sa propre liste au premier tour des municipales à Montreuil, lançant ainsi un défi à l’hégémonie communiste. [Mme Voynet a obtenu 32,5 % des voix et M. Brard 39,4 %.] Et le cas n’est pas isolé : des primaires opposeront pour la première fois des formations de gauche au premier tour dans cinq autres communes de la ceinture rouge : Aubervilliers, La Courneuve, Bagnolet, Pierrefitte-sur-Seine et Vitry-sur-Seine, villes limitrophes séparées de Paris par la muraille et véritable frontière psychologique qu’est le périphérique*. Dès la fin des années 1990, les bobos ont colonisé ce qu’il restait de quartiers populaires à Paris intra-muros – une capitale qui, avec seulement 87 km², se révèle peu étendue comparée, par exemple, aux 607 km² de Madrid.

Les apparences sont sauves, et les pauvres sont partis

Professeur à l’université de Nanterre, Jacques Donzelot voit dans le phénomène des bobos banlieusards la naissance d’une troisième fracture urbaine, dans une France déjà ébranlée par un choc entre, d’une part, les villes et les banlieues bourgeoises et, d’autre part, les cités-dortoirs très défavorisées. A Paris, analyse ce sociologue de l’urbain, la domination des bobos a aggravé les deux “cauchemars sociaux des classes moyennes : la menace qu’ils croient subir de la part des habitants des cités et le rejet qu’ils croient subir de la part des habitants des quartiers aisés”. Le sentiment pour elles d’être prises en tenailles pourrait expliquer ce vote de la peur qui, en 2002, avait donné des ailes à l’extrême droite de Jean-Marie Le Pen et qui, en 2007, a ouvert la présidence à Nicolas Sarkozy. Et voilà aujourd’hui qu’apparaît, selon Jacques Donzelot, une troisième fracture : “La construction d’un espace urbain sélectif, où une population aisée de manipulateurs de symboles (yuppies, bobos et intellectuels riches), avides de quartiers populaires, fera en sorte de maintenir les apparences populaires mais obligera la population pauvre à partir, chassée par la flambée des prix de l’immobilier.”

* En français dans le texte.

Andrés Pérez
Público

Courrier International

Sunday, March 16, 2008

******ATTENTION VIRUS!!!******


***Alerta sobre falsos e-mails em nome dos Correios

Voici ce que vous risquez de recevoir un jour dans votre boîte aux lettres, de la part d'un de vos "amis", donc, "sans danger":

*************************************
Correios online telegrama

"NÚMERO DO TELEGRAMA: 33623245 IDENT: MF044544329BR

Você acaba de receber um Telegrama Online dos Correios.

O “Novo Telegrama” está cheio de novidades, mas uma coisa não mudou: quem recebe, lê! "


**************************************

VIRUS "gbiehbsb.dll"

Cordialement,

Morgane BRAVO

*Correios : Lien ci-dessus!

Thursday, March 13, 2008

*****Delanoë et Panafieu : enfin face à face***


***Pour son premier débat avec le maire sortant PS, la candidate UMP a tenté de limiter l'ampleur de la défaite qui se dessine pour la droite à Paris.

Le maire sortant et la candidate UMP se sont livrés, mercredi soir, à une bataille de chiffres, fiches contre fiches.
«Ce débat, je l'avais demandé avant le premier tour entre les quatre principales familles politiques la gauche, les Verts, le MoDem et l'UMP et vous l'aviez refusé.» En s'adressant ainsi à Bertrand Delanoë au début du débat organisé mercredi par Canal+ et Le Parisien, Françoise de Panafieu savait qu'elle tenait là sa dernière chance de limiter l'ampleur de la défaite qui se dessine pour la droite à Paris. Distancée de 14 points au premier tour, la candidate UMP s'est efforcée de provoquer un sursaut parmi les Parisiens proches de la droite et du centre. «J'avais toujours dit que j'accepterais un débat entre les deux tours, a beau jeu de répliquer Delanoë. Il y avait beaucoup plus que quatre listes en lice au premier tour, chère Madame, et il n'y avait aucune raison de discriminer.»

Extrait du débat, sur le thème du logement :

Très vite, toutefois, le maire de Paris se crispe et doit faire effort pour se maîtriser face aux piques de Panafieu. «Nous avons fait le tramway, vous avez affirmé que c'était contre le sens de l'histoire, accuse le locataire de l'Hôtel de ville. Nous avons fait Vélib', vous étiez contre.»

La candidate UMP, qui n'a pourtant rien à perdre, donne l'impression de retenir ses coups. La bataille des chiffres fait rage, sans qu'aucun des débatteurs ne domine l'autre de façon nette. «Airparif a établi que la pollution n'a pas baissé depuis 2001», lance Panafieu. «Vous ne pouvez pas contester que l'émission des gaz à effet de serre a diminué de 9 % uniquement grâce à notre politique de circulation», rétorque Delanoë. «Vous n'avez rien fait pour le stationnement», assène la candidate UMP. «Il y a 1 000 places de parking de plus qu'en 2001», fulmine le maire de Paris. «Je vous signale que nous avons multiplié par trois les places de stationnement accessibles aux handicapés», ajoute Delanoë sur le ton du reproche.

«Vous dénigrez toujours Paris, chère Madame»

Le député maire du XVIIe essaie de rebondir sur la question des impôts locaux et s'étonne que Delanoë prévoie de les augmenter : «quand on a 900 millions de droits de mutation par an, il n'est pas nécessaire d'augmenter les impôts», assène Panafieu. «J'augmenterai très modérément les impôts les deux premières années, confirme Delanoë. Vu votre programme, vous les augmenteriez beaucoup plus si vous étiez élue.» La candidate UMP l'enjoint de préciser le montant des hausses d'impôts prévues, mais il se dérobe.

Les deux élus se coupent régulièrement la parole, donnant parfois aux échanges un tour un peu confus. «Arrêtez, madame de Panafieu. Ce n'est pas bien ce que vous faites !», lance le maire de la capitale. «Vous dénigrez toujours Paris, chère Madame, mais c'est une ville qui a des atouts et qui réussit», ajoute-t-il en réponse aux critiques sur le retard supposé de la capitale par rapport à Londres ou Berlin. «Nous avons raté le grand rendez-vous des Jeux olympiques de 2012 et on ne s'en est jamais remis», rétorque la candidate UMP.

En conclusion, Panafieu s'est engagée à être «maire de Paris à plein-temps», façon de souligner les ambitions nationales de Delanoë qui pourrait briguer la direction du PS. Des ambitions que le maire sortant s'est bien gardé de démentir.

Paris, Guillaume Perrault
Le Figaro
13/03/2008

Crédits photo : AFP

*Lien ci-dessus!

Sunday, March 9, 2008

***L'ATV Jules Verne né sous une bonne étoile : Mission réussie pour Arianespace***







***Après la mise sur orbite dimanche matin du premier ATV Jules Verne par une fusée Ariane 5, l'avenir du vaisseau européen de ravitaillement de la Station spatiale internationale (ISS) s'annonce sous de bons auspices, pour peu qu'il réussisse son test d'amarrage à la station, prévu le 3 avril.
"C'est un véhicule unique, il n'a pas d'équivalent au monde", s'est félicité Jean-Jacques Dordain, directeur général de l'Agence spatiale européenne (ESA), qui s'exprimait devant la presse à Kourou peu après le lancement.

Ariane 5 a décollé à 1h03 heure locales (4h03 GMT), illuminant la nuit équatoriale pendant quelques secondes, avant de disparaître dans un épais manteau nuageux, mettant le cap au nord-est, vers l'Europe et poursuivant son ascension au dessus de l`océan Atlantique.

Une heure et six minutes après le décollage, le lanceur européen a placé sur orbite basse, à 260 kilomètres d'altitude, le premier Véhicule de transfert automatique (ATV).

"L'ATV est très complexe, mais fantastique. Il a cinq fois plus d'intelligence embarquée qu'une Ariane 5", a poursuivi le directeur général de l'ESA.

"Le Progress russe est beaucoup plus petit, et la NASA n'a pas ce genre de véhicule. Quand les navettes américaines seront retirées de l'exploitation en 2010, la NASA n'aura pas de véhicule pour transporter du fret à bord de la station spatiale internationale, donc je suis persuadé que l'ATV sera utilisé pour les besoins de l'Agence spatiale européenne, mais aussi par nos autres partenaires pour remplir leurs propres besoins", a-t-il ajouté.

"BRILLANT AVENIR"

Baptisé "Jules Verne", l'ATV est un cylindre de près de 20 tonnes, chargement compris, haut de 10 m sur 4,50 m de diamètre, selon l'ESA.

Construit par un consortium d'industriels européens dirigé par EADS Astrium, l'ATV embarque une cargaison de 8,3 tonnes, dont plus de 6,5 tonnes de carburant, mais aussi de l'eau, de la nourriture, des vêtements et de l'oxygène pour l'équipage de la station spatiale internationale (ISS) et des pièces détachées pour le laboratoire européen Columbus.

Deux livres de l'écrivain visionnaire du XIXe siècle qui lui a donné son nom complètent le chargement.

Si l'accostage en mode automatique à la Station internationale réussit, le 3 avril à 400 km d'altitude, l'ESA engagera des discussions avec les autres acteurs du secteur "pour voir comment ils peuvent utiliser l'ATV", a dit Dordain.

Une fois arrimé à la station, l'ATV doit rehausser l'orbite de l'ISS pendant plusieurs mois, avant de se détacher de la station pour aller brûler dans l'atmosphère, avec les déchets de la station spatiale.

"Ce soir, c'est une nouvelle étape très importante pour Arianespace. Le Centre spatial guyanais entre dans le cercle très fermé des cosmodromes qui desservent la Station spatiale internationale", s'est réjoui Jean-Yves Legall, président directeur général d'Arianespace.

"Avec les perspectives d'utilisation de la Station spatiale internationale et le retrait des navettes, je suis convaincu que l'ATV a un brillant avenir devant lui", a ajouté le PDG d'Arianespace. Le contrat cadre signé avec l'ESA prévoit le lancement de 9 ATV, mais l'agence européenne n'en a commandé que quatre en plus de celui lancé dimanche, selon Jean-Yves Le Gall.

CAPACITÉ AUTONOME POUR LES VOLS HABITÉS

En 2010, les navettes spatiales américaines doivent interrompre leurs vols. Il n'y aura plus alors que les vaisseaux Progress russes pour emmener du fret à bord de la station spatiale, et les Soyouz pour les vols habités.

"J'espère que la capacité d'emport de l'ATV permettra d'emporter vers la station ce que la navette ne pourra plus faire", a déclaré Mickael Griffin, administrateur à la NASA, l'agence spatiale américaine, au cours de la vidéotransmission diffusée à Kourou pendant la mission de l'ATV.

"Plus l'équipage sera important à bord de la station, plus nous aurons besoin d'y emmener du fret", a-t-il ajouté, avant de signaler: "L'Europe n'est pas loin de disposer d'une capacité autonome en matière de vols habités, ce qui serait une bonne chose."

Le ministre français des Affaires étrangères et européennes, Bernard Kouchner, et le secrétaire d'Etat chargé des Affaires européennes, Jean-Pierre Jouyet, ont salué le lancement de ce premier cargo spatial européen, qui, écrivent-ils, "concrétise la coopération européenne dans ces domaines de très haute technologie et stratégiques".

"La France et l'Allemagne, qui ont pris une part particulière dans la mise au point de ce module spatial, recueillent aujourd'hui le fruit de leur entente et de leur coopération industrielle", poursuivent-ils dans une déclaration conjointe.

L'Allemagne et la France sont les deux principaux contributeurs du programme, dont le coût de développement et de fabrication s'élève à 1,3 milliard d'euros.

La décision de lancer le programme ATV a été prise à Toulouse en 1995. La mission de dimanche correspondait au 181e lancement d'Ariane, le 37e d'une Ariane 5.

L'Express

**************************************

Le lancement a été effectué par une ARIANE 5 ES depuis le Port Spatial de l'Europe à Kourou en Guyane française :

à 01h03mn, le dimanche 9 mars, heure de Kourou soit : 04h03mn, en Temps Universel 05h03mn, heure de Paris, 07h03mn, heure de Moscou.

*Lien ci-dessus!

***MAGNIFIQUE! : 250 personnes (dont moi!) se sont levées en pleine nuit pour assister à la retransmission du lancement au site des Mureaux, près de Paris. Le départ d'Ariane est toujours aussi impressionnant. Tout se déroule à la seconde près... Un long suspense avant le second allumage du 3ème étage. On en profite pour prendre le petit déjeuner offert sur place. Après les remerciements en direct sur place et depuis la Guyane, vers 6 heure et demie, c'est terminé! On repart avec "posters" et "pins" en souvenir!***













Cordialement,

Morgane BRAVO

Friday, March 7, 2008

***L'Alliance Internationale s'offre un nouveau site Internet***


Maison internationale

***"Alliance Internationale" : "Association des Anciens de la Cité Internationale Universitaire de Paris" (CIUP).

***Depuis janvier 2007, tous les efforts de l’ Alliance Internationale se portent sur la refonte de son site Internet, mis en ligne le vendredi 26 octobre 2007 :


*CITE INTERNATIONALE UNIVERSITAIRE DE PARIS*

***La Cité a vu le jour en 1925, grâce à la générosité d’industriels, de banquiers et de fondations étrangères. Sous l’égide du ministre André Honnorat, premier président, l’industriel Emile Deutsch de la Meurthe, le banquier David David-Weill, suivis de bien d’autres, ont offert aux futures élites des cinq continents un lieu d’accueil d’exception. Leur but : promouvoir la paix, les échanges et l’amitié entre les peuples, après le traumatisme du premier conflit mondial. Une mission pleinement d’actualité. Face aux tensions internationales du 21e siècle et dans un contexte de mondialisation des savoirs et des formations, cette œuvre au service du rapprochement des étudiants et des chercheurs de toutes nationalités est aujourd’hui en plein développement.

* La Cité internationale est aujourd’hui un site unique : 38 résidences dans un parc de 34 hectares. Les bâtiments construits entre 1923 et 1969 témoignent d’une grande diversité : références régionalistes et classiques, architecture moderne internationale, recherche expérimentale.

***CIUP: Anciens résidents célèbres***

**** Depuis sa création en 1925, la Cité Internationale Universitaire de Paris a vu passer de nombreuses personnalités...

** Toutes en gardent un souvenir unique...!

* Dans des lettres, des chansons, des poèmes, des mails,… La Cité est portée par la mémoire de nombreux documents produits par des anciens résidents célèbres ou moins connus. Extraits de témoignages :

" Etudiants qui allez vivre côte à côte, ce que nous vous demandons, ce n'est pas de nous sacrifier quoi que ce soit de vous-mêmes ; c'est simplement de vous montrer curieux et bienveillants, de ne point rendre entre vous les sympathies tributaires d'une communauté d'origine ou d'une identité de vues et, pour les laisser plus aisément éclore, d'avoir soin, quand vous échangez des idées ou des sentiments, d'en entourer l'expression d'assez de mesure pour qu'aucun froissement jamais n'altère vos rapports..."

* André Honnorat (1868 -1950)
Sénateur, Fondateur de la Cité internationale Universitaire de Paris

* Habib Bourguiba
(1903-2000)
( DLM 25-26)
Premier Président de la Tunisie
" Au cours de mon deuxième séjour dans la capitale française, je parvins à obtenir une chambre à la cité universitaire, Maison Deutch de la Meurthe, fondée par une riche personnalité du même nom, au profit des étudiants. On y logeait gratuitement. On bénéficiait du service d'un restaurant. La nourriture y était copieuse et saine. Ma chambre portait le numéro 114. ", Tiré du journal La Presse

* Léopold Sédar SENGHOR
Premier Président du Sénégal

“ Le temps de la Cité Universitaire vit, dans ma mémoire, un peu comme le prolongement du "Royaume d'Enfance" C'était, bien sûr, un temps de labeur, mais dans une atmosphère de joyeuse camaraderie, voire d'amitié. Quand nous ne travaillions pas ou ne nous amusions pas, nous discutions, nous faisions des projets, nous rêvions.”
in "Annuaire des anciens résidents….", Alliance Internationale 1975

Site hommage à L.S.Senghor

** Jean-Paul Sartre
écrivain
(1905-1980)

Résident à la Fondation Deutsch de la Meurthe, il entre en 1924 à l'Ecole normale supérieure. Agrégé de philosophie, il publie de premiers écrits avant de quitter l'enseignement en 1945 pour fonder la revue des Temps Modernes et écrire plusieurs pièces de théâtre (Huis-clos, 1945), des romans (Les chemins de la liberté, 1945) et des essais. Proche du Parti communiste, il le dénoncera en 1968, lors de l'invasion de la Tchécoslovaquie. Les mots (1964) lui vaudront le Prix Nobel, qu'il refusera.


" J'ai passé un an et demi à la Cité, en 1946-47, c'est là que j'ai connu ma femme. Voyez vous, c'était très différent de maintenant : les étudiants d'après guerre, souvent d'anciens prisonniers commençaient leurs études à 25, 30 ans,... je dis bien commençaient à 25, 30 ans... ils étaient déjà vieux et soucieux, et avaient hâte d'en finir... " Albert Memmi

" De 1958 à 1960, j'ai en effet résidé à l'actuelle Résidence Lucien Paye. Je terminais, à l'époque, ma licence de droit tout en poursuivant mes études à l'Ecole Nationale de la France d'Outre-mer, après avoir commencé mes études à la Faculté de droit de Dakar. J'ai gardé un très bon souvenir de cette époque, et de l'ambiance qui régnait dans cette Maison, qui accueillait déjà un grand nombre d'étudiants venus de toute l'Afrique, et de bien d'autres régions du monde, notamment de pays francophones, en ces temps où la Francophonie était encore une idée un peu utopique, où elle n'était pas encore une Communauté organisée et structurée formellement comme elle l'est aujourd'hui." Abdou DIOUF (FOM 1958-1960), Secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie, Ancien Président de la République du Sénégal


"Passer du lycée Louis le Grand à la Cité Universitaire, c'était s'évader d'une prison de Piranèse pour s'ébattre parmi les fleurs de I'Éden. Je fus admis à la Fondation Deutsch de la Meurthe, une espèce de délicieux béguinage flamand. Des pavillons dispersés sur les pelouses. Des allées serpentant entre les arbres. Un pavillon central surmonté d'un riant beffroi…J'avais une chambre individuelle, une chambre à moi, pour moi, où personne n'avait le droit de fourrer son nez…Ma liberté m'effrayait. Je pouvais trop tout : me tuer de labeur jour et nuit, ou me tourner les pouces...Vue de la Cité, la Sorbonne reculait dans une autre galaxie... ici nous étions dans un oasis de verdure..." Paul Guth (FDM 31-33) Une enfance pour la vie (Ed. Plon, Paris, 1985).

*** Anciens résidents célèbres

* Ecrivains :

Tahar Ben Jelloun (Maroc)
Aimé Césaire (Martinique)
Albert Memmi (Tunisie)
Elias Khoury (Liban)
Francisco Rezek (Brésil)
Jean-Paul Sartre (France)
Léopold Sédar Senghor (Sénégal)
Cheikh Hamidou Kane (Sénégal)
Inger Christensen (Danemark)
Thorkild Bjornvig (Danemark)
Nedim Gürsel (Turquie)
Miguel Angel Estrella (Argentine)
Fernando Arrabal (Espagne)
Michel Jobert (France)
Julio Cortazar (Argentine)
Henri Lopes (Congo)
Paul Guth (France)
Jean Louis Curtis (France)
André Soubiran (France)
Patrick Modiano (France)
Pierre Cabiac (France)
Georges Charpak (France)
Claude Delaunay (France)
Jules Maurice Germain (France)
Michel Jobert (France)
Amadou-Mahta M’Bow (Sénégal)
André Chouraqui (Israël)

et....

*** plus de 2 000 autres anciens référencés dans l'Annuaire international, toutes des personnalités uniques et citoyens du monde d'aujourd'hui!


*Site : Lien ci-dessus!


*Photo : Maison internationale,
Cité internationale universitaire de Paris,
maisoninternationale@ciup.fr

Thursday, March 6, 2008

*Municipales de Puteaux -"Ecole Jean Jaurès" le 5 mars 2008*

***"PUTEAUX ensemble" :

*Puteaux Ensemble, pour une ville qui nous ressemble : une liste citoyenne, avec Christophe Grébert, pour l'élection municipale de mars 2008 à Puteaux*

Réunion à l'Ecole Jean Jaurès",
le 5 mars 2008.


Christophe Grébert


Christophe Grébert, Frédéric-Michel Chevalier




*Site : Lien ci-dessus!

*Une salle comble! Un projet du 21ème Siècle : moderne et novateur, animé par une liste de rassemblement, axée sur les compétences individuelles!

Tuesday, March 4, 2008

***MESSAGE DE LAURENCE PARISOT AUX ENTREPRENEURS***


***Nous sommes tous des hommes ou des femmes d’entreprise, profondément attachés aux valeurs de l’entreprise, et nous nous sommes donné depuis le premier jour l’objectif partagé de réconcilier les Français avec l’entreprise.

Nous voulons de l’éthique et de la transparence. Nous voulons des règles du jeu claires, parce que nous aimons la vérité, parce que nous sommes des acteurs responsables, et parce l’économie de marché est à cette condition.

C’est pourquoi nous nous sommes tous indignés quand nous avons appris que de nouveaux accords obscurs concernant encore des sommes d’argent importantes avaient été conclus au sommet de l’Uimm.

Trop c’est trop !

Nous devons tous condamner publiquement ces pratiques pour qu’elles prennent définitivement fin, pour qu’elles ne puissent plus jamais ressurgir d’aucune façon, pour qu’elles cessent d’entacher l’image de l’entreprise, l’image des entrepreneurs, l’image du Medef, l’image de chacun de nous.

Il faut se donner les moyens d’un nouveau départ. J’ai donc demandé à l’ensemble des membres de l’Uimm qui détiennent des mandats nationaux au titre du Medef de remettre ces mandats à la disposition du Medef.

Je vous précise que les mandats locaux, détenus par les adhérents des Uimm locales, ne sont en aucun cas concernés car je suis certaine que les adhérents Uimm sur le terrain sont tous des chefs d’entreprises de bonne volonté, et qu’ils ne se reconnaissent pas dans les pratiques qu’ils découvrent. Comme des milliers d’autres mandataires, ils donnent bénévolement ce qu’ils ont de plus précieux, c’est-à-dire leur temps, aux instances paritaires dans lesquelles ils siègent. Ils ont un engagement et un comportement exemplaires.

C’est pourquoi j’appelle toutes les Fédérations, tous les Medef territoriaux et toutes les Uimm locales à rester proches et solidaires au nom des valeurs de l’entreprise.

C’est pourquoi j’appelle l’ensemble des chefs d’entreprise de toutes tailles, TPE, PME, moyennes et grandes entreprises, à nous rejoindre dans ce mouvement et à se mobiliser à nos côtés pour faire bouger les lignes.

Nous voulons créer ensemble le patronat du 21è siècle, entrepreneurial, ouvert, transparent et éthique, au service de toutes les entreprises et au service de la France.

Je compte sur vous et vous pouvez compter sur moi pour que nous soyons ensemble les garants d’une unité patronale élargie et fière d’elle-même.

Laurence Parisot
Présidente du MEDEF


*Parisot: "Tout remettre à plat" : Lien ci-dessus!

Monday, March 3, 2008

***Le palmarès des villes les mieux gérées...***



***MUNICIPALES :

*Le palmarès des villes les mieux gérées*

*Pour la deuxième fois, Challenges fait un bilan des gestions municipales : les 873 villes françaises de plus de 10 000 habitants ont été scrutées à l'aune de 5 critères et notées.

Instructif avant d'aller voter.


Magazine Challenges
21.02.2008

*Lien ci-dessus!

http://www.challenges.fr/quotidien_xml/0112/maires_10000.pdf